samedi 27 avril 2013

Le Discours du volontaire : Lutte contre les crimes rituels

Chers volontaires,

Je partage l’inquiétude des gabonaises et des gabonais au sujet du phénomène qui sévit ces derniers temps dans notre pays : la recrudescence des crimes avec amputations et mutilations qualifiés par l’opinion de crimes rituels. Je m’insurge contre toutes sortes de violence, en particulier celle qui constitue une atteinte à la vie humaine. Tous ceux épris de justice ne peuvent que manifester leur volonté de voir ledit phénomène prendre fin.

Je salue particulièrement la mobilisation spontanée de la blogosphère et de la presse nationale. Les gabonaises et les gabonais ont voulu montrer qu’ils ne pouvaient rester indifférents aux crimes crapuleux perpétrés ça et là, lesquels directement où indirectement, par élan de solidarité, endeuillent la totalité du peuple gabonais.

Il est important que cette question nationale reçoive de notre part une réponse nationale et c’est à ce titre que je viens ici soutenir l’annonce d’une marche le 11 Mai 2013. Je me réjouis de la participation de la Première Dame du Gabon à cette marche. En tant que mère, elle ne pouvait rester en marge de ce combat, elle qui a toujours été aux côtés  des couches les plus vulnérables de notre société.

A l’attention de nos hommes politique, je plaide pour qu’il n’y ait, ni intimidation, ni récupération politique. La problématique des crimes dits rituels ne doit soutenir aucun dessein politique car une telle attitude aurait pour conséquence de nous détourner de nos objectifs.

J’exige un sursaut républicain autour de cette question. Laissons tomber nos masques politiques, notre appartenance à la majorité ou à l’opposition gabonaise et redevenons simplement gabonais. Nous pouvons le faire, nous devons le faire.

J’ose croire que l’association dite de lutte contre les crimes rituels a été créée dans le simple but d’apporter des réponses au phénomène du même nom. Ni l’affiliation politique de certains de ses dirigeants ni l’ivresse des ambitions personnelles ne viendront la détourner de son unique objectif.

Enfin j’exhorte les Gabonaises et les gabonais à plus de vigilance. La dénonciation aux autorités de tout suspect et le respect de la présomption d’innocence ne pourront que nous grandir. Je souhaite qu’il soit mis à la disposition des populations un numéro vert qui permettrait aux Gabonais qui vivent le phénomène de s’exprimer librement et d’aider à la manifestation de la vérité et de la justice.

Du haut de cette tribune du volontarium, je dénonce et je condamne toute atteinte à la vie humaine, aucun gabonais ne doit manquer à l’appel et je reste convaincu qu’ensemble, nous surmonterons ce problème pour que demain, nous puissions regarder nos enfants avec la fierté du devoir accompli.

Fait à Libreville, le 27 Avril 2013.

Le Secrétaire Général
Convention Nationale des Jeunes Volontaires.

mercredi 24 avril 2013

Maroc : un appel aux investisseurs pour le Gabon Vert

Le Président et le Roi Mohammed VI lors des assises de l'agriculture au Maroc

            


 Meknès, le 23 avril 2013 - En visite au Maroc, le président Ali Bongo Ondimba intervient aux Assises de l’agriculture qui se tiennent en lever de rideau du Salon international de l’agriculture (SIAM – 600.000 visiteurs – 40 pays) organisé chaque année à Meknès. Le Gabon Vert, fort de ses 5 millions d’hectares cultivables, est ouvert aux investisseurs. « Ma présence doit servir de catalyseur pour la création de partenariats fructueux et multiformes ». 

 

Devant ces Assises de Meknès, le président Ali Bongo Ondimba a spécifié les secteurs-cibles dans lesquels le Gabon concentrera ses efforts de développement agricole durant la prochaine décennie, sources d’opportunités plurielles pour les entreprises marocaines disposées à investir.
  • L’agriculture périurbaine, pour garantir l’approvisionnement des agglomérations;
  • L’agriculture en zone rurale, pour des denrées identifiées produites selon les techniques les plus modernes;
  • L’agriculture intensive, géographiquement délimitée, pour l’export et la création d’emplois

 

Une richesse inexploitée

 

Autant de mesures qui visent à la création de richesse et au renforcement du bien-être des populations, par la valorisation de millions d’hectares de terres arables, paradoxalement inexploitées alors que 450 millions d’euros sont absorbés chaque année dans les achats alimentaires extérieurs.

Comme son « frère » le Plan Maroc Vert, le Pilier Gabon Vert a pour objectif de promouvoir une agriculture moderne et à forte valeur ajoutée, appelée à devenir un des vecteurs de développement du pays. Car il faut, disent les experts marocains, « mettre fin à la dichotomie "agriculture traditionnelle/ agriculture moderne" pour intégrer toutes les catégories sociales et toutes les régions dans un acte de restructuration du secteur agricole ».

Aussi, pour souligner la démarche durable dans laquelle se trouve le Gabon, le Premier citoyen a-t-il rappelé : « Le développement d’une telle stratégie dans un monde de plus en plus en proie aux difficultés engendrées par les changements climatiques nous a conduit à mettre en place un Plan national d’affectation des terres qui nous permettra d'optimiser à la fois l’allocation des terres agricoles ainsi que la préservation et la gestion durable de nos forêts ».

 

Une croissance inclusive forte

 

Appel aux investisseurs, présentation des atouts de la géographie gabonaise, engagements sur la formation et l’expertise, cadrage prospectif sur les mérites du Plan stratégique Gabon émergent : concevant sa présence à Meknès comme un « catalyseur pour la création de partenariats fructueux et multiformes », le chef de l’Etat dira encore que « la stratégie nationale de développement agricole (…) se donne pour ambition d’atteindre une croissance inclusive forte, durable et diversifiée qui repose sur l'importante valorisation du potentiel agricole et agro-industriel de notre pays ».

De l’or vert qui est également bleu. Si la terre impose la responsabilité et le respect à ceux qui veulent en tirer le meilleur – valeurs au coeur des ambitions durables à la Gabonaise -, la mer est un patrimoine tout aussi précieux. Ainsi le Gabon lance-t-il « un vaste programme de gestion, de préservation et de valorisation de sa zone économique exclusive (ZEE) dénommé le programme "Gabon Bleu" qui assurera une gestion durable des ressources halieutiques ».

lundi 15 avril 2013

Mo Ibrahim et la CNLCEI pour une meilleure gouvernance au Gabon

Nathalie Delapalme lors d’une conférence à Dakar © Fondation Mo Ibrahim
Nathalie Delapalme lors d’une conférence à Dakar © Fondation Mo Ibrahim

Un émissaire de la Fondation Mo Ibrahim, Nathalie Delapalme, a été l’hôte des responsables de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLEI), le 11 avril 2013, avec lesquels il a échangé sur les activités de cet organisme, mais surtout des résultats de l’édition 2012 de l’indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG).


Directeur de la Recherche et des Politiques Publiques pour la Fondation Mo Ibrahim, Nathalie Delapalme est arrivée dans la capitale gabonaise pour deux jours en vue d’apprécier, sur le terrain, les résultats de l’Indice Ibrahim de l’édition 2012. Cet indicateur place en effet la Gabon au 22e rang sur les 52 pays que compte le continent et à la première place dans la sous-région d’Afrique centrale qui compte sept pays.

L’ancienne haute fonctionnaire française, spécialiste de l’Afrique et des politiques de développement, s’est entretenue avec le président de la CNLEI, Vincent Lebondo Le-Mali qui s’est réjoui de cette visite de la Fondation Mo Ibrahim et particulièrement du fait qu’elle ait consenti de venir apprécier les activités structurelles, organisationnelles et institutionnelles relative à la lutte contre l’enrichissement illicite, la corruption et le blanchiment des capitaux au Gabon.

Vincent Lebondo Le-Mali a, en outre, présenté la CNLCEI, crée en 2003 et constituée d’un collège de 17 membres inamovibles, majoritairement des hauts magistrats et des personnalités issues de la société civile. Un organisme qui a entre autres missions de lutter contre l’enrichissement illicite et la corruption. Cependant, jusqu’alors les Gabonais attendent toujours de connaitre les premières personnes épinglées par cette commission.

La Fondation Mo Ibrahim investit dans la gouvernance et le leadership afin d’accélérer la transformation du continent africain. Elle propose des outils et plaide en faveur d’un leadership progressiste et d’une gouvernance responsable dans le but de susciter un changement positif en Afrique. L’édition 2012 de l’IIAG confirmait, selon des analystes, la tendance générale à l’amélioration de la gouvernance sur le continent africain. Mais, elle laisse percevoir quelques évolutions préoccupantes chez certaines grandes puissances régionales.

A l’occasion, on ne manquera pas de rappeler les performances du Gabon dans l’IIAG 2012 : Un score de 54 (sur 100) pour la gouvernance globale ; un score supérieur à la moyenne régionale de l’Afrique centrale (40) ; un score supérieur à la moyenne continentale (51). Son score le plus élevé dans la catégorie Développement humain (65) et son score le plus faible dans la catégorie Développement économique durable (44). Au niveau des sous-catégories, le Gabon a obtenu son meilleur classement (7e) en Sécurité individuelle et son moins bon (44e) en Secteur agricole. Le score global du Gabon s’est amélioré entre 2000 et 2011. 

Source: http://gabonreview.com/

mercredi 10 avril 2013

Tenue du 10ème congrès du PDG


Retour sur le 10ème congrès du PDG avec la présence du Président Ali Bongo Ondimba lors de l'ouverture de l'événement.


Voici les images de clôture du 10ème congrès du PDG.