jeudi 22 novembre 2012

Le Gabon va siéger au Conseil des droits de l’homme de l’ONU durant 3 ans

Le 12 novembre, l’Assemblée générale des Nations Unies a élu 18 nouveaux membres au Conseil des droits de l’homme. Parmi les heureux élus se trouvent le Gabon. Ce choix confirme la volonté farouche du Président Ali Bongo Ondimba d’inscrire durablement le pays sur la scène diplomatique internationale.


Une présence internationale qui s’effectue dans la continuité… Voilà comment on peut interpréter la récente élection du Gabon au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Le 12 novembre dernier, les membres de l’Assemblée ont élu pour trois ans les 18 nouveaux pays admis à siéger à compter du 1er janvier 2013. En plus du Gabon, l’ONU a choisi l'Allemagne, l'Argentine, le Brésil, la Côte d'Ivoire, les Émirats Arabes Unis, l'Estonie, les États-Unis, l'Éthiopie, l'Irlande, le Japon, le Kazakhstan, le Kenya, le Monténégro, le Pakistan, la République de Corée, la Sierra Leone et le Venezuela.

Un deuxième mandat de suite

Ce vote marqué d’un beau succès (le Gabon a récolté 187 voix, soit le meilleur résultat parmi les candidats du Groupe des États d’Afrique) n’est pas le fruit du hasard. En effet, le 23 septembre dernier, à l’occasion de la décoration des membres de la mission gabonaise au Conseil de sécurité, le Président Ali Bongo Ondimba avait déclaré : « Le Gabon est une voix africaine qui compte et doit compter beaucoup plus dans le futur. Nous sommes acteurs sur la scène diplomatique internationale. Notre mission doit continuer. »
 
Dès son élection à la fin de l’année 2009, le Président avait déjà conquis les membres permanents de l’ONU en intégrant le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies pour une durée de deux ans. En mars 2010, le Gabon a même présidé le Conseil de Sécurité durant un mois. Cet autre mandat qui débutera l’année prochaine aux droits de l’homme va permettre au pays de « poursuivre sa coopération avec les organes chargés d’appliquer la justice pénale internationale pour lutter contre l’impunité et la criminalité transnationale organisée, à travers le braconnage et la pêche illégale », comme l’avait précisé Ali Bongo Ondimba à l’ONU. Plus que jamais, le Gabon est une voix qui porte au niveau international.

Les autres pays qui siègeront au Conseil des droits de l’homme :

Le Gabon siègera aux côtés des pays suivants : l'Angola, l'Autriche, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Chili, le Congo, le Costa Rica, l'Equateur, l'Espagne, le Guatemala, l'Inde, l'Indonésie, l'Italie, le Koweït, la Libye, la Malaisie, les Maldives, Maurice, l'Ouganda, le Pérou, les Philippines, la Pologne, le Qatar, la République de Moldova, la République tchèque, la Roumanie, la Suisse et la Thaïlande.

mercredi 21 novembre 2012

Ali Bongo pense à l’enfance gabonaise

À l’occasion de la journée mondiale de l’enfance célébrée à travers le monde, le président Ali Bongo à appelé sur sa page Facebook, en tant que père, les parents du monde entier et du Gabon en particulier, à agir pour bien-être de ceux qui représentent «l’avenir».


 « Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité », a déclaré le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Kofi A. Annan.

Pour corroborer cette déclaration du secrétaire général de l’ONU, le président Ali Bongo Ondimba a exhorté les adultes à agir pour offrir un bien être aux enfants du monde entier et notamment de la jeunesse gabonaise. «Nous devons, tous ensemble, œuvrer et impulser des énergies nouvelles, et ainsi faire progresser notre pays pour les générations futures ; pour nos enfants», a-t-il déclaré.

Selon le président gabonais, les actions entreprises posés dans les domaines de la santé, de la protection sociale, de la paix, de l’amélioration du niveau de vie, de l’éducation et de l’enseignement professionnel participent à cette volonté d’amener l’enfant gabonais à réaliser qu’il est l’avenir. Parmi ces réformes, figurent la loi portant orientation générale de l’éducation nationale, la réhabilitation et la construction de diverses infrastructures, lycées, universités et écoles supérieures, mais également la réforme en profondeur du système d’attribution des bourses pour une gestion plus transparente, respectueuse de l’égalité des chances permettant une meilleure adéquation entre l’orientation et l’offre d’emploi.

«Nous avons tous un jour été des enfants. Et nous avons tous le même désir d’assurer le bien-être de nos enfants, qui a toujours été et continuera d’être l’aspiration la plus universellement chère a l’humanité», peut-on lire sur le site de l’ONU à l’occasion de cette journée.

En 1954, l’Assemblée générale des Nations unies a recommandé par la résolution 836 (IX) à tous les pays d’instituer une journée mondiale de l’enfance, qui devrait être une journée de fraternité, de compréhension entre les enfants et d’activités favorisant le bien-être de ceux-ci du monde entier. Elle a proposé aux gouvernements que cette journée soit célébrée à la date qui leur semblait la mieux appropriée. Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant [A/RES/1386(XIV)] en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989.

Source : Gabon Review
http://gabonreview.com/blog/ali-bongo-pense-a-lenfance-gabonaise/#axzz2CqSsKzis 

Page Facebook d'Ali Bongo Ondimba
https://www.facebook.com/alibongoondimba 

Réduction des gaz torchés : Prix d’excellence pour le Gabon

 
 
Le Gabon a obtenu le « Prix d’excellence 2012 » pour ses efforts en matière de réduction des gaz torchés, dans le cadre du Forum GGFR (Global Gas Flaring Reduction) organisé à Londres par la Banque mondiale.
 
Créé en 2002 au Sommet mondial sur le développement durable (Johannesburg), le GGFR soutient les efforts des sociétés et pays producteurs de pétrole pour une meilleure utilisation des gaz associés et la réduction des gaz torchés, principal gaz à effet de serre. Le torchage consiste à brûler par torchères des rejets de gaz naturel au cours de l’exploitation du pétrole. 
 
Membre du GGFR depuis 2007, le Gabon a considérablement réduit le volume de gaz torchés, passant entre 2009 et 2011 de 181 à 165 pieds-cube par jour. L’objectif du gouvernement est d’atteindre une réduction de 60% d’ici 2015. 
 
Au Gabon, deux arrêtés ministériels pris en 2009 et 2010 interdisent le torchage et précisent les pénalités en cas de non-respect de la mesure. La volonté des pouvoirs publics est extrêmement claire, dans l’objectif de revaloriser les émissions pour la production d’électricité, la pétrochimie et la liquéfaction aux fins d’exportation. 
 
Destiné à célébrer une décennie de coopération entre secteurs public et privé sous l’égide de la Banque mondiale, le Forum - accueilli par la BERD à Londres - a permis au Gabon de mieux faire connaître son approche énergétique innovante et le dispositif de contrôle mis en place par le Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Ressources hydrauliques.

lundi 19 novembre 2012

Rencontres du Président de la République avec les Chefs des Partis Politiques

 CEMAC : Concertation entre le Président les membres de l'opposition et de la majorité - partie 3


Comme il l’avait annoncé le 12 septembre 2012 devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, le Président de la République, Chef de l’Etat, a reçu cette semaine, depuis le mercredi 14 novembre et jusqu’à ce vendredi 16 novembre, les responsables des partis politiques de la majorité et de l’opposition. 
Cette démarche visait à présenter à ses hôtes les enjeux de l’intégration sous-régionale et la nécessité pour nos Etats d’harmoniser nos vues pour un développement intégré, au bénéfice des peuples de notre espace communautaire.

Il s’est également agi de présenter dans les grandes lignes, la CEMAC d’aujourd’hui et ses principaux projets et objectifs, avant de décliner ce qui devrait constituer la trame de la présidence Gabon à la CEMAC.

Le Président de la République, qui rencontre pour la troisième fois la classe politique, après les consultations sur l’île Mbanié et sur la biométrie, a indiqué sa volonté de faire en sorte que la politique de la présidence Gabon pour la CEMAC soit comprise, partagée et soutenue par tous les acteurs politiques et toute la communauté nationale.

Aussi, a-t-il convié les responsables politiques de la majorité et de l’opposition, à apporter leur contribution à ce qui devrait constituer la feuille de route de la présidence Gabon à la CEMAC.

Au terme de ces premiers entretiens et après de fructueux échanges avec les participants, le Président de la République a décidé de la mise en place d’une commission de travail dont la composition et l’organisation seront fixées par décret et feront l’objet d’un communiqué en temps opportun.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, remercie les responsables de partis qui ont bien voulu prendre part à cette première étape de consultation sur la CEMAC et salue, à l’occasion, leur esprit républicain.

mercredi 14 novembre 2012

Le Gabon, référence en matière de transformation du bois


 

Le 24 octobre dernier, Marcellin Nziengui, Directeur général de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts (Enef), a lancé un atelier international de révision et d’harmonisation des programmes sur la transformation du bois.

Comment faire pour harmoniser les programmes d’agent technique et d’ingénieur technique spécialisés en industrie du bois ? Telle est la principale problématique posée à l’occasion d’un atelier international sur la transformation du bois regroupant de nombreux pays membres du RIFFEAC (Réseau des Institutions de Formation Forestière et Environnementale en Afrique Centrale).


Des représentants du Cameroun, de la Guinée Equatoriale, du Gabon, de la RCA, de la RD Congo, du Rwanda, du Tchad et du Canada ; ainsi que le responsable de BEM-Dakar, Malick Faye, se sont donc retrouvés à Libreville. Après avoir fait le point sur tous les programmes existants d’agent technique et d’ingénieur technique, les membres ont cherché à identifier pour chaque formation les compétences à développer et les débouchés professionnels. Ils ont également listé les métiers du bois qui méritent une formation plus adaptée et développée.

Auparavant, l’ensemble des intervenants s’était rendu dans les usines de transformation du bois de Libreville afin de recueillir les besoins de l’industrie forestière en termes de formation. Les experts du RIFFEAC sont également allés à la rencontre des responsables de l’administration des Eaux et Forêts et de l’Enef.

Le Gabon pôle d’excellence dans la transformation du bois

 

Au terme de cet atelier, les experts du RIFFEAC ont désigné le Gabon pour devenir le pôle d’excellence dans le domaine de la transformation du bois dans la zone du bassin du Congo. « La décision prise par le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, d’interdire l’exportation du bois en grumes est assez courageuse. Nous voulons donc soutenir le Gabon dans sa marche vers la création des industries locales de pointe en matière de transformation du bois », a déclaré Denis Durand, Directeur général du Centre d’Enseignement et de Recherche en Foresterie (CERFO) du Canada.

Concrètement, ce nouveau statut permettra au Gabon de bénéficier de l’appui du RIFFEAC pour améliorer les infrastructures de l’Enef, doter le pays d’un établissement sous-régional d’équipements techniques pour les enseignements des sciences du bois et mettre en place de nouveaux programmes techniques et universitaires en matière d’industrie du bois. A terme, le Gabon formera aux techniques de l’industrie du bois les jeunes de la sous-région ainsi que le personnel d’entreprises localisées dans les pays du bassin du Congo.