jeudi 28 mars 2013

Le Gabon dit non à la criminalité !


Alors qu'une campagne est en cours dénonçant une recrudescence des crimes rituels dans notre pays, il nous faut rappeler que c'est un sujet qui doit être abordé avec précaution, et surtout qui ne doit faire l'objet d'aucune récupération politique comme certains tentent de le faire.

En effet, la question est très délicate au niveau de l’opinion publique nationale. C'est la vie de nos compatriotes, souvent jeunes, qui est concernée, et ces actes de violence ne peuvent qu'être condamnés de manière unanime.

Un crime est un crime et les pouvoirs publics gabonais mènent un combat sans répit contre toute forme de criminalité, pour garantir la sécurité des biens et des personnes sur tout le territoire national !

La criminalité au Gabon, dont les statistiques existantes n'indiquent aucunement une hausse, est au centre des préoccupations des services de sécurité, dont les moyens ont d'ailleurs été renforcés. Ceux-ci remplissent leurs missions avec la diligence et la discrétion nécessaires jusqu'à l'aboutissement des enquêtes.

Qu'on se le tienne pour dit, les forces de l'ordre et de sécurité et la Justice gabonaise ne baisseront pas les bras face à la criminalité quels que soient  les mobiles et motivations. Elle traitera chaque cas selon les règles de l'art pour arrêter les acteurs, exécutants, complices, donneurs d'ordre quels qu'ils soient.

Il nous faut d'ailleurs rappeler que l’immunité parlementaire d’un Sénateur mis en cause a été levée afin que la Justice puisse suivre son cours. Nul n'est et ne sera au dessus de la loi !

Les enquêtes se poursuivent et certaines ne tarderont sans doute pas à aboutir. Car, encore une fois, c'est le Gabon tout entier qui s'unit contre tous les crimes quels qu’ils soient!

mercredi 27 mars 2013

Audiences du Président Ali Bongo Ondimba et du Roi du Maroc, Mohammed VI


 Mercredi 27 mars 2013. C’est une coopération fort fructueuse qui continue à se développer, au fil des ans, entre le Gabon et le Maroc. La visite de plus de 48 heures du roi Mohammed VI à Libreville a été une opportunité de plus d’en avoir la certitude, avec, notamment la signature de six accords touchant à des secteurs aussi variés que la santé, la répression des fraudes, la protection civile ou les technologies de l’information.

C’est dans ce cadre que les ministres marocains de la Santé et de l’Intérieur ont été reçus au palais de la présidence de la République par le chef de l’Etat. Le premier, El Houssaine Louardi, qu’accompagnait son homologue gabonais, le Pr Léon Nzouba, est allé exposer au président Ali Bongo Ondimba les points clés de cette nouvelle dynamique dans le domaine sanitaire entre Libreville et Rabat. Un accent particulier sera mis sur le partenariat public/privé, les ressources humaines étant désormais privilégiées à travers des échanges, des stages et des travaux qui concerneront les étudiants, les experts et les chercheurs des deux pays. Certains établissements gabonais, à l’instar de l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS), bénéficieront d’un appui plus soutenu des professionnels qui exercent dans des structures de renom au Maroc comme l’Institut national de l’administration sanitaire (INAS).

Quant au ministre délégué de l’Intérieur, Cherki Drais, il a commencé à explorer les pistes qui permettront à son pays d’apporter une assistance ciblée au ministère que dirige Jean-François Ndongou. Les deux hommes ont à cœur de développer une synergie en matière de lutte contre la criminalité, le terrorisme, la drogue, le trafic de l’ivoire… Une telle ambition passe un déploiement de moyens spécifiques exigeant l’acquisition de nouvelles technologies et compétences. Dans cette optique, la création d’une académie de police au Gabon est une initiative salutaire à laquelle les Marocains apporteront leur expertise.

Pour sa part, le roi Mohammed VI a reçu dans l’après-midi au salon marocain du palais Rénovation plusieurs personnalités gabonaises, notamment les présidents du Sénat, Mme Rose Francine Rogombé, et de l’Assemblée nationale, M. Guy Nzouba Ndama. Ces audiences ont été suivies de l’entretien accordé au Premier ministre Raymond Ndong Sima et enfin de la rencontre entre le roi, l’imam Ismaël Océni Ossa et M. Ali Akbar Onanga y’Obegue, respectivement président du Conseil supérieur islamique au Gabon et conseiller spécial du Raïs. Au menu : des questions portant, entre autres, sur la coopération parlementaire, l’économie et les affaires religieuses.

Source: legabon.org

jeudi 21 mars 2013

Le Président gabonais à l'écoute des étudiants !

Le Président Ali Bongo Ondimba s’est rendu hier à l’université Omar Bongo, où il est allé s’imprégner des réalités qui y prévalent, au moment même où une grève des étudiants et des enseignants et chercheurs paralyse les cours.

A l’Université Omar Bongo, le Président de la République a été accueilli par une foule d’étudiants heureux de cette visite. Cette rencontre, totalement inopinée, a été l’occasion pour les étudiants et leur hôte de s’exprimer en toute franchise et liberté.

Ainsi, après avoir écouté le représentant des étudiants, qui a posé les problèmes auxquels lui et ses condisciples sont confrontés, notamment les conditions d’octroi de leur bourse d’études, la présence à l’entrée du campus universitaire d’une escouade de gendarmes, la difficulté d’obtenir des stages en entreprise et celle liée à l’application du système LMD (Licence, Master, Doctorat), le Chef de l’Etat a réagi en annonçant des mesures très fortes.


Il a ainsi  informé les étudiants qui l’ont chaleureusement acclamé, le rétablissement de toutes les bourses d’études jusqu’alors suspendues, une annonce qui annule implicitement les mesures impopulaires antérieures dont la plus décriée était liée à la limitation à 25 ans de l’âge des bénéficiaires de cette aide financière, au lieu de 27.

Le Chef de l’Etat a promis également de « regarder les autres problèmes en profondeur », estimant que ceux-ci  se posaient « déjà avant que beaucoup d’entre vous, disait-il en direction des étudiants, soient  nés. Trente ans après, ces problèmes se posent toujours et méritent de trouver une solution ».

Les cours sont suspendus à l’Université Omar Bongo de Libreville depuis le 4 février dernier. Outre les étudiants, les enseignants expriment également des revendications liées au paiement des primes promises par le Président de la République.

A ce sujet, le Premier Ministre, Raymond Ndong Sima, avait annoncé une augmentation de 200 000 francs dans le salaire des enseignants et chercheurs. Mais ceux-ci, à travers leur Syndicat, le SNEC, ont annoncé préférer  une valorisation s’appuyant sur le plan de carrière de chacun d’entre eux.


Au terme de sa visite, le Chef de l’Etat a accepté une invitation des étudiants à dîner au restaurant du campus universitaire.

mercredi 13 mars 2013

Signature de plusieurs accords entre l’Institut Pasteur et le Gabon




 Plusieurs conventions de partenariats scientifiques entre le Gabon et la fondation française Institut Pasteur ont été signées lundi 11 mars dernier à Libreville. Ces accords portent sur le financement de la lutte contre la tuberculose, l’apparition de la vie sur terre et une étude de l'ADN des ethnies gabonaises.

Après le lancement à la fin du mois de janvier de son Géoportail et la signature de la licence Spot-Afat, qui reconnaît la qualité des informations traitées et fournies par l’Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observations Spatiales (AGEOS), le Gabon désormais ouvert à la science, vient de franchir un nouveau cap dans ce sens.

En effet, déterminé à devenir un pôle scientifique majeur au niveau régional, le gouvernement gabonais a conclu lundi dernier à Libreville avec la Fondation française Institut Pasteur, plusieurs conventions de partenariats scientifiques pour soutenir des études sur la lutte contre la tuberculose, des recherches sur l'apparition de la vie sur Terre et une étude de l'ADN des ethnies gabonaises.

La signature de ces conventions, une première entre le Gabon et l’Institut Pasteur, offre au pays le privilège de bénéficier de plusieurs avantages. D’abord dans la lutte contre la tuberculose, lesdits accords consentent la mise en place d’un programme de recherche sur la résistance de la maladie aux antibiotiques, la construction d'un laboratoire et l'ouverture de plusieurs centres de diagnostic et de traitement au Gabon.

Bonne nouvelle pour le Gabon qui pourra enfin offrir de meilleurs traitements aux porteurs de plus en plus nombreux, de cette infection. Selon des statistiques publiées en mars 2007 par le ministère gabonais de la Santé, le Gabon compterait environ 385 cas pour 100.000 habitants, et un taux moyen national légèrement plus élevé que la moyenne régionale de 4,9%, selon les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Ces conventions prévoient également la poursuite des travaux de recherches autour de fossiles découverts en 2008 à Franceville dans la province du Haut-Ogooué. Découvertes révélant l'existence d'une forme de vie multicellulaire à 2,1 milliards d'années, mais toujours contestées par la communauté scientifique.

Ces conventions permettront enfin de mener une grande étude dite "génomique" sur les populations gabonaises. Elle consistera à collecter et à analyser l'ADN des différentes ethnies du Gabon pour mieux connaître leurs parcours migratoires. Car, selon le Pr Daniel Franck Idiata, Commissaire Général du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CENAREST), la génétique qui est une science exacte, permettra de connaître ce qu’ont été les populations gabonaises il y a 1000 ou 2000 ans.

Une initiative louable. A condition que ces têtes bien pensantes venues d’ailleurs, ne s’approprient pas par la suite, les résultats et retombées des recherches qui seront
effectuées en terre gabonaise en collaboration avec nos chercheurs.

Souce: Gaboneco.com

mardi 12 mars 2013

Gabon : TI en phase avec les perspectives de bonne gouvernance

Ai-Gabon -- Une délégation gabonaise, conduite par le ministre de l’Economie Luc Oyoubi , a  récemment séjourné dans la capitale allemande, où elle a eu une séance de travail avec le directoire de Transparency International (TI), selon un communiqué de presse présidentielle.


Cette séance de travail  avec le directoire de Transparency International, afin de partager avec lui, les réformes engagées par le gouvernement gabonais dans la perspective de la consolidation de la transparence et de la bonne gouvernance dans les secteurs clés de l’économie, rapporte le communiqué.

La délégation gabonaise et le directoire exécutif de l’OING Transparency International ont échangé leurs vues sur les différents mécanismes permettant d’impulser de manière plus efficace la bonne gouvernance à tous les secteurs clés de l’économie. Trois temps forts ont marqué cette séance de travail entre les deux parties, informe le communiqué.

Selon le communiqué, une présentation du Gabon a d’abord été faite devant les responsables de Transparency International, portant sur les réformes majeures, les acquis et les perspectives de développement. Une démonstration axée essentiellement sur les volets économiques et judiciaires.

Au plan économique, le ministre de l'Economie Luc Oyoubi a dressé un état des lieux de la gestion économique et financière, avec un accent particulier mis sur un objectif stratégique : celui de porter la gouvernance économique du pays au niveau des meilleurs standards internationaux, restitue la source.

Cette présentation a eu le mérite de recentrer le débat autour d'une question clé : les efforts consentis par le gouvernement pour assainir l'économie et rendre le climat des affaires plus propice aux nouvelles ambitions de développement (différents textes et lois en cours de vote, code des investissements miniers, des hydrocarbures, des marchés publics, fiscal et douanier, etc.)

Autant d'éléments qui témoignent de la convergence de vues entre les deux parties et de leur engagement à collaborer pour une meilleure transparence et une effective prospérité partagée, vœux chers au Président de la République, Ali Bongo Ondimba
.


Africa-Info

vendredi 8 mars 2013

La Coupe du monde de taekwondo par équipes aura lieu à Libreville en novembre 2013 !

 



Ces derniers jours, le taekwondo gabonais a encore fait parler de lui aux quatre coins du monde. En effet, l’athlète Anthony Obame a remporté triomphalement l’US Open à Las Vegas dans la catégorie des lourds (+87 kg). Pendant ce temps-là, le pays s’apprête à organiser, à Libreville, la Coupe du monde de la discipline par équipes du 28 au 30 novembre prochain. Une première sur le sol africain !


Le football est, sans aucun doute, le sport collectif le plus apprécié et suivi par la population gabonaise. Néanmoins, depuis quelques mois, un sport de combat réunit tous les suffrages : le taekwondo. Les images d’Anthony Obame embrassant la première médaille olympique de l’histoire du sport gabonais (médaille d’argent) resteront à jamais gravées dans la mémoire collective.

Plus de 6 mois après cet exploit, l’athlète de 23 ans a refait parler de lui en remportant le week-end du 24 février 2013 l’US Open à Las Vegas. Cette très belle performance réalisée dans la catégorie des lourds (+87 kg) prouve qu’il compte parmi les meilleurs mondiaux. Prochaine étape pour Anthony Obame : l’Open de Belgique les 6 et 7 avril prochains.

La Coupe du monde par équipes à Libreville

Mieux encore : le peuple gabonais va avoir le privilège d’assister du 28 au 30 novembre 2013 à la Coupe du monde de taekwondo par équipes.

En effet, suite au désistement du Sénégal, le pays s’est porté candidat à l’organisation de cette compétition majeure il y a quelques semaines. Ce sera la première fois de l’histoire de la discipline qu’une Coupe du monde par équipes se déroule en Afrique.

En attendant la nomination prochaine d’un nouveau président de la Fédération gabonaise qui prendra les rênes de l’organisation, voilà une bonne nouvelle qui prouve que le taekwondo s’est fait une place au soleil !



vendredi 1 mars 2013

Fespaco 2013 : le festival panafricain célèbre les 50 ans du cinéma gabonais

 


Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco) se déroule à Ouagadougou du 23 février au 3 mars 2013. L’occasion pour le cinéma gabonais qui a fêté ses 50 ans d’existence d’être mis en lumière : le pays est l’invité d’honneur de cette 23ème édition. 

 
Le cinéma gabonais est un jeune quinquagénaire qui ne fait pas son âge. Depuis 1962, le 7ème Art a œuvré pour donner à voir et à entendre l'imaginaire gabonais, son indépendance et ses richesses. Pour souffler ses 50 bougies, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco) qui se déroule au Burkina-Faso a eu la bonne idée de faire du Gabon l’invité d’honneur de cette 23ème édition.
En plus d’être un hôte privilégié, le Gabon concourt également dans différentes catégories du Fespaco. Parmi les 101 œuvres cinématographiques sélectionnées pour la compétition officielle de cette année, le Gabon est présente dans cinq catégories :
  • « Le Collier du Makoko » d’Henri Joseph Koumba Bididi qui concourt dans la catégorie meilleur long métrage;
  • « Terre et Fils » de Fernand Lepoko dans la catégorie fiction vidéo numérique;
  • « Dialémi » (Elle s’amuse) de Nadine Otsobogo, dans la section meilleur court métrage;
  • « Le Maréchalat du Roi-Dieu » d’Yveline Nathalie Pontalier, pour le meilleur film documentaire;
  • « L'Œil de la Cité » de Samantha Biffot, dans la catégorie meilleure série télévisuelle.

Le cinéma gabonais promis à un bel avenir

 

Blaise Louembe, le ministre gabonais de l’économie numérique, de la communication et de la poste, a profité d’un colloque sur le thème « Cinéma africain et politiques publiques en Afrique », pour exprimer son amour pour le cinéma. Il a aussi réitéré son souhait de donner une nouvelle orientation au cinéma gabonais. « Nous sommes en train de mettre en place un fonds d'aide à la production audiovisuelle, de mettre en place des salles de cinéma pour augmenter les parcs de diffusion et de prendre des contacts pour que notre cinéma soit vu à l'étranger et soit réalisé aux normes internationales », a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que, depuis l’arrivée du Président Ali Bongo Ondimba au pouvoir, l'Institut Gabonais de l'Image et du Son (IGIS) a vu le jour en 2010. Ce dernier, qui a remplacé l'ancien Centre National du Cinéma (Cenaci), a pour mission de développer la production cinématographique et audiovisuelle gabonaise. Désormais, on souhaite que le cinéma national devienne en 2063, un magnifique centenaire !