vendredi 1 mars 2013

Fespaco 2013 : le festival panafricain célèbre les 50 ans du cinéma gabonais

 


Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco) se déroule à Ouagadougou du 23 février au 3 mars 2013. L’occasion pour le cinéma gabonais qui a fêté ses 50 ans d’existence d’être mis en lumière : le pays est l’invité d’honneur de cette 23ème édition. 

 
Le cinéma gabonais est un jeune quinquagénaire qui ne fait pas son âge. Depuis 1962, le 7ème Art a œuvré pour donner à voir et à entendre l'imaginaire gabonais, son indépendance et ses richesses. Pour souffler ses 50 bougies, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco) qui se déroule au Burkina-Faso a eu la bonne idée de faire du Gabon l’invité d’honneur de cette 23ème édition.
En plus d’être un hôte privilégié, le Gabon concourt également dans différentes catégories du Fespaco. Parmi les 101 œuvres cinématographiques sélectionnées pour la compétition officielle de cette année, le Gabon est présente dans cinq catégories :
  • « Le Collier du Makoko » d’Henri Joseph Koumba Bididi qui concourt dans la catégorie meilleur long métrage;
  • « Terre et Fils » de Fernand Lepoko dans la catégorie fiction vidéo numérique;
  • « Dialémi » (Elle s’amuse) de Nadine Otsobogo, dans la section meilleur court métrage;
  • « Le Maréchalat du Roi-Dieu » d’Yveline Nathalie Pontalier, pour le meilleur film documentaire;
  • « L'Œil de la Cité » de Samantha Biffot, dans la catégorie meilleure série télévisuelle.

Le cinéma gabonais promis à un bel avenir

 

Blaise Louembe, le ministre gabonais de l’économie numérique, de la communication et de la poste, a profité d’un colloque sur le thème « Cinéma africain et politiques publiques en Afrique », pour exprimer son amour pour le cinéma. Il a aussi réitéré son souhait de donner une nouvelle orientation au cinéma gabonais. « Nous sommes en train de mettre en place un fonds d'aide à la production audiovisuelle, de mettre en place des salles de cinéma pour augmenter les parcs de diffusion et de prendre des contacts pour que notre cinéma soit vu à l'étranger et soit réalisé aux normes internationales », a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que, depuis l’arrivée du Président Ali Bongo Ondimba au pouvoir, l'Institut Gabonais de l'Image et du Son (IGIS) a vu le jour en 2010. Ce dernier, qui a remplacé l'ancien Centre National du Cinéma (Cenaci), a pour mission de développer la production cinématographique et audiovisuelle gabonaise. Désormais, on souhaite que le cinéma national devienne en 2063, un magnifique centenaire !

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