dimanche 30 décembre 2012

Passage en revue des chantiers de l’émergence


Dans le cadre du deuxième voyage de presse organisé pour la presse locale et internationale, les observateurs ont pu visiter de nouveaux établissements symbolisant la modernisation du secteur éducatif et de la santé. Tour d’horizon de ces « chantiers de l’émergence »…

L’Université Omar Bongo de Libreville en pleine rénovation 

 

1) Les bâtiments : l’UOB a retrouvé une seconde jeunesse. En plus de la rénovation des salles existantes, 10 nouveaux bâtiments de 2 classes (possédant 100 places chacune) ont poussé dans les départements de la faculté. Soit 2000 nouveaux sièges. Par ailleurs, le bâtiment F accueillant les internes a été entièrement rénové (climatiseur, écran plasma, douche et toilettes dans les chambres). Il va servir de modèle pour les autres pavillons bientôt rafraîchis. Dans les prochains mois, les routes et le restaurant universitaire vont s’améliorer de manière significative.

2) L’énergie solaire : à l’entrée de l’université, des panneaux solaires ont été installés afin de créer de l’énergie propre et renouvelable. Ils permettent d’approvisionner en l’électricité les nombreux bâtiments.

 

L’Université des Sciences de la Santé (USS) d’Owendo 

 

Deux nouveaux amphithéâtres ont été construits à l’USS d’Owendo. D’une capacité de 450 places pour l’un et 250 places pour l’autre, ils offrent une capacité d’accueil plus conforme aux attentes. Le restaurant universitaire a également été rénové et modernisé. Il propose 800 déjeuners par jour. Chaque ticket coûte 150 FCFA.

Le lycée Nelson Mandela de Libreville

 

De nouvelles salles de classe et des toilettes ont été installées. Très modernes, ces salles en phase de finalisation (climatisation, nouveaux tableaux…) permettent d’améliorer les conditions de travail du personnel du lycée, ainsi que le confort des élèves.

Le lycée Charles Mefane de Lambaréné 

 

Le lycée Charles Mefane est entièrement rénové. En effet, pas moins de 21 salles de classes ont été entièrement réhabilitées et 6 ont été construites ! Par ailleurs, les plateaux sportifs, les 7 villas des enseignants ainsi que l’internat à deux niveaux et d’une capacité de 400 lits ont gagné en modernité. L’internat sera opérationnel à partir de la rentrée 2013.

L’hôpital régional Georges Rawiri de Lambaréné s’agrandit

 

Deux nouveaux bâtiments vont bientôt voir le jour à l’hôpital régional de Lambaréné, dont un service d’urgences et un autre de traitement des maladies tropicales. L’ANGT a prévu la livraison en mars 2013, soit 9 mois de réalisation complète. Le service des urgences abritera notamment un bloc opératoire, une salle de réanimation, une salle de réveil, une salle d’observation, des bureaux pour les médecins et personnel de garde, ainsi qu’un débarras. Quant au service des maladies tropicales, il sera composé de 21 chambres adaptées aux malades handicapés. Il sera également doté d’une salle de réunion, d’une salle d’observation et d’une salle de soins.

Le laboratoire de recherches de l’hôpital Albert Schweitzer de Lambaréné encore plus performant

 

Fondée en 1981, le laboratoire qui compte une quarantaine de chercheurs du monde entier va faire peau neuve dès mars 2013. Ce nouveau bâtiment de l’hôpital abritera des activités de Recherches Fondamentales (notamment sur les maladies infectieuses telles que la schistosomiase, la parasitose intestinale ou la tuberculose) et des recherches cliniques sur le vaccin contre le paludisme qui devraient bientôt aboutir. Les sessions de formation - en partenariat avec l’université de Tübingen (Allemagne) et de Leiden (Pays-Bas) - vont, quant à elles, continuer.

Le Centre Hospitalier Universitaire International de Lambaréné, à Adouma (CHUI -ASL)

 

Le CHUI-ASL est en pleine construction. Il va s’étaler sur 24 hectares et se composera de deux bâtiments, dont un qui accueillera les étudiants en médecine. Mais aussi les logements des enseignants, les laboratoires pour les cours théoriques, une bibliothèque, les bâtiments administratifs et une salle de conférence pouvant accueillir jusqu’à 350 personnes. L’internet haut débit sera aussi installé. Le CHUI sera livré au mois de mars 2013, peu avant la célébration du centenaire de l’hôpital Albert Schweitzer.

La nouvelle station de pompage située à Nkoltang

 

Dénommée Ntoum 7, cette nouvelle conduite d’eau d’une très grande capacité a pour but d’augmenter la quantité d’eau distribuée à Libreville. La pose de cette conduite dite DN 1200mm entre Ntoum et Libreville devrait transférer une capacité de 100.000m3/jour. Les travaux ont débuté il y a près de deux ans et devraient se terminer en août 2014.

Pour rappel, ce grand projet s’ajoute aux travaux de construction d’une conduite DN 800 entre le camp de Gaulle et la Bâche d’Angondjé au nord de Libreville et le château d’eau d’une capacité de 2000 m3 d’Angondjé. Sans oublier la construction d’une canalisation de transfert entre les réservoirs de tête du PK6 et PK9, ainsi que la construction des réservoirs de capacités respectives de 7500m3 au Pk9 et 10000m3 en construction à la cité de la caisse dans le 2e arrondissement de Libreville.

vendredi 28 décembre 2012

Ali Bongo Ondimba a participé au 7ème Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'ACP

 



Après avoir passé deux riches semaines à Doha, le Président gabonais s’est déplacé à Malabo le 13 décembre dernier afin de participer au 7ème Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement des pays ACP. L’occasion pour tous les Etats présents d’évoquer l’avenir du partenariat avec l’Union Européenne à partir de 2020. 
Après avoir enchaîné deux Sommets sur l’environnement et le sport au Qatar, le Président Ali Bongo Ondimba s’est directement rendu en Guinée Equatoriale le 13 décembre afin de rejoindre les 78 autres dirigeants membres de l’ACP, Chefs d’État et de gouvernement d’Afrique, Caraïbes, Pacifique. Ce 7ème Sommet du genre avait pour enjeu majeur de renégocier et de redéfinir l’avenir du partenariat économique avec l’Union Européenne à partir de 2020. D’autres sujets ont été évoqués comme ceux touchant à la sécurité, à la bonne gouvernance ou encore à l’environnement et au changement climatique. 
Néanmoins, des discussions ont été engagées avec l’UE. Le secrétaire général du groupe, le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas, a déclaré que « l'une des pommes de discorde (entre l'UE et le groupe ACP), ce sont les négociations des Accords de Partenariats Economiques (APE). » Récemment, le parlement européen a décidé de réduire le nombre de pays bénéficiant du Système de préférence généralisé (SPG, qui régit les échanges des pays ayant adhéré à l’OMC) à partir de 2014. Ces derniers bénéficient de réductions sur les droits de douane et d’accès privilégiés sur les marchés communautaires.
Les Etats de l’APE ont moins de deux ans pour prendre une décision sur les évolutions économiques imposées par l’Europe à partir de 2020. Prochain épisode dans quelques mois…

mercredi 26 décembre 2012

La hausse des prix toujours dans l’œil du cyclone

La lutte contre la vie chère continue. Afin de mettre fin aux abus constatés sur les marchés, la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) a décidé de mettre en place un numéro vert, le 8085, qui permet aux consommateurs de dénoncer les commerçants récalcitrants.
C’est un combat compliqué qui demande une vigilance continue de la part des autorités gabonaises. Depuis le 15 août dernier, le gouvernement s’efforce de contrôler la hausse des prix constatée ces derniers mois par les habitants gabonais. Après avoir décidé de plafonner les prix sur les denrées alimentaires du quotidien et renoncé à percevoir les frais de douanes et de TVA sur certains produits importés, l’Etat continue sa lutte. Le 8 décembre dernier, sous le regard des journalistes, la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) est venue sur le grand marché de Libreville afin de contrôler les prix.

Les équipes ont pu ainsi constater que certains détaillants ne respectaient pas les mesures gouvernementales, au grand désespoir des consommateurs. Heureusement, les grandes surfaces jouent presque intégralement le jeu. Le lendemain de cette visite, la DGCC a annoncé la mise en place d’un numéro vert, le 8085. Il va permettre aux consommateurs de dénoncer les commerçants qui persistent à maintenir les prix à la hausse. Voilà une mesure qui doit rapidement dissuader les récalcitrants. Plus que jamais, le combat pour protéger le consommateur continue…

jeudi 20 décembre 2012

Le Chef de l’État clôt une visite de deux jours à Londres où il a promu avec succès les opportunités économiques du Gabon


Lundi 3 décembre 2012, Londres - Le Président de la République gabonaise, son Excellence Ali Bongo Ondimba a clôturé une visite de deux jours (les 28 et 29 novembre 2012) à Londres où il a fait la promotion des opportunités économiques du Gabon.
Le Chef de l’Etat s’est tout d’abord rendu dans la matinée du 28 novembre 2012 à la Chambre des Lords, chambre haute du Parlement britannique pour y prononcer un discours fort devant les membres de la Royal Africa Society, première organisation britannique dédiée à la promotion de l’Afrique et du All Party Parliamentary Group Africa, groupe d’amitié parlementaire dédié à l’Afrique.

Lors de son allocution, le Chef de l’Etat a présenté les réformes et opportunités économiques du Gabon en mettant l’accent sur trois domaines prioritaires : la diversification de l’économie, le renforcement des institutions et le développement des infrastructures et du potentiel humain.

Il a ainsi réitéré sa volonté de mettre en place des institutions fortes et des procédures transparentes de bonne gouvernance afin de garantir un meilleur environnement des affaires au Gabon.

« Nous savons très bien que nous ne pourrons pas atteindre un niveau satisfaisant de développement économique, d'égalité sociale et de préservation de l'environnement sans des institutions fortes et respectées (…). Nous avons réduit de moitié la taille du gouvernement et aligné chaque portefeuille ministériel avec nos priorités de développement national. Nous allons introduire des contrats de performance qui s'appliqueront aussi à nos fonctionnaires ; et nous avons créé une Agence nationale des Travaux publics qui a pour tâche de guider la réalisation des grands projets d'infrastructures – et de veiller à leur maîtrise technique ainsi qu'à leur gestion financière responsable. »

Le lendemain, jeudi 29 novembre 2012, le Chef de l’Etat et la délégation gabonaise composée notamment du ministre de l’Economie Luc Oyoubi, du ministre de l’Industrie et des Mines Régis Immongault, du ministre de l’Energie, du Pétrole et des Ressources hydrauliques Etienne Dieudonné Ngoubou, du ministre de l’Agriculture Julien Nkoghe Bekale et du ministre des Affaires étrangères Emmanuel Issoze Ngondet ont présidé le premier forum d’investissement Royaume-Uni / Gabon. Organisé par l’Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEX), ce forum a réuni plus de 500 participants dont de nombreux représentants du secteur privé et autres investisseurs potentiels.

Tout en soulignant les objectifs ambitieux que le Gabon s’est assigné dans le cadre de la politique de développement du Gabon Emergent, le Chef de l’Etat a mis l’accent lors de son allocution sur la nécessité de diversifier l’économie gabonaise en engageant notamment des relations fortes avec de nouveaux partenaires issus du secteur privé.

« Notre stratégie est claire ; nous voulons travailler en partenariat avec des sociétés et des investisseurs qui recherchent des rendements durables à long terme. (…) Nous avons établi un programme ambitieux. Nous n'atteindrons pas nos objectifs sans le soutien actif du secteur privé. Nous sommes à la recherche de partenariats judicieux pour nous soutenir. Nous ne voulons pas de patronage. Nous voulons des partenaires. Nous ne voulons pas d'aide financière, nous voulons des investisseurs. Nous recherchons des sociétés pour nous aider à réaliser la valeur intégrale des actifs dont nous disposons ; pour des rendements à long terme, durant de nombreuses années à venir. »

Durant la journée, les participants ont assisté à des sessions-débats pendant lesquels certains ministres gabonais présents ont pu faire la lumière sur les quatre thématiques suivantes :

. Présentation générale des opportunités économiques du Gabon ;
. Investissements dans les secteurs industriel, énergétique et minier gabonais ;
. Développement infrastructurel et commerce extérieur du Gabon ;
. Investissements dans les secteurs agricole, touristique et environnemental gabonais.

Affichant son ambition d’attirer de nombreuses entreprises britanniques au Gabon, le Président de la République a rappelé que sa stratégie de développement était indissociable d’un secteur privé compétitif, soucieux de l’environnement et créateur d’emplois.

« La raison pour laquelle nous poursuivons une telle stratégie est simple : nous voulons plus d'emplois et une meilleure qualité de vie pour nos citoyens, aujourd'hui, demain et encore longtemps à l'avenir. C'est pourquoi nous n'accepterons pas les formes de développement qui compromettent notre environnement naturel. »

Ce déplacement est la troisième visite effectuée par le Chef de l’Etat au Royaume-Uni en 18 mois. Ce dernier s’est déclaré satisfait des avancées enregistrées dans le développement des relations commerciales avec le Royaume-Uni - un pays qui a récemment répondu favorablement aux appels répétés du Président Ali Bongo Ondimba en nommant le mois dernier un attaché commercial à Libreville. Fort de ses succès, le Président de la République gabonaise a appelé de ses voeux à resserrer les liens économiques tissés entre les deux nations et demandé aux investisseurs britanniques de s’implanter durablement au Gabon pour participer à l’émergence du pays.

mercredi 19 décembre 2012

Ali Bongo Ondimba : "Développer un Gabon durable qui profite à tous"

Le Président reçu à la Maison Blanche en septembre 2012


Dans un long entretien accordé au magazine "Marchés Publics", le Président Ali Bongo Ondimba fait le point sur l'actualité gabonaise. A mi-mandat, le chef de l'Etat évoque les grands événements de l'année écoulée, mais également les ambitieux projets en cours. Plus que jamais, le mot "émergence" est au coeur de l'ambition présidentielle. 

 

Marchés Africains: L’année 2012 tire à sa fin et restera marquée par l’organisation par le Gabon, pour la première fois de son histoire, de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Avec le recul, quel est impact de cet événement pour votre pays en termes d’image, d’infrastructures, d’économie, ainsi que sur le plan sportif ?

 

Ali Bongo Ondimba : «Comme vous le soulignez, cette CAN était attendue depuis longtemps par tous les Gabonais et a engendré une véritable communion nationale et continentale. Pour les nombreux observateurs étrangers et les journalistes sportifs internationaux qui l’ont couverte, cette grande fête du sport fut sans doute la mieux réussie de toute l’histoire de la compétition. Les Gabonais peuvent donc être fiers de l’organisation qu’ils ont mise en place, de l’accueil qu’ils ont offert à l’Afrique et au reste du monde. Notre équipe nationale, les Panthères, a elle aussi porté haut les couleurs du football gabonais.
Je garde, comme tous mes compatriotes, des souvenirs impérissables de cet événement qui nous a prouvé à tous qu’unis, rien n’est impossible. Je dois dire également que la CAN a été un formidable catalyseur de nos projets de développement. Les grands chantiers d’infrastructures entrepris en amont de la compétition ont permis à notre pays d’accélérer la mise en oeuvre de son programme de développement du « Gabon émergent ».
Aménagements touristiques et sportifs, rénovations d’hôpitaux, infrastructures de transport, amélioration des télécommunications: tous ces chantiers ont été accélérés avec la construction de stades, d’hôtels, de tronçons de routes, l’ouverture de services dans les hôpitaux ainsi que la modernisation des aéroports de Libreville et Franceville. Au total, ce sont plus de 300 milliards de FCFA qui ont été investis dans les infrastructures qui dureront bien au-delà de la CAN et qui contribuent sans nul doute à notre développement économique.
Dans la droite ligne de notre stratégie de développement, la CAN a également joué le rôle d’accélérateur et diversification de notre économie. Les secteurs des travaux publics, du tourisme et des services ont pris un nouvel élan avec, je tiens à le souligner, un accent particulier mis sur la valorisation de nos ressources humaines: on estime que 50 000 emplois directs et indirects ont été créés. La CAN a également boosté notre croissance avec un taux de 6,7% pour 2011, mais surtout une croissance de 12% dans le secteur hors pétrole je suis d’ailleurs persuadé que nous pouvons encore mieux faire. Maintenant, sur le terrain sportif, nous allons attendre les résultats des Panthères dans les phases qualificatif 2013, mais je crois que la précédente CAN a surtout fait rêver nos jeunes et suscité de nombreuses vocations. La relève se prépare. »
Au lendemain des législatives, d’ailleurs largement remportées par votre formation politique, un nouveau gouvernement a été formé avec un nouveau Premier ministre et 14 entrants pour 16 sortants.

Qu’est-ce qui a motivé ce changement de chef de gouvernement malgré la victoire aux législatives et une bonne organisation de la CAN ?

 

ABO : « J’ai voulu aligner l’organisation gouvernementale à mon programme de développement pour le Gabon. Le nouveau gouvernement est un gouvernement de missions, structuré autour d’un projet clair avec des missions claires. Les ministères pilotent les programmes et des agences ont été créées pour se charger du caractère opérationnel des projets. Ainsi, nous avons une gestion cohérente de nos actions. Car c’est seulement en assurant une bonne organisation de notre administration que nous pouvons atteindre les objectifs du Gabon émergent. Lors des dernières élections législatives, les Gabonais ont largement plébiscité la politique que j’impulse et mets en oeuvre.
La vision que j’ai présentée aux Gabonais il y a trois ans est une vision ambitieuse. J’ai fait en sorte qu’un programme clair soit établi. Dans chaque secteur, des actions ont été identifiées, avec des budgets et des calendriers: c’est cela, le Plan Stratégique du Gabon émergent (PSGE). Le Premier Ministre Biyoghe Mba, que je félicite au passage pour son travail à la tête du gouvernement, s’est inscrit dans cette démarche. Pour concrétiser la vision du Gabon émergent, trois axes stratégiques ont été retenus : le renforcement des fondations de l’émergence, la diversification des piliers de croissance et enfin la prospérité partagée. La pyramide du Gabon émergent requiert en effet des fondations solides pour pouvoir prospérer dans la durée. Le choix des éléments constituant ces fondations a été fait de manière holistique, de façon à prendre en compte les facteurs de compétitivité globale et de promotion d’un développement équilibré et durable.
Une fois les fondations bien bâties, la seconde phase consiste à ériger les piliers de l’émergence, c’est- à dire les moteurs d’une croissance forte et durable sur lesquels le Gabon devra se focaliser pour accélérer sa croissance et son développement. Enfin l’étape ultime sera la mise en place du haut de la pyramide que constitue la prospérité partagée :le bien-être des populations gabonaises demeure en effet le but ultime de l’émergence et passe par un partage équitable des fruits de la croissance. »

Comment pourrait-on résumer la méthode et le style ABO dans la gestion des hommes et la bonne gouvernance ?

 

ABO : « Tous simplement trois mots : paix, développement et partage. »


Le retour voulu « populaire » du leader de l’opposition Mba Obame s’est soldé par de violent incidents pour une manifestation interdite faute de demande d’autorisation. Comment le gouvernement compte-t-il gérer le cas Obame, dont les activités pourraient osciller entre incivilité publique et actions politiques ?

 

ABO : « Il n’y a pas de « cas Mba Obame ». André Mba Obame que j’ai bien connu, comme vous le savez, est rentré au Gabon comme n’importe quel homme politique gabonais de retour dans son pays après une absence due à des problèmes de santé. Ce que je constate cependant, c’est que deux jours après son arrivée, suite à son appel à manifester, des jeunes armés de cocktails Molotov et de pierres ont incendié des véhicules et saccagé une station d’essence au cours d’une manifestation interdite. Je pense qu’il est aisé de comprendre le lien de cause à effet.
Je m’étonne également de ce que M. Mba Obame puisse demander au chef de l’Etat la mise en place d’une conférence nationale et dite souveraine, alors que son parti prône la non-reconnaissance des institutions, à commencer par celle du président de la République. Ce sont des méthodes d’un autre âge, complètement éculées. Il ne m’appartient pas de juger tel ou tel politicien, ce travail revient à la justice, mais M. Mba Obame et ses soutiens, comme tout gabonais, doivent respecter la loi, qui vaut pour tous. Le Gabon est un Etat de droit et nous disposons d’un système judiciaire certes imparfait, mais qui est la base de notre « vivre en commun ».
Aussi, je tiens à rassurer mes concitoyens sur le fait que le gouvernement et moi-même restons concentrés sur nos priorités. Ce n’est pas la politique pour la politique que les Gabonais attendent de nous, mais un travail pour améliorer leurs conditions de vie. »

Comment avez- vous analysé la perte par les francophones, au profit de l’Afrique du Sud du poste du président de la commission de l’Union africaine occupé précédemment par le Gabonais Jean Ping ? Va- t- il occuper un poste stratégique au Gabon ou sur la scène internationale ?

 

ABO : « Cela ne m’intéresse pas de m’enfermer dans une querelle entre francophone et anglophone. Cela ne correspond pas à ma manière de voir le monde et cela ne correspond plus à la réalité de notre continent. Ce qui importe, c’est que l’Union Africaine (UA) continue à ce solidifier et à se doter d’outils nécessaires pour apporter la paix et le développement à notre continent. Nous sommes tous unis derrière cette cause.
Le Gabon travaillera avec Madame Dlamini Zuma, que j’ai, bien entendu, félicitée, afin de renforcer notre institution, tout comme l’Afrique du Sud aurait travaillé en bonne intelligence avec notre compatriote s’il avait gagné. Je salue au passage l’efficacité de M. Ping dans les travaux qu’il a menés : son travail est très estimé ici, au Gabon, comme ailleurs en Afrique. Quant à savoir ce que M. Ping va faire par la suite, je ne peux pas répondre à sa place. »

Quelles pourraient être les conséquences pour la zone CFA de la crise que connaissent les pays de l’Union européenne concernant les dettes souveraines et qui voient l’euro se déprécier ? Car, rappelons-le, l’euro a la particularité d’assurer une convertibilité fixe au FCFA via le Trésor français...

 

ABO : « Les fondamentaux des économies de la Zone franc incitent à l’optimisme. Il n’y a pas de crainte quant à une éventuelle ou probable dévaluation de franc CFA. Par ailleurs, en raison des principes de gestion des réserves de change dans cette zone, aucun impact significatif sur les transactions n’est attendu. Néanmoins, il faut reconnaître que l’investissement direct étranger a diminué, tout en restant positif, en raison du potentiel de ces économies. Soulignons l’importance du recours à l’aide publique au développement, relativement inégale entre les pays.
Tout assèchement des sources publiques de financement européen aurait des incidences plus ou moins importantes sur le budget des Etats, et plus particulièrement sur ceux des pays de l’UEMOA, qui sont le plus concernés par ces aides. Malgré l’atonie de l’économie européenne, bon nombre d’observateurs estiment que les économies africaines font preuve d’une surprenante résilience. Cette résistance est due à plusieurs raisons : le niveau favorable des cours des produits de base, la réorientation des exportations vers les marchés émergents et la faible intégration financière des économies africaines.
Par ailleurs, les pays de la Zone franc ont su anticiper depuis plusieurs années les changements nécessaires à leurs économies en diversifiant leur appareil productif et leurs partenaires ou en améliorant leurs conditions intérieures : soldes budgétaires renforcés, recul de l’inflation, progression du taux de couverture des importations par les réserves, réduction des ratios de la dette…
Toutefois, il est vrai que les récentes turbulences sur les marchés financiers laissent entrevoir une passe plus difficile pour l’économie mondiale. Dans le cas où la croissance continuerait de ralentir dans les pays avancés, la demande mondiale serait bien évidemment freinée et la contagion affecterait beaucoup plus les pays émergents.
En cas de retournement durable des cours des produits de base, l’Afrique pourrait bien être affectée, sachant que la plupart des pays africains sont dépendants de ces produits. N’ayant pas mené de politique contracyclique, les pays de la Zone ne seraient alors plus en mesure de pallier le ralentissement des activités avec leurs partenaires européens : la hausse de la dépense publique resterait ainsi le seul levier pour maintenir leur croissance. »

 

Le Gabon compte entre 120 et 150 entreprises françaises pour des investissements d’environ 800 millions d’euros. La France est le principal fournisseur du Gabon, avec une part de marché d’environ 35%, et un bailleur de fonds important avec 50 millions d’euros par an, essentiellement sous forme de conversion et d’annulations de dettes et de prêts. Malgré ce poids économique, vous ne cachez pas votre volonté, qui passe d’ailleurs pour une révolution, de diversifier les partenaires économiques du Gabon. Comment comptez-vous concrétiser cette nouvelle orientation ?

 

ABO : « La stratégie est déjà entamée et porte ses fruits : plus de 4 milliards de dollars de contrats ont été signés avec de nouveaux partenaires dans des secteurs clés depuis 2010. La France reste traditionnellement un partenaire stratégique pour le Gabon, mais il n’y a plus de relation exclusive entre nous.
Le Gabon ouvre ses portes à de nouveaux investisseurs. Ce n’est pas, comme vous le dites, une révolution, mais plutôt une évolution. Notre politique de développement privilégie des partenariats « gagnant-gagnant ».
J’ai effectué plusieurs visites d’Etat, visites officielles et visites de travail depuis 2009 en Afrique du Sud, en Australie, en Corée du Sud, aux Etats-Unis, en Italie, au Japon, au Maroc, au Royaume-Uni, en Suisse et à Singapour, en Turquie… Ces visites ont été concluantes et je continuerai sur cette voie. Le Gabon est ouvert au monde, le Gabon est ouvert aux affaires, le Gabon est ouvert à l’innovation. »

Les résultats de votre première visite de travail à Paris avec François Hollande, nouveau Président français, ont-ils été concluants, tant au niveau économique que politique ? Le style et la personnalité de ce nouveau président, qui se veulent différents de ceux de Nicolas Sarkozy, vont-elles influencer les rapports entre le Gabon et la France ?

 

ABO : « Le président français et moi-même représentons deux pays qui sont des partenaires de longue date et dont l’amitié est historiquement établie depuis des générations. Bien que nos relations personnelles soient nouvelles, nous comptons l’un comme l’autre maintenir cette relation amicale entre la France, qui est notre premier partenaire économique, et le Gabon. Les relations que nous entretenons sont fortes tant sur le plan économique que culturel, diplomatique, militaire. J’ajouterai même qu’elles sont meilleures que certains voudraient le faire croire.
Lors de notre rencontre à Paris en juillet, le président Hollande a été très sensible à nos efforts pour lutter contre les impacts des changements climatiques comme la mise en place d’un plan climat national, la création d’une agence d’observation spatiale pour, notamment, assurer un meilleur suivi de nos 22 millions d’hectares de forêts, qui jouent un rôle majeur dans la conservation du Bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète, et surtout, prochainement, l’adoption d’une loi d’orientation générale sur le développement durable.
François Hollande a ainsi émis le voeu que la France, qui nous accompagne déjà beaucoup sur cette thématique, s’engage davantage à nos côtés. Et puis, vous le savez, le Gabon tout comme la France sont des pays écoutés en Afrique. Le Gabon a une tradition de médiation et d’activité en faveur de la paix sur le continent. Il est donc indispensable que nos deux pays échangent face aux défis que rencontre actuellement notre continent. »

Tout juste élu, vous vous êtes qualifié vous-même de Président de la rupture. Bientôt à mi-parcours de votre mandat, quel bilan faites-vous des 3 dernières années passées au pouvoir ? Quels sont vos objectifs pour les 3 prochaines années ? Et comment voyez-vous le Gabon en 2016 ?

 

ABO : « Je me suis récemment exprimé devant les députés et les sénateurs gabonais pour leur rappeler l’objectif vers lequel nous tendons depuis trois ans. Le Gabon est entré dans une ère de rupture, c’est vrai. Rupture avec les anciennes pratiques, rupture avec l’attentisme, rupture avec les débats politiques stérile et sans impact pour la population. J’ai été élu sur un programme, un programme qui vise à faire du Gabon un pays émergent d’ici 2025.
Cet objectif peut paraître abstrait aux yeux de certains, alors permettez-moi de le rendre plus concret, plus palpable : des routes, des aéroports modernes, une industrie florissante, des services toujours plus performants, un cadre de vie amélioré, des emplois pour tous les Gabonais, tel est mon objectif. C’est une vision ambitieuse, qui demande l’implication de tous et le développement d’un sens de l’intérêt général qui doit être sans cesse encouragé. Nous menons au Gabon des réformes administratives dans tous les secteurs. Nous investissons massivement, nous mettons en place des partenariats nouveaux, et tout cela dans un but : développer un Gabon durable, qui profite à tous.
Les projets ont démarré, ils sont en bonne voie, les choses avancent, pas assez vite à mon goût, mais elles avancent. Je veux un Gabon où le travail de chacun est reconnu, où l’égalité des chances n’est pas un mythe et où chaque Gabonais mène une vie convenable grâce à la force de son travail. Alors effectivement, dans un contexte où les connexions familiales ont fait loi pendant des décennies, ma vision est une immense rupture, mais je sais qu’ensemble, nous pouvons y arriver.
Avec les chantiers en cours et l’énergie que nous déployons pour assurer le suivi de ces projets, je peux dire qu’en 2016, le Gabon aura largement amélioré ses infrastructures de transports et sera désenclavé. Les nouvelles technologies auront trouvé leur place et seront accessibles à tous, efficaces et rentables, permettant ainsi le développement d’entreprises de services. Le pays saura répondre en interne à ses besoins en énergie et les grandes villes seront en partie réaménagées. Les étudiants bénéficieront d’un système éducatif plus efficace et plus en adéquation avec le marché de l’emploi.
Enfin, la diversification de l’économie aura permis la création de nombreuses PME/PMI locales et, par conséquent, la création de nombreux emplois. Le niveau de vie de tous les Gabonais sera ainsi globalement amélioré ».

mardi 18 décembre 2012

La compétitivité énergétique : Le Gabon dans le top 5 des pays africains

Mardi 27 novembre 2012, Libreville – Le Gabon se classe parmi les cinq premiers pays africains en matière de compétitivité énergétique, indique une étude de l’Institut Choiseul et du cabinet KPMG. Première étude du genre, celle-ci a évalué la compétitivité et la performance des politiques publiques de 146 États dans le monde.
Le Gabon s’octroie la 5ème place africaine derrière l’Angola (1er) mais devant l’Afrique du Sud (7ème) dans le classement mondial de la compétitivité énergétique des Etats, selon les résultats de l’étude publiée lundi par l’Institut Choiseul et KPMG. C’est l’unique étude indépendante dans le monde qui mesure et analyse la compétitivité et la performance des politiques énergétiques des Etats. Elle a été établie à partir des données officielles issues des principales bases statistiques internationales (Banque mondiale, Agence internationale de l’énergie, OCDE, etc).

 

Grille de lecture

 

À chaque État correspond une note allant de 0 à 100, les notes les plus élevées correspondant aux Etats les plus performants sur le plan énergétique. Chaque note est composée de plus d’une douzaine de séries de données statistiques spécifiques regroupées en trois sous-indicateurs. Ces derniers permettent, pour chacun des Etats examiné, de prendre en compte la qualité du mix énergétique, celle de l’accès à l’électricité et la comptabilité entre politique énergétique et impératifs environnementaux.
Le baromètre mondial de la compétitivité énergétique devrait être un outil d’aide à la décision sur les résultats des politiques énergétiques, affirment les auteurs du rapport.
S’agissant de la place du Gabon dans le peloton de tête en Afrique, elle résulte de l’ambitieuse politique énergétique mise en œuvre par le Président Ali Bongo Ondimba et le gouvernement.

Augmenter la production énergétique

 

Pour soutenir l’ambition nationale d’industrialisation, le Chef de l’Etat gabonais s’est fixé l’ambition de porter la capacité de production énergétique du Gabon à plus de 1200 MW en 2020 contre 350 MW aujourd’hui. Cet objectif sera atteint grâce à des investissements considérables dans la production gazière, dans la production hydroélectrique et par la promotion des énergies renouvelables. Le but est de supprimer progressivement la production électrique produite à partir de l’énergie fossile et d’atteindre les objectifs fixés dans la politique du Gabon vert. Afin de couvrir les besoins croissants du pays et d’assurer l’électrification de l’ensemble du territoire, le gouvernement envisage d’ériger 6 nouveaux barrages dont trois sont déjà en construction :
Le barrage de l’Impératrice sur la rivière Ngounié, dans l’ouest du pays, produira 42 MW pour un coût de 133 Millions USD. Il vise à approvisionner les mines de niobium de Mabounié, de manganèse de Ndjolé, les usines de transformation de bois de la province du Moyen-Ogooué et les villes de Mouila et Mandji dans la province de Ngounié. Il renforcera aussi l’approvisionnement de Libreville et de la Zone Économique Spéciale de Nkok.
Le barrage Fé 2 sur la rivière Okano, dans le nord du Gabon, aura une capacité de 36 MW pour un investissement de 105 millions USD. Sa production alimentera la province du Wolem-Ntem, Ndjolé et renforcera le réseau de Libreville.
Le barrage du Grand Poubara, dans le sud-est, est le plus important projet énergétique du Gabon. Il devrait produire à terme de 240 MW.

 Source: ActuGabon - La compétitivité énergétique : Le Gabon dans le top 5 des pays africains

lundi 17 décembre 2012

Ali Bongo Ondimba adresse ses condoléances à Barack Obama

Vendredi 14 décembre dernier, une terrible fusillade dans une école primaire de Newton, dans le Connecticut (Etats-Unis) a fait 26 victimes. Le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, souhaite adresser un message de soutien à toutes les familles des victimes et au Président Barack Obama.
Monsieur le Président,

C’est avec tristesse et consternation que j’ai appris la nouvelle de l’effroyable tuerie qui s’est déroulée vendredi 14 décembre 2012 dans une école primaire de Newton, dans le Connecticut à la suite de la fusillade qui a fait une vingtaine de morts et des blessés.

Cette affligeante circonstance, qui survient dans votre pays, chantre des valeurs de liberté et de tolérance, nous attriste d’autant que les victimes sont pour la plupart des enfants de très bas âge dont le devenir est cruellement et définitivement arrêté par la folie meurtrière d’un homme.
Cette tragédie demeure pour nous parents, un événement déplorable et condamnable à tous points de vue.

Aussi, voudrais-je, au nom du peuple gabonais, du Gouvernement de la République, de la Première Dame du Gabon et au mien propre, vous adresser mes plus vives et sincères condoléances et assurer à votre Excellence, aux familles des victimes ainsi qu’à l’ensemble du peuple américain ami, de notre soutien et de notre compassion.
Je reste convaincu que vous saurez puiser dans cette terrible épreuve, qui affecte profondément la Nation américaine, toute l’énergie et la détermination nécessaires pour trouver les solutions qui sécuriseraient d’autres innocents et empêcheraient des tragédies semblables.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma haute considération.

Ali Bongo Ondimba 
 
Source : 

jeudi 13 décembre 2012

COP 18 et Doha Goals : un séjour au Qatar avec de nombreuses retombées

Mercredi 12 Décembre 2012, Doha - Le Président Ali Bongo Ondimba a pris part à deux évènements de portée internationale. L’un dans les domaines de l’environnement, et l’autre touchant au sport. Deux domaines où le Gabon a marqué son leadership et son positionnement avec des ambitions réitérées à travers des actes et des symboles forts. 
 

 

COP 18, un plaidoyer pour l’avènement d’une planète plus verte

 

Du 26 novembre au 7 décembre 2012, Doha a abrité les assises de la 18e Conférence des Parties (COP-18) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et 8e Conférence des Parties siégeant en tant que Réunion des Parties au Protocole de Kyoto.

Première COP ayant eu lieu depuis l’établissement de la « Plateforme de Durban pour une action renforcée », cette rencontre, à laquelle a pris part le Président Ali Bongo Ondimba, a été pour le numéro un Gabonais l’occasion de prendre la parole pour réitérer son engagement et le positionnement de son pays sur les questions environnementales.
Environnement, changement climatique et développement durable, telles furent les axes sur lesquels le Chef de l’Etat gabonais s’est illustré par son engagement pionnier et visionnaire, réitérant un leadership affirmé lors des diverses conférences sur ces sujets depuis son accession à la magistrature suprême ; Nagoya, Durban, Libreville, Rio, etc… Comme à son habitude, le Chef de l’Etat gabonais a voulu rompre avec les refrains habituels et s’inscrire dans un langage de vérité et d’objectivité, à un moment crucial où Dame Nature et les générations futures se retrouvent de plus en plus vulnérables face à des dégâts imprévisibles.

Le Président Gabonais a fait un plaidoyer sur la nécessité d’émergence d’une nouvelle conscience de partage d’une même planète, ainsi que le devoir d’une meilleure gestion des biens planétaires communs à toute l’humanité.
Lenteur des progrès dans les négociations, division de fait des peuples et des nations, perte de confiance sont apparus dans le discours du numéro un gabonais comme des entraves à l’avènement d’une planète plus verte. Il a donc exhorté et prôné de ce fait des actions communes, concertées, responsables et effectives.

Quelques jours après cet évènement de haute portée sur l’environnement, ce fut au sport de fédérer les synergies à travers le forum Doha Goals, où le Chef de l’Etat Gabonais a également fait une forte impression, à travers sa brillante participation. 
 

Doha Goals : Le sport, une industrie au service du développement économique et social.

 

Premier rendez-vous mondial organisé autour du sport, les Doha Goals sont une initiative conjointes du Qatar et du groupe ‘’Richard Attias & Associates’’. Evènement exceptionnel ayant réuni les plus grandes légendes du monde sportif, le Doha Goals s’est tenu du 10 au 12 Décembre 2012, avec la participation d’icônes sportives mondiales venues des quatre coins du monde. A la faveur de cet évènement, le président gabonais Ali Bongo Ondimba, dont le pays nourrit de nobles ambitions sportives, consécutives à l’organisation de la CAN 2012, a prononcé un discours fort mémorable le 11 Décembre.

Le message du Président Ali Bongo Ondimba était essentiellement axé sur les enjeux du sport et leurs implications sur les secteurs clés de développement. A travers des exemples concrets, le numéro Un gabonais a décliné ses ambitions pour ses concitoyens ainsi que l’orientation de la politique sportive de son pays.
Les Doha Goals furent l’occasion pour le Président gabonais et sa délégation de nouer des contacts stratégiques susceptibles d’être bénéfiques pour les disciplines sportives essentielles au Gabon. Cette délégation était composée du Ministre Séraphin Moundounga, en charge de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et Technique, de la Formation Professionnelle, chargé de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, des membres du Cabinet Présidentiel, des responsables de structures sportives et des sportifs dont Daniel Cousin, capitaine des Panthères. Plusieurs projets en cours de discussion ont touché tant à la formation dans les disciplines des sciences et d'éducation sportives, qu'à leur encadrement et accompagnement ouvrant ainsi de nouvelles opportunités.

A cet effet, de nombreux professionnels internationaux ont signifié leur souhait de s'impliquer activement dans le développement du sport au Gabon, telles que la championne du monde kenyane Tegla Loroupe, détentrice de plusieurs records du monde et première athlète africaine à gagner le marathon de New York en 1994, la Federation Française de Football, etc…
D’autres personnalités, également sensibles à la prestation du Chef de l'état gabonais et sa vision, ont adhéré à son ambition, telles que : l'arbitre internationale sénégalaise Fatou Gaye qui a officié lors de deux Coupes d'Afrique et deux Coupes du Monde, le Tchadien Bah Pna Dahane, Consultant International en marketing sportif et développeur de projets pour le basket-ball. En marge de l'édition du New York Forum Africa , il avait joué un rôle majeur pour la présence du préparateur physique camerounais Joe Touomou, fondateur de Joe Touomou Training Center, aux Etats Unis et des Kossengwe Camps à Yaoundé, est venu à la rencontre des jeunes basketteurs gabonais du centre sportif Ballon d’Or de Libreville.
Les Doha Goals, c’était également l’impressionnante participation de plus de 400 étudiants venus d'une trentaine de pays, la présence de l'université de Paris 1 Panthéon Sorbonne et l'annonce d'un palmarès des meilleures pratiques en matière d'intégrité sportive, résultant d'une étude de la chaire "Ethique et sécurité sportive".

A travers Doha Goals , s'exprime une perspective d’offrir une convergence de vue et d'ambitions entre le President Ali Bongo Ondimba et Son Altesse Sheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani , entre le Gabon et le Qatar dans la place du sport dans la société et dans le monde d'une part et dans la volonté de toujours plus et mieux satisfaire des publics croissants et avides d’émotions, de sensations, de records et de spectacles.

jeudi 22 novembre 2012

Le Gabon va siéger au Conseil des droits de l’homme de l’ONU durant 3 ans

Le 12 novembre, l’Assemblée générale des Nations Unies a élu 18 nouveaux membres au Conseil des droits de l’homme. Parmi les heureux élus se trouvent le Gabon. Ce choix confirme la volonté farouche du Président Ali Bongo Ondimba d’inscrire durablement le pays sur la scène diplomatique internationale.


Une présence internationale qui s’effectue dans la continuité… Voilà comment on peut interpréter la récente élection du Gabon au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Le 12 novembre dernier, les membres de l’Assemblée ont élu pour trois ans les 18 nouveaux pays admis à siéger à compter du 1er janvier 2013. En plus du Gabon, l’ONU a choisi l'Allemagne, l'Argentine, le Brésil, la Côte d'Ivoire, les Émirats Arabes Unis, l'Estonie, les États-Unis, l'Éthiopie, l'Irlande, le Japon, le Kazakhstan, le Kenya, le Monténégro, le Pakistan, la République de Corée, la Sierra Leone et le Venezuela.

Un deuxième mandat de suite

Ce vote marqué d’un beau succès (le Gabon a récolté 187 voix, soit le meilleur résultat parmi les candidats du Groupe des États d’Afrique) n’est pas le fruit du hasard. En effet, le 23 septembre dernier, à l’occasion de la décoration des membres de la mission gabonaise au Conseil de sécurité, le Président Ali Bongo Ondimba avait déclaré : « Le Gabon est une voix africaine qui compte et doit compter beaucoup plus dans le futur. Nous sommes acteurs sur la scène diplomatique internationale. Notre mission doit continuer. »
 
Dès son élection à la fin de l’année 2009, le Président avait déjà conquis les membres permanents de l’ONU en intégrant le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies pour une durée de deux ans. En mars 2010, le Gabon a même présidé le Conseil de Sécurité durant un mois. Cet autre mandat qui débutera l’année prochaine aux droits de l’homme va permettre au pays de « poursuivre sa coopération avec les organes chargés d’appliquer la justice pénale internationale pour lutter contre l’impunité et la criminalité transnationale organisée, à travers le braconnage et la pêche illégale », comme l’avait précisé Ali Bongo Ondimba à l’ONU. Plus que jamais, le Gabon est une voix qui porte au niveau international.

Les autres pays qui siègeront au Conseil des droits de l’homme :

Le Gabon siègera aux côtés des pays suivants : l'Angola, l'Autriche, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Chili, le Congo, le Costa Rica, l'Equateur, l'Espagne, le Guatemala, l'Inde, l'Indonésie, l'Italie, le Koweït, la Libye, la Malaisie, les Maldives, Maurice, l'Ouganda, le Pérou, les Philippines, la Pologne, le Qatar, la République de Moldova, la République tchèque, la Roumanie, la Suisse et la Thaïlande.

mercredi 21 novembre 2012

Ali Bongo pense à l’enfance gabonaise

À l’occasion de la journée mondiale de l’enfance célébrée à travers le monde, le président Ali Bongo à appelé sur sa page Facebook, en tant que père, les parents du monde entier et du Gabon en particulier, à agir pour bien-être de ceux qui représentent «l’avenir».


 « Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité », a déclaré le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Kofi A. Annan.

Pour corroborer cette déclaration du secrétaire général de l’ONU, le président Ali Bongo Ondimba a exhorté les adultes à agir pour offrir un bien être aux enfants du monde entier et notamment de la jeunesse gabonaise. «Nous devons, tous ensemble, œuvrer et impulser des énergies nouvelles, et ainsi faire progresser notre pays pour les générations futures ; pour nos enfants», a-t-il déclaré.

Selon le président gabonais, les actions entreprises posés dans les domaines de la santé, de la protection sociale, de la paix, de l’amélioration du niveau de vie, de l’éducation et de l’enseignement professionnel participent à cette volonté d’amener l’enfant gabonais à réaliser qu’il est l’avenir. Parmi ces réformes, figurent la loi portant orientation générale de l’éducation nationale, la réhabilitation et la construction de diverses infrastructures, lycées, universités et écoles supérieures, mais également la réforme en profondeur du système d’attribution des bourses pour une gestion plus transparente, respectueuse de l’égalité des chances permettant une meilleure adéquation entre l’orientation et l’offre d’emploi.

«Nous avons tous un jour été des enfants. Et nous avons tous le même désir d’assurer le bien-être de nos enfants, qui a toujours été et continuera d’être l’aspiration la plus universellement chère a l’humanité», peut-on lire sur le site de l’ONU à l’occasion de cette journée.

En 1954, l’Assemblée générale des Nations unies a recommandé par la résolution 836 (IX) à tous les pays d’instituer une journée mondiale de l’enfance, qui devrait être une journée de fraternité, de compréhension entre les enfants et d’activités favorisant le bien-être de ceux-ci du monde entier. Elle a proposé aux gouvernements que cette journée soit célébrée à la date qui leur semblait la mieux appropriée. Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant [A/RES/1386(XIV)] en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989.

Source : Gabon Review
http://gabonreview.com/blog/ali-bongo-pense-a-lenfance-gabonaise/#axzz2CqSsKzis 

Page Facebook d'Ali Bongo Ondimba
https://www.facebook.com/alibongoondimba 

Réduction des gaz torchés : Prix d’excellence pour le Gabon

 
 
Le Gabon a obtenu le « Prix d’excellence 2012 » pour ses efforts en matière de réduction des gaz torchés, dans le cadre du Forum GGFR (Global Gas Flaring Reduction) organisé à Londres par la Banque mondiale.
 
Créé en 2002 au Sommet mondial sur le développement durable (Johannesburg), le GGFR soutient les efforts des sociétés et pays producteurs de pétrole pour une meilleure utilisation des gaz associés et la réduction des gaz torchés, principal gaz à effet de serre. Le torchage consiste à brûler par torchères des rejets de gaz naturel au cours de l’exploitation du pétrole. 
 
Membre du GGFR depuis 2007, le Gabon a considérablement réduit le volume de gaz torchés, passant entre 2009 et 2011 de 181 à 165 pieds-cube par jour. L’objectif du gouvernement est d’atteindre une réduction de 60% d’ici 2015. 
 
Au Gabon, deux arrêtés ministériels pris en 2009 et 2010 interdisent le torchage et précisent les pénalités en cas de non-respect de la mesure. La volonté des pouvoirs publics est extrêmement claire, dans l’objectif de revaloriser les émissions pour la production d’électricité, la pétrochimie et la liquéfaction aux fins d’exportation. 
 
Destiné à célébrer une décennie de coopération entre secteurs public et privé sous l’égide de la Banque mondiale, le Forum - accueilli par la BERD à Londres - a permis au Gabon de mieux faire connaître son approche énergétique innovante et le dispositif de contrôle mis en place par le Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Ressources hydrauliques.

lundi 19 novembre 2012

Rencontres du Président de la République avec les Chefs des Partis Politiques

 CEMAC : Concertation entre le Président les membres de l'opposition et de la majorité - partie 3


Comme il l’avait annoncé le 12 septembre 2012 devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, le Président de la République, Chef de l’Etat, a reçu cette semaine, depuis le mercredi 14 novembre et jusqu’à ce vendredi 16 novembre, les responsables des partis politiques de la majorité et de l’opposition. 
Cette démarche visait à présenter à ses hôtes les enjeux de l’intégration sous-régionale et la nécessité pour nos Etats d’harmoniser nos vues pour un développement intégré, au bénéfice des peuples de notre espace communautaire.

Il s’est également agi de présenter dans les grandes lignes, la CEMAC d’aujourd’hui et ses principaux projets et objectifs, avant de décliner ce qui devrait constituer la trame de la présidence Gabon à la CEMAC.

Le Président de la République, qui rencontre pour la troisième fois la classe politique, après les consultations sur l’île Mbanié et sur la biométrie, a indiqué sa volonté de faire en sorte que la politique de la présidence Gabon pour la CEMAC soit comprise, partagée et soutenue par tous les acteurs politiques et toute la communauté nationale.

Aussi, a-t-il convié les responsables politiques de la majorité et de l’opposition, à apporter leur contribution à ce qui devrait constituer la feuille de route de la présidence Gabon à la CEMAC.

Au terme de ces premiers entretiens et après de fructueux échanges avec les participants, le Président de la République a décidé de la mise en place d’une commission de travail dont la composition et l’organisation seront fixées par décret et feront l’objet d’un communiqué en temps opportun.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, remercie les responsables de partis qui ont bien voulu prendre part à cette première étape de consultation sur la CEMAC et salue, à l’occasion, leur esprit républicain.

mercredi 14 novembre 2012

Le Gabon, référence en matière de transformation du bois


 

Le 24 octobre dernier, Marcellin Nziengui, Directeur général de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts (Enef), a lancé un atelier international de révision et d’harmonisation des programmes sur la transformation du bois.

Comment faire pour harmoniser les programmes d’agent technique et d’ingénieur technique spécialisés en industrie du bois ? Telle est la principale problématique posée à l’occasion d’un atelier international sur la transformation du bois regroupant de nombreux pays membres du RIFFEAC (Réseau des Institutions de Formation Forestière et Environnementale en Afrique Centrale).


Des représentants du Cameroun, de la Guinée Equatoriale, du Gabon, de la RCA, de la RD Congo, du Rwanda, du Tchad et du Canada ; ainsi que le responsable de BEM-Dakar, Malick Faye, se sont donc retrouvés à Libreville. Après avoir fait le point sur tous les programmes existants d’agent technique et d’ingénieur technique, les membres ont cherché à identifier pour chaque formation les compétences à développer et les débouchés professionnels. Ils ont également listé les métiers du bois qui méritent une formation plus adaptée et développée.

Auparavant, l’ensemble des intervenants s’était rendu dans les usines de transformation du bois de Libreville afin de recueillir les besoins de l’industrie forestière en termes de formation. Les experts du RIFFEAC sont également allés à la rencontre des responsables de l’administration des Eaux et Forêts et de l’Enef.

Le Gabon pôle d’excellence dans la transformation du bois

 

Au terme de cet atelier, les experts du RIFFEAC ont désigné le Gabon pour devenir le pôle d’excellence dans le domaine de la transformation du bois dans la zone du bassin du Congo. « La décision prise par le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, d’interdire l’exportation du bois en grumes est assez courageuse. Nous voulons donc soutenir le Gabon dans sa marche vers la création des industries locales de pointe en matière de transformation du bois », a déclaré Denis Durand, Directeur général du Centre d’Enseignement et de Recherche en Foresterie (CERFO) du Canada.

Concrètement, ce nouveau statut permettra au Gabon de bénéficier de l’appui du RIFFEAC pour améliorer les infrastructures de l’Enef, doter le pays d’un établissement sous-régional d’équipements techniques pour les enseignements des sciences du bois et mettre en place de nouveaux programmes techniques et universitaires en matière d’industrie du bois. A terme, le Gabon formera aux techniques de l’industrie du bois les jeunes de la sous-région ainsi que le personnel d’entreprises localisées dans les pays du bassin du Congo.

mercredi 24 octobre 2012

Le bilinguisme au Gabon : quelle utilité ?


L’on peut, à juste titre, s’étonner des polémiques qui naissent à partir de chaque décision prise par le Président Ali Bongo Ondimba ou de chaque sujet qu’il aborde dans l’optique de faire avancer son projet de société, L’avenir en confiance. L’on peut très raisonnablement se demander s’il est nécessaire, sous prétexte d’être d’un autre avis, d’afficher une opposition tous azimuts à toute idée venant du Chef de l’Etat. Ainsi, l’agitation politico-politicienne autour de la question de l’introduction de la langue anglaise au Gabon devrait amener nos compatriotes à se demander ce que le bilinguisme pourrait apporter à notre pays.

Pourquoi tant de réactions hostiles ? Pourquoi tant de bruit sur un sujet qui gagnerait à être traité avec plus de sérieux pour que, dans le cadre d’un débat franc et démocratique, les acteurs de l’Emergence et leurs contradicteurs fournissent aux populations des réponses édifiantes ? Pourquoi, pour une fois, les acteurs politiques, quel que soit leur bord ou leurs origines, ne reconnaîtraient-ils pas qu’il y a des décisions si bénéfiques pour le peuple gabonais qu’il est judicieux de les soutenir parce qu’elles sont une valeur ajoutée à un pays dont les indicateurs socioéconomiques montrent que les choses bougent beaucoup plus que par le passé ? Faut-il désespérément combattre la vision du Gabon émergent même lorsque, en à peine trois ans, les changements sont déjà bien perceptibles ?

Pour notre part, en tant qu’observateur attentif du mandat d’Ali Bongo Ondimba, nous essayerons, de façon assez lapidaire et précise, de répondre aux questions suivantes : Que gagne le Gabon à avoir l’anglais comme deuxième langue ? La langue de Shakespeare apporte-elle quelque chose de substantiel à notre pays ? Que perdent les Gabonais s’ils ne s’arriment pas à cette position du Chef de l’Etat ?

Il convient de noter qu’il est important, lorsqu’on est dans une phase d’apprentissage, de s’inspirer, comme tout élève studieux et exigeant avec lui-même, de l’exemple de ceux qui ont réussi et qui ont une certaine longueur d’avance. Dans cette optique, le Gabon a tout intérêt à prendre comme modèles les pays anglophones, entre autres. Le dynamisme des communautés ayant l’anglais comme langue nationale n’est plus à démontrer, que ce soit en Afrique ou dans le reste du monde. Au-delà des turbulences et des crises qui secouent les grandes nations industrialisées, les Etats-Unis qui font partie des pays anglophones, demeureront, pour quelques bonnes années encore, un exemple palpable de réussite. Plus près de nous, l’Afrique du Sud, membre du Commonwealth, est déjà entrée dans le cercle des pays émergents.

L’anglais peut être également considéré comme la langue scientifique, universitaire, littéraire et de recherche par excellence.

La langue de Shakespeare est forcément un formidable outil d’échanges et d’études facilitant le transfert des technologies dans d’innombrables domaines, notamment l’aéronautique, la télémédecine, l’informatique, Internet, etc. Les grandes conférences, les symposiums, les forums dans le monde, où qu’ils aient lieu, programment toujours l’anglais comme l’une des principales langues pour permettre la communication entre les participants. Le jury du Nobel (paix, médecine, littérature, physique) a décerné la plupart de ses prix aux heureux bénéficiaires issus des communautés s’exprimant en anglais. Sur le plan culturel, notamment dans le domaine musical, la prédominance mondiale des artistes du Commonwealth est écrasante.

En permettant à ses compatriotes d’avoir la maîtrise de l’anglais, le Président Ali Bongo Ondimba ne dédaigne nullement la langue de Molière. En fin visionnaire, il élargit son champ d’action et se projette dans le futur pour donner plus de visibilité à son pays, longtemps resté méconnu ; le Gabon se trouvera ainsi dans un meilleur positionnement stratégique au sein du village planétaire. Ses échanges avec d’autres nations et d’autres communautés vont s’accélérer, ses partenaires économiques seront plus nombreux, sa culture sera davantage connue, reconnue et appréciée partout dans le monde avec, comme gains, entre autres, d’importantes rentrées de devises grâce à un tourisme et un écotourisme en plein essor et créateur d’emplois…

Porteur de la vision audacieuse du Gabon émergent, responsable d’un ambitieux projet de société, « L’avenir en confiance », le Président Ali Bongo Ondimba est conscient que ses actes doivent être de la même trempe : des actes courageux, audacieux, ambitieux et pleins de bon sens. C’est pourquoi il est logique, raisonnable, d’affirmer que la décision d’introduire l’anglais comme deuxième langue au Gabon comporte tellement d’avantages que tout analyste honnête aura bien du mal à relever les (hypothétiques) inconvénients.

mardi 23 octobre 2012

Ali Bongo Ondimba au Forum mondial de l’énergie 2012 : l’énergie durable et la responsabilité climatique


Le Président de la République gabonaise, Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba a pris la parole lundi 22 octobre 2012 à la tribune du Forum mondial de l’énergie, qui s’est ouvert à Dubaï sous le haut patronage de Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, le Vice-président et Premier ministre des Émirats Arabes Unis, pays siège de l’Agence internationale des énergies renouvelables.

Devant un aréopage de Chefs d’État et de gouvernement, de chercheurs de renommée internationale, de leaders d’opinion et de grands patrons, le Président gabonais a prononcé un plaidoyer mobilisateur et engagé pour la sécurité énergétique africaine, dans l’objectif d’atteindre - comme le souhaitent les Nations Unies - l’accès universel à l’énergie en 2030. L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé l'année 2012 "Année internationale de l'énergie durable pour tous". Prenant la pleine mesure des défis du temps, au diapason des exigences énergétiques, Ali Bongo Ondimba a tenu à souligner à quel point « l’investissement dans le secteur de l’énergie est un point-clé de la vision du Gabon émergent ». Mieux encore, « l’accès facilité au réseau a un impact direct et immédiat sur la qualité de l’éducation, grâce aux apports des nouvelles technologies du web, mais aussi sur l’industrie, effaçant le cliché d’une Afrique source de matières premières vouées à être transformées en d’autres endroits de la planète ». « Nous nous battons pour parvenir à assurer un accès électrique à 100% des Gabonais en 2016 ; et ce sera une énergie 100% propre, renouvelable à 80 % ».

Mix énergétique gabonais 2020 : 100% propre, 80% renouvelable

 

Au Gabon, la production d’électricité par les énergies renouvelables passera donc de 40% en 2010 à 80% en 2016, ceci grâce au développement de l’hydroélectricité, un secteur porté par 2,4 milliards de dollars d’investissements. A cette échéance, l’ensemble de la production d’électricité au Gabon reposera sur 100% d’« énergie propre », produite uniquement par l’hydroélectricité et le gaz, en substitution complète aux centrales thermiques utilisant des combustibles pétroliers.« Nous nous inscrivons pleinement dans les objectifs dessinés par les Nations Unies d’une énergie durable pour tous », souligne Ali Bongo Ondimba. D’après une étude qu’a fait mener le Programme des Nations Unies pour l’environnement, les investissements effectués à l’échelle mondiale dans les énergies renouvelables ont atteint le chiffre record de 211 milliards en 2010, et, pour la première fois, la moitié de ces investissements ont été réalisés dans des pays en développement.

Trois objectifs mondiaux 2030

 

Invité à prononcer le discours inaugural au nom du Secrétaire général de l’ONU, Wu Hongbo, Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les affaires économiques et sociales, a rappelé les trois objectifs principaux de l’agenda mondial de l’énergie 2030 :
  • l’accès universel aux services énergétiques modernes ;
  • le doublement du taux d’amélioration de l’efficacité énergétique ;
  • une augmentation de 50 % de l’utilisation des énergies renouvelables dans le monde.

« Pour vaincre la pauvreté et sauver la planète, indiquait Ban Ki-moon dans la Déclaration de principes sur l’énergie pour tous présentée en novembre 2011, nous pouvons et devons assurer une énergie durable pour tous à l’horizon 2030. Pour y parvenir, tous les pays et tous les secteurs devront s’employer à donner forme aux politiques et aux investissements requis pour dessiner de meilleures perspectives énergétiques. Les pays en développement qui, pour la plupart, connaissent une croissance rapide et à grande échelle, peuvent faire l’impasse sur les solutions énergétiques classiques et passer directement à des solutions plus propres capables de favoriser la croissance et le développement économique et social. »

Une personne sur cinq privée d’électricité

 

Dans les pays en développement, plus de trois milliards de personnes sont tributaires de la biomasse traditionnelle et du charbon pour cuisiner et se chauffer (95% vivent en Afrique ou en Asie). Un milliard et demi (un Terrien sur cinq) ne disposent pas de l’électricité et, même lorsque des services énergétiques modernes sont disponibles, ils sont trop coûteux pour des millions de personnes connaissant des difficultés économiques. Les « pauvres de l'énergie », selon l’expression de l’ONU, subissent les conséquences sanitaires de la combustion inefficace de combustibles solides dans des bâtiments mal ventilés (2 millions de décès par an), ainsi que les conséquences économiques de la productivité insuffisante des activités lucratives. En l'absence d'un accès adéquat à l'énergie, ni les hôpitaux, ni les écoles ne peuvent fonctionner correctement. De même, l'accès à l'eau potable et l'assainissement sont dépendants d'une capacité de pompage efficace.

Un appel à la responsabilité climatique

 

Les modes actuels de production et de consommation d'énergie non durable menacent l'environnement à l'échelle locale et mondiale. Les émissions de la combustion fossile sont la cause principale du changement climatique, de la pollution de l'air urbain et de l'acidification des sols et de l'eau. La réduction des émissions de carbone liées à la consommation d'énergie est une priorité. L’économie mondiale devant doubler de taille au cours des vingt prochaines années, la consommation mondiale de l'énergie augmentera également de manière significative si l'approvisionnement énergétique, la conversion et l'utilisation continuent d'être inefficaces. Pour le Président gabonais, « la réduction des gaz à effet de serre est inévitable pour assurer un futur aux générations qui viennent ». Et d’inviter à la mobilisation générale : « Parce que l’avenir de la planète est en jeu, la prochaine conférence de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (ndlr – Doha, novembre 2012) doit conduire à un nouvel engagement ». Kyoto est dans tous les esprits à Dubaï.

Passage obligé

 

Devant la vingtaine de Chefs d’État présents au Forum mondial, le Président Ali Bongo Ondimba a martelé : « Les énergies durables ne constituent ni un luxe, ni même une option, tant elles représentent le passage obligé vers l’avenir, pour espérer construire un futur viable pour l’ensemble de l’humanité ». Rappelant les trois grands piliers de son action, le Gabon vert, le Gabon industriel et le Gabon des services, le Chef de l’État, qui s’exprimait en anglais, a apporté son plein soutien aux efforts de la communauté internationale en faveur de l’universalisation des bénéfices de l’énergie, sans manquer de souligner la détermination environnementale qui est celle du peuple gabonais.