mardi 31 mai 2011

Politique / A Koulamoutou, Ali BongoOndimba réitère son engagement de développer le Gabon profond

     Le Chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba qui séjourne depuis ce lundi dans la province de l'Ogooué-Lolo (sud-est), dans le cadre d'une tournée républicaine qui doit s'achever par le 5ème Conseil des Ministres délocalisé, a réitéré cet après-midi son ambition de développer le Gabon dans son entièreté en tenant compte des spécificités de chaque région.

    A l'étape de Koulamoutou (capitale provinciale de l'Ogooué-Lolo), après celle d'Iboundji, le Chef de l'Etat qui intervenait à la place des fêtes, à la suite du Maire de cette commune, Alphonse Ndjandja et du Député Jean Massima, a rappelé les objectifs visés par sa tournée républicaine.
   A travers elle et la tenue dans chaque province du Conseil des Ministres délocalisé, il a réitéré qu'il s'agit de son engagement à développer le pays via des infrastructures conséquentes pour rattraper le retard du sous-développement.

     Prenant compte du chapelet des doléances soumis à son attention par le Député de la commune, ayant trait aux infrastructures et équipements collectifs, aux problèmes d'électricité, d'adduction d'eau, de santé et de déficit de l'offre des services publics ainsi qu'à celles liées à l'emploi et à la situation des jeunes, le Chef de l'Etat qui s'est dit tout particulièrement concerné par les problèmes de ses concitoyens, a souligné que les difficultés évoquées sont quasiment les mêmes sur l'ensemble du territoire national.

    Il aussi indiqué qu'à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
  
   Ce lundi à Koulamoutou, le n°1 gabonais a donné l'aperçu du plan d'investissement de la province de l'Ogooué-Lolo. Ce programme d'action multiforme sera officiellement dévoilé mercredi au cours de la conférence de presse qui va succéder à la réunion du 5ème Conseil des Ministres délocalisé.
   La tournée du Chef de l'Etat dans la cette région du pays a débuté par Iboundji, chef-lieu du département de l'Ofooué-Onoye où les principales difficultés tournent autour de l'électricité, l'adduction d'eau et la route entre autres.

    Aujourd'hui (mardi), le Président de la République sera l'hôte des populations de Pana dans le département de la Lombo-Bouenguidi et de Lastourville (Mulundu), en vue de communier, partager et de toucher du doigt les maux qui minent chaque partie de cette province.

Tournée Républicaine du Chef de l’Etat : koula-Moutou adopte la politique de l’Emergence



Véritable liesse populaire à la place de fêtes de koula-Moutou, ce 30 mai 2011, à l’arrivée du Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, présent dans la province de l’Ogooué Lolo, dans le cadre de la tenue des conseils des ministres délocalisés qu’il a initiés depuis son avènement à la magistrature suprême.

Comme un seul homme, les koulois ont réservé un accueil de grand jour au Chef de l’Etat sur une place de fêtes qui a refusé du monde. On pouvait apercevoir à la tribune officielle, outre le premier ministre, le gouvernement au complet, les responsables administratifs et politiques, les élus locaux et nationaux, les hauts cadres ressortissants de l’Ogooué Lolo, ainsi que de nombreux invités.


Pour le maire de la commune de Koula-Moutou, premier à prendre la parole, Alphonse Ndjandja, c’est une immense joie et un agréable plaisir de recevoir, une illustre personnalité de la trempe du Chef de l’Etat. Alphonse Ndjandja a déclaré que la marraine de sa ville se déclinait en la « Paix- fidélité et l’unité nationale », gage de la réussite légué par feu Omar Bongo Ondimba.


Le premier magistrat de la ville s’est réjoui de la décision du président de la République, de réunir à Libreville, la quasi-totalité de la classe politique et des forces vives pour réfléchir sur l’avenir du pays. Evoquant les deux sujets sur lesquels étaient basées les discussions, c'est-à-dire, le problème de l’Ile Mbanié et l’introduction de la biométrie dans le système électoral national, le maire de koula-Moutou a dit que l’heure était à l’unité sur tous les fronts. Il a aussi noté qu’en un laps de temps de l’exercice du pouvoir, le Chef de l’Etat a engagé plusieurs chantiers sur l’ensemble du territoire qui font la fierté du pays au delà des frontières nationales.


Il a cité la construction des grands ouvrages tels que les barrages, les ponts et les échangeurs. Le maire de Koula-Moutou a aussi évoqué le grand défi pris par Ali Bongo Ondimba dans la tenue de la 18 è Coupe d’Afrique des nations de football au Gabon. Alphonse Ndjandja a engagé la population de sa circonscription à se ranger résolument derrière le Chef de l’Etat.


S’exprimant pour le compte des élus de la province, le député Jean Massima dira au chef de l’Etat que, du fait que sa tournée républicaine s’inscrivait dans le cadre de la tenue des conseils des ministres délocalisés, il était mieux que l’expression du projet de société de son programme soit expérimenté dans la province de l’Ogooué Lolo. Ainsi, il a déclaré que les populations de la province en général et celles de la commune en particulier étaient attachées à l’émergence.


Il a par ailleurs évoqué les difficultés rencontrées par les populations au quotidien ; c’est notamment le manque d’eau potable, l’électricité, les routes et la formation des jeunes. Jean Massima a également évoqué la possibilité de finaliser les travaux de construction d’un 2è château d’eau afin de palier au manque de cette denrée devenue par moment rare dans la commune de koula-Moutou. L’élu de la commune de Koula-Moutou a aussi sollicité l’intervention personnelle du Chef de l’Etat afin que certains routes principales soient bitumées et facilitent ainsi la circulation et la commercialisation des produits vivriers.


S’agissant de la résorption du chômage des jeunes, il a sollicité la réhabilitation des étangs, le développement du tourisme dans les localités qui regorgent d’énormes potentialités en la matière. Un autre problème et non des moindres évoqué par Jean Massima est celui de l’absence d’une structure bancaire dans la province. Il a cependant salué l’apport inestimable de la première dame du Gabon aux côtés de son époux de président dans la défense des droits de la veuve et de l’orphelin. Pour lui, tout cela montre un signal fort de la politique de l’émergence.


Avant de clore son propos et implorer la protection et l’assistance divine pour le Chef de l’Etat, Jean Massima a déclaré que l’Ogooué Lolo était totalement acquise au Parti démocratique Gabonais (PDG) où il a été créé un 12 mars 1968, par feu le président Omar Bongo Ondimba.


Très ému par les propos aimables distillés à son endroit, le Chef de l’Etat a dit être touché du fond de lui-même par la mobilisation et la chaleur humaine qui ont caractérisé son accueil. Il a salué l’hospitalité légendaire de la province de l’Ogooué Lolo qui s’est une fois de plus, manifestée en cette visite. Ali Bongo Ondimba a déclaré que la tenue des Conseils des ministres délocalisés représentaient des occasions pour l’exécutif dans son ensemble, d’échanger directement avec les populations. Occasion également pour lui, de partager sa vision de développement intégré, sa foi en l’avenir du pays, sa confiance envers ce peuple qui a répondu positivement à son appel lancé lors de la dernière campagne électorale.


Ali Bongo Ondimba a salué la bravoure des Logovéens qui ont placé leur confiance en lui et ont cru en son projet de société, « L’avenir en confiance ». «  On est toujours ensemble » a-t-il lancé. Il a estimé qu’après le temps de semence, l’heure de la récolte a sonné et elle se déroulera avec tous ceux qui ont mouillé le maillot pour la victoire finale. A ceux qui daigneraient encore ignorer le slogan, le Chef de l’Etat leur a dit de « Nous laisser avancer ». Oui, Ali Bongo Ondimba veut satisfaire les populations gabonaises en général et celles de l’Ogooué Lolo en particulier. Il a alors décidé de prendre le taureau par les cornes en invitant les compatriotes plus nantis à faire preuve de générosité vis-à-vis des plus démunis.


Le Président de la République veut faire de la route, son cheval de bataille afin de relier les départements de l’Ogooué Lolo entre eux. Conscient des potentialités économiques que regorge cette partie du Gabon, le Chef de l’Etat a appelé la population à lui rester fidèle comme depuis belle lurette. « Continuez à me suivre car, ma voie mène vers les lendemains meilleurs »  a-t-il déclaré. L’effort du développement, selon le président de la République, concerne tout le monde.


Pour ce qui concerne les jeunes, considérés comme l’avenir du pays, Ali Bongo Ondimba a demandé que les hauts cadres des provinces créent des emplois qui pourraient utiliser des jeunes formés dans des établissements de formations  disséminés sur l’ensemble du territoire national. Le Chef de l’Etat ne veut pas d’une formation au rabais car, dira t-il, l’Excellence rime avec l’émergence.


Il a par ailleurs fait un clin d’œil à la femme gabonaise  par laquelle passe nécessairement le développement du Gabon. Il a ainsi souhaité une bonne fête des mamans aux femmes du Gabon à partir de celles de l’Ogooué Lolo. Le Chef de l’Etat a dit avoir foi en l’avenir de ce pays qu’il souhaite de tout son cœur émergent. Le séjour du Président de la République dans la province de l’Ogooué Lolo se poursuivra le mardi 31 mai 2011 par les localités de Lastourville et de Pana.

Source : Primature

lundi 30 mai 2011

LA FIRST LADY,SYLVIA BONGO ONDIMBA LANCE LA CAMPAGNE "TOUS UNIS POUR LA SANTER DE LA MERE ET DE L'ENFANT

La Première Dame, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA, a lancé le vendredi  27 mai 2011 , en sa qualité de Marraine de la Campagne pour l’Accélération de la Réduction  de la Mortalité Maternelle en Afrique (CARMMA),son programme « Tous Unis pour la Santé de la Mère et de l’Enfant ».


La CARMMA est en effet une initiative de l’Union Africaine visant à renforcer la mise en œuvre des engagements nationaux et internationaux pour promouvoir la santé maternelle, néonatale et infantile. Elle s’inscrit dans le cadre de la politique UA 2005 pour la promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs et du plan d’action de Maputo, que les ministres africains de la santé ont approuvé au Mozambique en septembre 2006.


A cette occasion, la Première Dame a annoncé sa contribution personnelle à la CARMMA à travers son programme « Tous unis pour la santé de la mère et de l’enfant ».

Le programme « Tous unis pour la santé de la mère et de l’enfant » prévoit la formation de 280 professionnels de santé dans l’ensemble des structures sanitaires, publiques et privées, du Gabon.


Ce programme vise à permettre aux femmes enceintes d’accoucher en toute sérénité dans les maternités,  grâce à leur prise en charge par des équipes professionnelles et dans des conditions d’hygiène et de sécurité appropriées.


La Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA a ainsi prévu la mise à disposition de 10.000 kits d’accouchement, de 10.000 moustiquaires et de 10.000 trousses médicales familiales à travers tout le pays.


Tous ces éléments s’inscrivent dans un programme à long terme qui vise à inciter les femmes et les  mères à prendre soin d’elles, de leurs bébés et de leur famille.



La cérémonie s’est conclue par la signature d’un accord de partenariat entre la Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA et les agences des Nations Unies.


L’OMS, l’UNICEF, l’UNFPA et l’ONUSIDA ont décidé de joindre leurs efforts à ceux de la Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA dans le cadre d’un partenariat stratégique pour la promotion de la Santé de la Mère et de l’Enfant au Gabon, et notamment la réduction de la morbidité et morbi-mortalité maternelle, infantile et infanto-juvénile.


Par ailleurs, toujours dans le cadre de son programme santé,  la Première Dame a tenu également à participer ce matin au lancement du 2ème symposium international dédié à la lutte contre la drépanocytose en Afrique Centrale organisé par le centre international de recherche médicale de Franceville (CIRMF) afin d’apporter son soutien aux chercheurs.


La  Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA, « pour la famille », a pour but de promouvoir la participation des jeunes et des la femmes au développement du Gabon. Elle agit dans trois domaines d’actions prioritaires : l’éducation de la jeunesse, les droits et la promotion de la femme et l’insertion des personnes fragilisées.



Sources:Cellule communication Première Dame

Logements sociaux : Le Premier Ministre Paul Biyoghé Mba tance Le Ministre Blaise Louembé

Devant la léthargie dans laquelle s’enlise le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Ecologie et du Développement durable, 18 mois après l’investiture du président de la République, chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, et malgré le gros budget de 58 milliards de francs cfa affecté à ce département au compte de l’exercice budgétaire 2010, le Premier ministre sait aujourd’hui que rien ne bouge de ce côté-là, a lancé un ultimatum de six mois au ministre de tutelle d’autant que les Gabonais en attendent beaucoup.


D’entrée de jeu, le ministre Blaise Louembé a décliné l’ordre du jour de la rencontre lequel portait sur deux points à savoir, entendre les responsables du ministère de l’Habitat sur les difficultés qu’il  connaît  dans le cadre de la mise en œuvre du programme de construction des logements au Gabon par rapport aux attentes du gouvernement et l’exposition des pistes de réflexions à proposer pour que quelque chose sorte de terre dans les meilleurs délais.


 ‘’Effectivement comme vient de le présenter le ministre de l’Habitat, je vous ai appelés pour vous dire que je ne suis pas content du tout parce que dans le programme économique du Chef de l’Etat, il y a plusieurs volets, mais surtout le logement. Parce qu’un homme qui n’a pas de logement a un manquement grave. Le logement est essentiel pour le développement de tout citoyen. C’est pour cela que le président de la République, a pris des précautions, après analyse froide de la situation, et examen de nos potentialités, a décidé qu’au cours de son mandat, on doit construire 5000 logements par an compris soit en logements soit en mise à disposition de terrains. Mais 5000 logements par rapport à la demande officielle ce n’est pas excessif d’autant que les propres chiffres du ministère présentent un besoin  total officiel exprimé de 200.000 logements’’, a indiqué Paul Biyoghé Mba.


‘’Faire 5000 logements par an ce n’est pas excessif par rapport à la demande globale. Mais  c’est déjà un signal fort. Pour cela que le Chef de l’Etat a pris des dispositions dans le budget de 2010 en privilégiant le secteur de l’Habitat auquel le gouvernement a consenti 40 milliards de FCFA en investissement. Lors du budget rectificatif de 2010, votre secteur a encore été privilégié parce qu’on a sécurisé ces 40 milliards de FCFA en y ajoutant 18. Ce qui revient à un budget d’investissement de 58 milliards’’, a poursuivi le Premier ministre, soulignant  l’importance et la priorité que le président Ali Bongo Ondimba et le gouvernement accordent à ce secteur. 


Malheureusement, 18 mois après la mise en route de la politique de l’émergence et après une analyse froide du Premier ministre, quand on regarde les routes aujourd’hui, il y a un gros frémissement. De même que dans le secteur de l’Energie où des choses se font partout à travers le pays pour augmenter les capacités de fournitures en eau pensant à pouvoir résorber progressivement le déficit existant.


‘’Mais quand on regarde l’habitat, soyons honnête, ça ne bouge pas. Or les demandent ne font que se multiplier.’’, a-t-il révélé sans jeter l’anathème sur personne, précisant que sa méthode est comme pour soigner un abcès, il faut inciser ; ça fait mal mais au moins on vide l’abcès et on se porte mieux après.


Aussi pour permettre aux Gabonais d’avoir une certaine traçabilité par rapport à ce dossier, le Premier ministre a-t-il convoqué le ministre de l’Habitat et ses différents techniciens afin qu’ils lui disent exactement ce qui ne va pas car, a-t-il estimé le Gabon ne manque ni d’espaces où construire des maisons ni de logistique ni de personnel  ni même de dispositif administratif dans ce secteur. Soit une autopsie nécessaire.


‘’Très franchement  moi je vous donne un semestre. Il faut qu’à la fin du mois de novembre les Gabonais aient des terrains, mais pas tous mais qu’il y ait un bon début d’attribution. Nous ne pouvons plus manquer le mois de juin et de juillet, en attendant la visibilité globale’’, a conclu Paul Biyoghé Mba.


Source : Primature

GABON.-POLITIQUE : Affaire Mba Obame, le CNC indigné par la diffusion d’un meeting sur TV+

  « L’affaire André Mba Obame » n’a pas fini de faire parler de lui. La dernière réunion plénière du Conseil national de la communication marque sa surprise et son indignation au sujet d’un meeting diffusé par TV+, propriété de M. Mba Obame. Dans le texte, le CNC « dit s’indigner de constater que la télévision privée TV+, qui sort d’une interdiction d’émettre de trois mois, persiste, selon le CNC, à couvrir les activités d’un parti politique dont l’acte de dissolution a été prononcé par le ministre de l’intérieure, allusion à l’Union Nationale dont André Mba Obame a été le secrétaire exécutif. Le samedi 14 mai dernier, les responsables de TV+ ont volontairement ouvert leur antenne aux dirigeants de l’ex-Union nationale. Meeting au cours duquel, différents intervenants ont appelé l’ancien secrétaire exécutif de l’ex-UN “Monsieur le président de la République”, tout en mettant solennellement en doute la nationalité du chef de l’Etat… »


Par ailleurs, dans la suite judiciaire de cette affaire, le procureur de la République adjoint mandaté par la chancellerie pour déposer la seconde convocation à comparaître devant les enquêteurs de la Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire (communément appelée B2) n’ont pu accéder au domicile de M. Mba Obame.


Papier d’angle


M. André Mba Obame a bien reçu la première convocation de la Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire. N’ayant pas déféré devant les enquêteurs, Mme Ida Reteno Assonouet, Garde des Sceaux, a publié un communiqué : « Le jeudi 19 mai 2011, des agents de DGCSM ont été mandatés par leur hiérarchie à l’effet de laisser à M. André Mba Obame une convocation l’informant de la tenue de son audition, fixée pour le vendredi 20 mai 2011 à 10 heures. Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux fait constater qu’en dépit de l’information qui lui a été portée dans les formes prescrites par la loi, M. André Mba Obame a refusé de déférer à la convocation pour les nécessités de l’enquête, qui attend d’être complétée pour son audition avant la présentation de l’entier dossier au parquet de la République. »
Signalons que le procureur adjoint chargé de remettre la deuxième convocation a été accueilli par un jet nourri de pierres lancées vraisemblablement par les partisans de l’opposant massés autour de sa villa. Le véhicule du magistrat a dû rebrousser chemin.


La présidence de la République a publié un communiqué fustigeant l’attitude de M. André Mba Obame. Extraits : « [AMO] se répand dans les médias nationaux et internationaux ainsi qu’auprès des chancelleries étrangères sur un rocambolesque et prétendu complot visant à attenter à sa vie et qui prendrait sa source à la présidence de la République […] Ce scénario sorti de l’imagination fébrile et schizophrène de M. André Mba Obame prêterait à sourire si les faits évoqués n’étaient aussi graves. La Présidence dénonce avec la dernière vigueur de tels propos dont l’objectif unique est d’offrir à leur auteur une nouvelle occasion de se donner en spectacle pour essayer vainement d’échapper à la justice de son pays. »


Pour sa part, M. André Mba Obame informe l’opinion du « complot qui avait été fomenté par le pouvoir pour procéder à son arrestation, voire son élimination physique. Douze jours plus tard, le pouvoir de fait se met enfin en devoir d’y répondre. Cette réponse tardive, décalée et inappropriée montre son embarras et sa difficulté à contredire au fond les imputations révélées. Si l’histoire politique du Gabon n’avait pas dans ses lignes les assassinats ou disparitions suspectes de plusieurs de ses fils, les révélations qui sont ici maintenues pourraient paraître douteuses. Mais la seule évocation des noms de Germain Mba, Ndouna Depenaud, Djoué Dabany, Doukakas Nziengui, Joseph Rendjembé et bien d’autres plus récemment suffisent à rappeler aux Gabonais une pratique bien connue des faucons de ce régime. Ce communiqué est une diversion. Il révèle en réalité sa fébrilité, ses mensonges, ses contradictions et ses renoncements. »

Source : www.ùmazleck.info, mai 2011

vendredi 27 mai 2011

La Confédération Africaine de Football Affiche Satisfaction et Assurance Après la Visite desChantiers Gabonais de la CAN 2012

La mission technique de certification de la Confédération africaine de football, conduite par son 2è vice-président, le Guinéen Almamy Kabélé Camara, a quitté Libreville où elle séjournait depuis le 22 mai dernier. Elle s’est déclarée satisfaite de l’évolution de l’ensemble des chantiers retenus pour abriter la 28ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de football, organisée par le Gabon et la Guinée-Équatoriale.

 
A Libreville depuis le 22 mai dernier où elle a procédé tout au long de son séjour aux missions d’inspection sur l’avancée des différents chantiers entrepris pour abriter la 28ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN 2012) que le Gabon et la Guinée-Equatoriale co-organisent, la mission d’experts de la Confédération africaine de football (CAF), conduite par le Guinéen Almamy Kabélé Camara, son 2è vice-président, s’est dite satisfaite de l’évolution des chantiers.



A Libreville, la mission a tour à tour visité le stade de la coopération sino-gabonaise d’Angondjé, les stades d’entrainement, l’Institut de la jeunesse et des sports (INJS), les résidences de la Can, les hôtels Laiico et Méridien, la salle de l’Assemblée générale de la Caf à la cité de la démocratie, le centre hospitalier universitaire d’Angondjé, de l’Institut de cancérologie de Libreville et des installations fixes et mobiles de l’hôpital d’instructions des armées de Libreville. En ce qui concerne la province du Haut Ogooué, la délégation de la Caf s’est rendue à Franceville, Moanda, Ngouoni et Bongoville.

A l’issue de cette tournée d’inspection, le vice-président de la Caf s’est dit satisfait de l’état général de l’avancement des différents chantiers devant abriter ce grand événement du football continental.
 

«Nous sommes satisfaits de l’état d’avancement des travaux de la Can 2012. Nous avons visité les infrastructures sportives, médicales, ferroviaires, routières et hôtelières à Libreville et à Franceville. A l’issue de cette visite d’inspection, nous pouvons dire qu’il y a une lisibilité nette de l’ensemble des chantiers. Dans trois mois, nous sommes convaincus qu’à ce rythme, les travaux seront achevés», a indiqué le vice-président de la Caf au cours d’une conférence de presse le 25 mai.

Almamy Kabélé Camara n’a pas manqué de féliciter le Gabon pour son esprit d’initiative, notamment sur le plan sanitaire avec son hélicoptère médicalisé, qui fait du Gabon, le premier pays à mettre un tel engin à la disposition de la compétition.

«Nous avons été agréablement surpris par l’offre d’hélicoptère médicalisé. Les deux appareils ont cet avantage de transporter en moins de cinq minutes des blessés jusqu’aux différents hôpitaux de la place. C’est donc un plus pour le Gabon», a poursuivi le vice-président de la Caf.

S’agissant du stade Omnisport président Bongo qui n’a pas été visité par les experts de la Caf lors de ce séjour à Libreville, Almamy Kabélé Camara a expliqué : «nous l’avons déjà visité par le passé. A ce jour, les travaux sont réalisés à hauteur de 47%. Ce fait, selon les entreprises adjudicataires, est consécutif au retard accusé dans l’acheminement du matériel en provenance de l’étranger».

«Au niveau du Gabon, les stades d’entrainement et les hôtels sont quasiment prêts. Le stade de l’Amitié est prêt à 83%. Dans cinq jours le gazon sera posé. A Franceville, le stade avance également à pas de géant. Jusqu’à ce jour, les délais ont été respectés. Et nous pensons donc qu’au plus tard au mois d’octobre les travaux seront livrés conformément au cahier de charge de la Caf.

Nous n’avons donc aucune raison de croire que la Can n’aura pas lieu au Gabon ou en Guinée-Equatoriale», a-t-il ajouté avant de conclure par des remerciements à l’endroit des présidents du Gabon et de la Guinée-Equatoriale et des deux les deux comités d’organisation, même s’il a déploré l’invisibilité d’un effort au niveau de l’Internet haut débit au Gabon. 

Auteur:UJPDG-FRANCE
Sources:GABONECO

Gabon: l'étrange stratégie de Mba Obame

Le principal adversaire du président gabonais Ali Bongo est sous la menace d'un procès pour «haute trahison». Le pouvoir reproche à André Mba Obame, ancien baron du régime au Gabon, de s'être autoproclamé président. 
André Mba Obame à Libreville le 4 mai 2011. WILS YANICK MANIENGUI/AFP


A quand le prochain épisode du feuilleton dont André Mba Obame, dit «AMO», est le héros? Le principal opposant au président gabonais Ali Bongo, dont il fut pendant 25 ans un ami très proche, fait à lui seul l’actualité du Gabon depuis bientôt deux ans. Dernier événement en date: la levée par l’Assemblée nationale, le 5 mai 2011, de son immunité parlementaire, qui donne la possibilité aux autorités de lancer une procédure judiciaire contre lui. Mba Obame, 54 ans, pourrait bien être poursuivi pour haute trahison.

Son fait d’arme du 25 janvier dernier n’a pas plu: inspiré par la crise ivoirienne et la révolution tunisienne, il s’était autoproclamé président du Gabon, avant de se réfugier aussitôt avec son «gouvernement» dans les locaux du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), à Libreville. Son parti, l’Union nationale (UN), avait été dissout deux jours plus tard pour «non-respect des principes démocratiques, atteinte à la forme républicaine de l'Etat, atteinte à la souveraineté nationale, et trouble à l'ordre public».

Alors qu’il avait jusque-là évité d’évoquer publiquement son ex-ami, Ali Bongo avait sèchement commenté son coup d’éclat:

«Je préfère être un amateur de la politique qu'un professionnel du ridicule.»
L’ONU avait dû jouer la médiatrice pour obtenir qu’AMO quitte librement ses locaux au bout d’un mois.

Ancien cacique du régime Bongo

Mba Obame n’a pas toujours été opposant —loin de là. C’est en militant activement, lorsqu’il était étudiant à Paris, au sein du Mouvement de redressement national (Morena, à l'époque un mouvement d'opposition) de son oncle Paul Mba Abessole alors en exil, qu’il a été remarqué par Omar Bongo. De retour au Gabon en 1984, muni d’un doctorat en sciences politiques, il est happé par le régime: à 27 ans, il intègre le cabinet du président, auprès duquel il se rend peu à peu indispensable.

«Pendant 25 ans, j’étais à côté (de Bongo), de jour comme de nuit», dira-t-il plus tard.

C’est lui qui a œuvré au ralliement au pouvoir de Mba Abessole, alors premier opposant à Bongo. En échange de sa fidélité, AMO a été ministre de 1997 à 2009.

Tout le monde, cependant, ne garde pas un bon souvenir de son passage dans les arcanes du pouvoir. Ses détracteurs lui reprochent notamment d’avoir été un ministre de l’Intérieur particulièrement dur. Fin 2008, il avait fait arrêter plusieurs figures de la société civile, sous un drôle de prétexte: il les accusait de détenir une lettre ouverte, écrite par un Gabonais vivant en France et réclamant la transparence financière à Bongo. Inculpés pour «détention d’un document en vue de sa diffusion pour déstabiliser l’Etat», les accusés avaient été mis en liberté provisoire au bout d’une dizaine de jours de garde à vue et de prison (PDF), sur ordre de Bongo. D’autres de ses contempteurs ont surnommé Mba Obame le «prince des ténèbres», estimant qu’il a été «de tous les coups tordus du régime».

Selon un conseiller à la présidence, «il faisait allumer un feu» en incitant les syndicats à faire grève, «et après, il allait voir le président et disait: "Je connais les meneurs, je peux l'éteindre"». Bongo lui donnait alors beaucoup d’argent pour régler le prétendu problème. Dans les coulisses du pouvoir, il se dit aussi que Mba Obame est allé jusqu’à tenter de vendre l’île de Mbanié à la Guinée équatoriale. Cette île est l'objet d’un contentieux territorial entre le Gabon et ce pays frontalier.

Le duo qu’il a longtemps formé avec Ali Bongo, dont il a été le témoin à son mariage en 2000, a aussi été critiqué. Certains assurent qu’il a été le «mauvais génie» d’Ali. Tous deux ont en tout cas mené un mouvement réformateur au sein du parti présidentiel, le Parti démocratique gabonais (PDG), qui a poussé vers la sortie et mécontenté plusieurs de ses barons. Sous la pression de ce tandem de «rénovateurs», le cacique Zacharie Myboto avait par exemple démissionné du gouvernement en 2001.

La rupture avec son ami Ali

C’est la maladie puis la mort d’Omar Bongo, en juin 2009, qui ont séparé ces «frères siamois» et marqué le début de la saga AMO. Comme Ali, Mba Obame s’est lancé dans la course à la présidence, mais en «candidat indépendant».

Peu d’observateurs lui donnaient alors une chance de faire jeu égal avec Bongo, celui-ci ayant le soutien de la puissante machine électorale du PDG.

Appuyé en coulisses par le président équato-guinéen, AMO a déjoué les pronostics: peu à peu, il est parvenu à s’allier à plusieurs autres présidentiables pour devenir le seul candidat de poids originaire de l’aire culturelle fang, qui représente au moins un tiers de la population. Grâce à de multiples coups médiatiques, il a aussi réussi le tour de force d’incarner, aux yeux de beaucoup de Gabonais, une alternance au pouvoir de la famille Bongo, dont il a pourtant longtemps et largement bénéficié.

« Moi, André Mba Obame, grand baron parmi les grands du système, je me mets à genoux devant vous pour demander pardon», a-t-il lancé un jour à la foule lors d’un meeting.

Souvent habillé de blanc, il se comparait alors à Moïse (PDF) quittant la cour du Pharaon (Omar Bongo) pour libérer son peuple (les Gabonais).

Tout au long de la campagne, il n’a cependant jamais cité le nom de son principal adversaire, Ali Bongo. «C’est parce que même derrière la compétition politique, il y a le respect», expliquait-il à l’époque. Beaucoup de Gabonais ont longtemps pensé que les deux hommes allaient se rabibocher une fois l’élection passée, certains imaginant même qu’ils faisaient semblant d’être brouillés pour mieux torpiller la candidature de l’opposant de longue date au régime, Pierre Mamboundou. Mais après que la victoire a été définitivement attribuée à Bongo, à l’issue de nombreux tripatouillages de part et d’autre, de manifestations et de violences, rien ne s’est passé: les deux anciens amis ne se sont pas retrouvés.

Une stratégie illisible

«Mba Obame est allé trop loin, Ali ne veut plus entendre parler de lui», ont confié des proches du nouveau président, affirmant même qu’il avait tenté d’empoisonner ce dernier en 2009. La stratégie de Mba Obame, revendiquant toujours la victoire à la présidentielle, mais rétrogradé de la deuxième à la troisième place par la Cour constitutionnelle après l’examen du contentieux électoral, et visiblement peu à l’aise dans son nouveau rôle d’opposant, est devenue obscure, à l’instar de sa grève de la faim d’octobre 2009 qu’il a faite… chez lui.

Aujourd’hui, c’est AMO qui accuse le régime d’avoir cherché à l’assassiner le jour de la levée de son immunité de député. A propos de cette dernière, il s’est moqué en déclarant:
«En tant que président élu, je n’ai (de toute façon) plus d’immunité parlementaire.»

L’ancien tout puissant ministre de l’Intérieur, qui, s’il avait eu la patience d’attendre, pouvait espérer bousculer le pouvoir lors des législatives de 2012, va-t-il finir devant un tribunal? Même s’il agace, ce n’est pas sûr: il compte toujours de nombreux partisans que les autorités n’ont pas intérêt à s’aliéner.

Le monde politique gabonais possède aussi d’autres ressources que la justice pour dénouer les crises: le clientélisme et les nombreux liens familiaux unissant opposants et dirigeants permettent de renverser toutes les situations. La relation entre Myboto et Mba Obame en est la preuve: en 2010, AMO a fondé l’Union nationale avec Myboto, qu’il avait pourtant férocement combattu dix ans plus tôt.
«Lorsqu'il dit immobilisme, je pense à Myboto, quand il dit décrépitude, je pense à Myboto, quand il dit gabegie je pense encore à Myboto», avait-il notamment écrit dans son petit ouvrage Réponse à une imposture, paru en 2005.

C’est désormais Myboto, dont un gendre est le frère de la ministre de la Communication, qui prend, en tant que président de l’UN dissoute, la défense de son ancien bourreau:

«M. Mba Obame n'a pas commis des délits qui relèvent du droit commun», a-t-il déclaré le 10 mai dans une conférence de presse, en allusion à son autoproclamation.

Toutefois, l’entêtement d’AMO pourrait bien pousser Ali Bongo à aller jusqu’au bout de sa logique judiciaire afin de lui donner une leçon, quitte à l'amnistier ensuite sous certaines conditions.

Fanny Pigeaud

 



jeudi 26 mai 2011

Paul Biyoghé Mba tape du poing sur la table

 
Au cours de la séance de travail qu’il a eue avec le ministère de l’Habitat, du Logement, de l’urbanisme, de l’Environnement et du Développement durable, le 25 mai 2011 à son cabinet de travail, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Paul Biyoghé Mba a sommé les responsables de ce département de tout faire et dans un délais de six mois, pour donner une lisibilité sur la politique de l’Habitat du gouvernement et ce, par rapport aux 5000 logements par an promis par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Autour de ses principaux collaborateurs et face au Chef du Gouvernement, Blaise Louembé, nouvellement arrivé à la tête de ce département ministériel, a planté le décor en disant au premier ministre que son équipe et lui, étaient résolument disposés à apporter des éclaircissements sur les différents problèmes qui minent l’habitat au Gabon.



Prenant la parole à son tour, Paul Biyoghé Mba n’est pas allé par le dos de la cuillère pour sermonner  le département de l’habitat afin que le programme de logement préconisé par le Chef de l’Etat soit respecté dans les délais requis. «  Lors du vote du budget de 2010 », a dit le Premier Ministre, «  le département de l’Habitat avait comme budget d’investissement, une enveloppe de 40 Milliards de FCFA. Et au titre du budget rectificatif de cet exercice, il a été ajouté 18 Milliards de FCFA supplémentaires afin d’accélérer le processus de construction des logements suivant la promesse faite par le Chef de l’Etat »

Paul Biyoghé Mba s’est dit par ailleurs extrêmement choqué de la non réalisation du plan de logement du gouvernement avec autant de moyens financiers. C’est finalement un budget revu à la hausse de 58 Milliards de FCFA qui a été alloué à ce secteur, considéré comme vital par le Gouvernement. «  Un homme sans maison est presque sans vie et sans considération dans la société » a déclaré le Premier Ministre.

Le Chef du Gouvernement a expliqué qu’au même titre que l’Education, la route et la Santé, le logement avait une place de choix dans les priorités du Gouvernement de la République. Aussi, il ne comprend pas pourquoi dans ces différents secteurs et dans les infrastructures sanitaires, les choses puissent bouger. Paul Biyoghé Mba estime qu’en proposant de mettre à la disposition des concitoyens 5. 000 logements par an sur les200. 000 nécessaires, Ali Bongo Ondimba savait que l’Etat en avait les moyens et cela n’est nullement excessif.

Il faut uniquement de la volonté des uns  et des autres à faire bien leur travail. Le Premier ministre s’est d’autant étonné de cette léthargie dans l’exécution du programme de logement alors même que ce ne sont ni les espaces, encore moins les moyens qui font défaut à l’Etat. Pour lui, les différents opérateurs économiques intéressés par le secteur des TP. Et bâtiment aimeraient avoir des terrains en état de mise en valeur.

Or, il ressort que le département  de l’Habitat brillerait par une somnolence qui ne dit pas son nom. D’où l’appel de Paul Biyoghé Mba à Blaise Louembé et ses collaborateurs afin de changer de fusil d’épaule.

Le Chef du Gouvernement a aussi fait remarquer qu’en l’état, si rien n’est fait, les populations n’attendront plus  le langage des politiciens et auront alors raison de manifester leur ras-le bol. « Plus le temps passe, plus les demandes en logements et terrains viabilisés s’accroissent » a fait remarquer Paul Biyoghé Mba.

Avant de clore son propos, le Chef du Gouvernement a refixé les objectifs de son cabinet en matière d’habitat en donnant une période de 6 mois ; c'est-à-dire vers fin octobre 2011 au département concerné pour faire bouger les choses et rattraper ainsi le retard accusé dans ce domaine.

Blaise Louembé et ses collaborateurs sont désormais dos au mur et face à leurs responsabilités face à ce qui est désormais comme un véritable défi à relever.





L’axe Libreville-Londres renforcé

En recevant en audience le 24 mai 2011, l’Ambassadeur de la Grande Bretagne au Gabon, S.E. Bharat Joshi, le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba réaffirmait ainsi, sa détermination et sa volonté de renforcer la coopération entre Londres et Libreville.
Au cours de cet entretien, les deux personnalités, tout en passant en revue l’amitié qui existe depuis belle lurette entre les deux peuples, ont insisté sur la nécessité de renforcer la coopération Nord-Sud dans les domaines de l’économie et de la défense. Le secteur environnemental qui occupe aussi une place de choix dans les relations entre Londres et Libreville a été également abordé.

Outre ce pan de la coopération et sachant que le Gabon devra bientôt assurer la présidence du Conseil de sécurité de l’O.N.U en tant que membre non permanent, les questions relatives à l’actualité internationale ont retenu l’attention et fait également l’objet de d’échange entre le chef de l’Etat et son hôte. C’est notamment le cas des crises Soudanaise et Libyenne.

Il faut dire que, lors de son récent voyage à Londres, Ali Bongo Ondimba avait évoqué, avec le Vice-premier ministre britannique, Nick Clegg et le Secrétaire aux Affaires étrangères, William Hague d’un besoin pressent du renforcement de la coopération entre les deux pays. Il en avait également été de question lors de la rencontre avec le Prince Charles. La Grande Bretagne siège au Conseil de sécurité des Nations Unies en tant que membre permanent.

mercredi 25 mai 2011

Réaction du gouvernement dans l'affaire Mba Obame

Le gouvernement gabonais a vigoureusement réagi vendredi soir suite au refus de l'opposant André Mba Obame de se présenter dans la matinée dans les locaux de la contre ingérence où il devait être auditionné suite à son auto investiture en qualité de chef de l'Etat le 25 janvier dernier et la formation d'un gouvernement parallèle.
Voici le texte intégral du communiqué du ministre de la Justice, garde des sceaux :
« Le principe de précaution que le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux s'est attaché à observer autour des grandes questions d'actualité, conduit ce jour à informer l'opinion sur les derniers développements de l'affaire MBA OBAME.



Le jeudi 19 mars 2011, des agents de la Direction Générale de la Contre Ingérence et de la Sécurité Militaire ont été mandatés par leur hiérarchie, à l'effet de délaisser à monsieur André MBA OBAME, une convocation l'informant de la tenue de son audition, fixée pour le vendredi 20 mai 2011 à 10 heures.
Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux fait constater, qu'en dépit de l'information qui lui a été portée dans les formes prescrites par la loi, monsieur André MBA OBAME a refusé de déférer à la convocation, pour les nécessités de l'enquête, qui attend d'être complétée par son audition, avant la présentation de l'entier dossier au Parquet de la République.

Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, dépositaire au premier rang de l'action publique, rappelle que tout fait portant atteinte à l'ordre public conduit ses auteurs à en répondre devant les juridictions compétentes.
Sous la foi du principe qui proclame que la loi est égale pour tous, selon qu'elle protège ou qu'elle réprime, le Ministre de la Justice invite le Parquet de la République à instruire les officiers de police judiciaire, à réitérer la convocation à l'endroit de monsieur André MBA OBAME, afin qu'il soit librement entendu sur les faits qui lui sont reprochés.

Prenant l'opinion nationale et internationale à témoin, sur les conséquences pouvant résulter des refus répétés par monsieur André MBA OBAME de coopérer aux nécessités de l'enquête, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux rappelle, afin que nul n'en ignore, qu'au sein de l'Etat de droit, force reste à la loi.

Fait à Libreville le 20 mai 2011
Le Ministre de la Justice
Garde des Sceaux

Ida RETENO ASSONOUET

mardi 24 mai 2011

En Exclusivité Pour Vous, les Images des Chantiers en Construction de la CAN 2012

L'UJPDG-FRANCE a l'honneur de vous offrir des images de nos stades actuellement en construction et devant abriter les matchs de la CAN 2012 que le Gabon co-organise avec la Guinée Equatoriale.


 
Images: Michel OGANDAGA

lundi 23 mai 2011

Le Gabon présidera le Conseil de Sécurité des Nations Unies en juin

 
 
Le Gabon prendra la présidence du Conseil de Sécurité des Nations Unies pendant tout le mois de juin 2011. Membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU pour une durée de deux ans, le Gabon joue un rôle grandissant dans la diplomatie mondiale.
Retour sur les grandes dates de la coopération du Gabon et des Nations Unies depuis l’Accession du Président Ali Bongo Ondimba à la Magistrature Suprême :
  • 2 mars 2011 : Inauguration du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (ONUCA) ;
     
  • 24 et 25 février 2011 : Participation du Président au Sommet tripartite Gabon - ONU - Guinée Équatoriale sur l’Ile Mbanié à New York ;
     
  • Décembre 2010 : Adoption par les Nations Unies d’une résolution portant création de la Journée Internationale de la Veuve, qui sera fêtée tous les 23 juin, à l’initiative de la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba ;
     
  • Décembre 2010 : Participation du Président à la Conférence sur le climat de l'ONU à Cancun ;
     
  • Octobre 2010 : Participation du Président à la Conférence des Parties à la Convention sur la Diversité Biologique de Nagoya ;
     
  • Septembre 2010 : Participation du Président à la Conférence de haut niveau de l’ONU sur la biodiversité à New-York ;
     
  • 1er juillet 2010 : Visite au Gabon du Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki Moon ;
     
  • Mai 2010 : Participation du Président à la Conférence Internationale d’Oslo sur la déforestation et le climat ;
     
  • Mars 2010 : Présidence gabonaise du Conseil de Sécurité ;
     
  • Décembre 2010 : Participation du Président au Sommet de Copenhague sur le climat ;
     
  • Novembre 2009 : Participation du Président au Sommet mondial sur la Sécurité Alimentaire de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) à Rome.

source : http://www.presidentalibongo.com/