jeudi 4 décembre 2014

Gabon : arrêtons la moralisation

Le média Le Point Afrique consacre aujourd'hui une tribune pour dénoncer "la critique stérile et hautaine" de Pierre Péan.

Niché sous ses immenses forêts équatoriales, le Gabon connaît des avancées économiques et sociales qu'il serait préférable, et légitime, de saluer.

Le Gabon, depuis son accès à l'indépendance en 1960, est un îlot de stabilité au sein d'une sous-région, l'Afrique centrale, en proie à de nombreuses difficultés. Son taux de croissance est estimé à 6,7 % en 2014. Son indice de développement humain (IDH), qui inclut notamment l'accès à l'éducation et à la santé, est le deuxième d'Afrique Subsaharienne en 2013, devant l'Afrique du Sud. Le progrès social est long, mais il est réel. La société avance. Le taux de prévalence du VIH est en baisse constante depuis 2003. Le pays vient d'achever son Octobre rose, campagne mondiale de lutte contre les cancers féminins, à l'initiative de la fondation de la première Dame, Sylvia Bongo Ondimba : c'est une des premières nations d'Afrique Subsaharienne à prendre à bras le corps un fléau qui est malheureusement loin d'être l'apanage des seuls pays développés.

Bien que beaucoup de chantiers importants restent à entreprendre, cette jeune nation, grâce à des fondamentaux économiques de plus en plus compétitifs, peut se penser comme un des leaders de l'émergence africaine : l'investissement public a presque quadruplé depuis 2012. Le nombre de kilomètres de routes goudronnées a par exemple doublé sur cette période. Près de treize parcs nationaux, terrestres et maritimes, ont été constitués, et protègent plus de 10 % du territoire : le Gabon est un leader mondial en matière de préservation de l'environnement.

Cette pérennité est toutefois remise en cause : non par le climat social à l'intérieur du pays, qui n'a rien à envier à celui de la France, mais par un énième ouvrage accusant un gouvernement africain de ne pas être légitime. Quelle originalité !

L'absolue relativité du discours moralisateur

Le dernier livre de M. Péan, Nouvelles Affaires africaines, conteste en ce sens les élections qui ont porté au pouvoir M. Ali Bongo Ondimba en 2012. L'on pourrait s'étendre des heures sur ces allégations et les généraliser à la majorité des pays d'Afrique, comme beaucoup se permettent de le faire. Est-ce juste ? Est-ce utile ? Est-ce fécond ?

Sans tomber dans un relativisme qui justifierait n'importe quelle dérive, il est clair que tous les systèmes politiques ont leurs imperfections. C'est d'autant plus le cas dans les pays émergents, mais aussi dans les pays à revenus élevés dont les archétypes sont loin d'être parfaits. Toutefois, en remettant systématiquement en cause tous les équilibres existants, en faisant fi des spécificités de chaque nation et des rapports de force qui la composent, on récolte le chaos : l'état de nombreuses régions du monde aujourd'hui en est la plus sombre des illustrations.

De quoi parle-t-on ?

Si nous abordons la question de la démocratie au Gabon, abordons-la en profondeur. La liberté de la presse y est acquise, et certains journaux font même preuve de critiques si violentes et virulentes envers le pouvoir que nos propres journaux satyriques pâliraient de jalousie s'ils y accordaient attention. Internet ne connaît aucune censure : rappelons que Google ou Facebook sont néanmoins interdits en Chine. Enfin, l'indice de la perception de la corruption, calculé par Transparency International, établit de bien meilleurs résultats au Gabon qu'au Mexique ou en Russie.

Faut-il alors par "souci de la démocratie parfaite" et utopique remettre en cause un régime s'il offre à sa population des libertés que si peu de pays, notamment africains, autorisent ? Il convient pour apprécier le véritable degré de démocratie d'une nation de se pencher sur ses réalités structurelles et sociales, plutôt que de n'en dénoter seulement les ornements plus ou moins dorés.

En finir avec la critique stérile et hautaine

Au XVIIIe siècle, outre les dérives malheureuses et infâmes de la colonisation, la France se démarquait souvent du Royaume-Uni en essayant de tisser des liens d'échanges et un respect mutuel avec les populations qu'elle rencontrait. Ce fut le cas notamment au Canada, et en Inde, avant que le choix ne soit fait de se recentrer sur les affaires du continent. Pour anecdote, la bataille de Fort-Duquesne en 1758 opposant 500 Français et Indiens contre une force de 6 000 Britanniques fut gagnée grâce aux techniques de guérilla et de camouflage apprises de ces alliés indiens.

À l'aune d'un siècle où la mobilité des capitaux et des personnes est une réalité globale, recouvrer cette philosophie d'apprentissage mutuel qui fit nos succès et nos lumières serait une belle attitude. Le message universel de la France ne doit pas être confondu avec le discours unilatéral et moralisateur anglo-saxon, d'autant plus que ce dernier n'a pas vraiment favorisé l'émergence d'une quelconque démocratie. La France a la chance de conserver des liens fraternels avec certains pays africains, dont le Gabon. Le Gabon est une nation jeune (54 ans), qui tente d'émerger au sein d'un continent encore instable et confronté à de nombreux défis sociaux, économiques et politiques. Aidons cette nation à trouver une voie qui correspond à ses réalités, plutôt que de lui imposer la nôtre.

L'Afrique est "Le" continent en puissance du XXIe siècle. Brian Eads, dans un très bon papier pour Newsweek publié en octobre, reconnaît que la France demeure une puissance mondiale, inégalée dans certains domaines, grâce à sa relation privilégiée avec ce continent des plus prometteurs. Nous pouvons alors demeurer son juge, assis sur une tour d'ivoire chancelante aux bases sapées par des maux que nous dénonçons à tout-va, ou nous pouvons être son partenaire et grandir avec elle. Véhiculer un message universel de liberté, d'égalité et de fraternité n'a pas grand intérêt si, à force de froisser grossièrement tout le monde, plus personne ne nous écoute.

Source :
http://afrique.lepoint.fr/actualites/tribune-gabon-arretons-la-moralisation-04-12-2014-1886764_2365.php

mercredi 19 novembre 2014

Comment Pierre Péan se discrédite tout seul !

Chers lecteurs,

Nous vous invitons à découvrir la vidéo "Controverses - L'affaire Péan (1ère partie)" et notamment à partir de 17min. Pierre Péan y explique sa méthode de travail, "je rapporte ce que l'on me dit", explique t-il. C'est à dire qu'il colporte les rumeurs sans aucune preuve, sans vérifier !!
http://www.dailymotion.com/video/x29inwp_controverses-l-affaire-pean-1ere-pa


lundi 10 novembre 2014

Réaction d'un jeune gabonais pour l'avenir de son pays le Gabon

Réaction d'un jeune gabonais pour l'avenir de son pays le Gabon

https://www.facebook.com/video.php?v=672496389535463&set=vb.512315798886857&type=2&theater


Tribune du volontaire : Interview avec DIOUMY MOUBASSANGO, SG de la Convention Nationale des Jeunes Volontaires





Question 1: Quel est votre réaction à la suite des allégations sur les origines du Président de la République gabonaise ?
Le Président Ali BONGO ONDIMBA est un Gabonais. Ceci étant dit, le débat sur la Gabonité ne m’intéresse pas. Je crois que personne n’est coupable de par sa nationalité pour essayer de s’en justifier et encore moins le premier des gabonais. Ce n’est pas la préoccupation principale des gabonaises et des gabonais. Cette question est un montage politique destiné à distraire le Chef de l’Etat dans sa détermination à mener à terme les Chantiers en faveur du bien être de ses concitoyens. Voilà ce que je peux dire à ce stade de notre débat.

Question 2 : Tout de même la question a gagné du terrain, elle bénéficie d’un relai important sur internet et sur une certaine presse locale. Faut il complètement la balayer d’un revers de la main ?
Je crois que cette question me semble être une affaire de génération, d’autant plus que ce débat est lancé par la génération de 60-70 ans. C’est une génération que j’appellerai la « génération du soleil couchant ». Cela obéit à une stratégie insurrectionnelle mise en place par ceux qui comprennent qu’ils ne peuvent plus tirer profit du contexte économique actuel favorisant la compétence et la transparence. La mise à mort des intermédiaires de la France A FRIC, des arrangements à l’amiable et des rétro commissions dérange. Les adversaires politiques d’aujourd’hui en faisaient une règle de gouvernance. Et cela ne pouvait pas continuer et le 16 octobre 2009 a sonné le coût d’arrêt de ces pratiques anti patriotiques et le Président de la République s’est fait quelques ennemis au passage.

Question 3 : vous nous parlez presque d’une opération de déstabilisation là, ya t-il une vrai volonté de déstabiliser le pays ou c’est simplement dans le cours normal de l’exercice de la démocratie gabonaise.
Monsieur le journaliste je suis moi même un grand partisan de la liberté d’expression, la démocratie se nourrit de la contradiction mais ici permettez moi de penser qu’il s’agit beaucoup plus d’incitation à la haine, du rejet de l’autre, il s’agit ici d’un appel à l’insurrection hautement planifié par certains acteurs politiques de notre pays. La pierre angulaire de ce dispositif n’est pas à chercher très loin, une certaine opposition dénommée l’opposition de la rancœur est au centre de ce jeu morbide. Elle est assistée dans cet exercice par les journaux de l’opposition, en fait pas tous les journaux de l’opposition et aussi par la blogosphère construite autour des comptes facebook de certains compatriotes mal intentionnés. Dans cette danse, des journaux comme la lettre du continent assure la campagne à l’international. Les acteurs de cette opposition relaient le message de la haine dans leurs meetings quotidiens et tentent de distiller le germe de la déstabilisation. Ils s’attaquent à la famille, aux origines, à l’histoire douloureuse de notre pays pour attirer du monde derrière eux. Au regard des maigres rassemblements qu’ils suscitent, on peut dire que le peuple gabonais a atteint la maturité nécessaire pour ne pas suivre ce discours de la haine.

Question 4 : en gros ce que vous me dites, c’est que le Président n’a pas le droit d’être critiqué ?
Ce n’est pas ce je pense (oui mais vous ne le dites pas comme ça mais ça en a tout l’air), je répète, ce n’est pas ce que je pense et d’ailleurs chaque jour dans la presse locale le Président est constamment massacré de critiques, je pense qu’il n’a jamais réagi négativement. Si vous placez notre Président dans une échelle sous régionale, vous remarquerez que c’est un leader très tolérant avec la presse nationale et internationale et d’ailleurs Ali BONGO ONDIMBA est très accessible. Le Président le sait bien « La critique est la première récompense de ceux qui veulent changer les choses » disait un gabonais bien averti. Je comprends que les réformes engagées par le Président de la République puissent être critiquées, notre pays promeut la liberté d’expression qui a toujours caractérisée notre jeune Démocratie. Le rythme des réformes est très soutenu mais nécessaire et l’opposition, les individus et la société civile doivent jouer leur rôle pour que nous soyons sûrs de mener les bonnes réformes, qui profitent et profiteront à tous les Gabonais et toutes les Gabonaises. Cette volonté de dialogue permanent avec la classe politique n’est une faiblesse du pouvoir, au contraire elle est l’exception gabonaise.

Question 5 : Je crois que ce n’est pas un tort de réformer, mais aujourd’hui qu’est ce qui vaut au Président d’être la cible de critiques aussi virulentes ? N’est –il pas assez compris et par les siens et par ses détracteurs ?
Les partisans du Chef de l’Etat comprennent et font l’effort de comprendre, le peuple gabonais comprend qu’il était impossible de gouverner ce pays sans réformer le Foncier par exemple, l’ANNUTTC est une innovation qui impacte sur le quotidien des Gabonais, combien de gabonais se sont fait arnaqués en achetant une parcelle de terre ? Il était impossible de continuer à agir en faveur de la santé de nos compatriotes sans mettre en place un système de couverture maladie fiable, la CNAMGS est une révolution en la matière, pas seulement au Gabon mais en Afrique.
Dans cette folie réformatrice, les acteurs du soleil couchant (60-70 ans) ne s’y retrouvent pas, ils n’y ont pas leurs intérêts parce qu’il s’agit là de la dématérialisation de l’argent. L’argent ne passe plus entre les mains d’une minorité, il est institutionnel maintenant. Et la conséquence ce que vous entendez souvent des gens dire que c’est devenu difficile, l’argent ne circule plus. C’est simplement que l’argent circule maintenant dans les circuits institutionnels et ne passe plus par des intermédiaires qui soient des personnes physiques. 

(Quel est la conséquence de tout cela ?)
Mais la conséquence est que plus de compatriotes sont touchés par les projets de l’Etat, je crois qu’il y a à ce jour près de 600 000 personnes assurées CNAMGS par exemple. Et l’autre conséquence est que certains de nos compatriotes qui profitaient de cette manne financière  ont donc décidé d’être un obstacle pour notre volonté de développer le pays. Avec eux les réseaux mafieux de la France à Fric, car comment comprendre par exemple que monsieur Pierre Péan, journaliste et écrivain ait joué le rôle qu’il prétend avoir joué dans son livre sans aucune fonction officielle assigné par l’Etat Français ? Et qui nous fera croire que notre cher journaliste repartait les bras ballants quand on connaît la générosité de certains de nos dirigeants de l’époque. Et cette partie là n’est pas décrite dans le livre du grand bénévole Français. Dernièrement, Médiapart nous apprend qu’il avait essayé de négocier par un intermédiaire, la non parution de son livre contre la bagatelle somme de 10 000 000 d’euros, c’est énorme et c’est du marchandage. Le Gabon a dit « non » à ce journaliste corrompu et la vérité finira par éclater au grand jour. Vous voyez que le Chef de l’Etat se bat contre des intrigues intérieures mais aussi extérieures. On peut louer le courage du Président.

Question 6 : Finalement, quelle sera l’issue de ce pugilat politique, vers où va t’on et avons-nous des raisons de nous alarmer ?
Je crois que le débat des intrigues politiques n’est pas le nôtre, il appartient à ceux et celles de la génération du soleil couchant. Laissons leur la paternité de ces débats rétrogrades qui n’honorent pas le citoyen gabonais que je suis. Donnons leur le titre foncier de la haine, la xénophobie, du tribalisme et des guerres interreligieuses. Ils ont l’argent pour financer ce genre de croisade qui ne profitera ni à eux-mêmes ni à leurs enfants. Je voudrais leur poser la question suivante et c’est d’ailleurs un des jeunes volontaires pour le Gabon uni qui me l’a expliqué : «  Messieurs les opposants, chers compatriotes, après le débat sur la nationalité, quelle est la prochaine étape ? Vous remettrez en cause les ethnies n’est-ce pas ? Les gens seront pointés du doigt en fonction de leur ethnie. Et après l’ethnie, vous stigmatiserez les religions, celui là n’est pas de ma religion donc il ne peut pas vivre au Gabon ?
Si je puis m’exprimer au nom de la majorité de nos compatriotes, des femmes et surtout de la jeunesse gabonaise, j’appartiens à la génération de la globalisation, celle d’internet dont les motivations sont à chercher loin des débats sur la nationalité. Moi ce qui m’intéresse c’est la construction d’une école, ma bourse d’étude, ma carte CNAMGS. Je voudrais finir mes études et trouver du travail dans mon pays. Mettre des coopérations actives en place pour me confronter au monde de la compétitivité. Comme moi, des centaines de milliers de jeunes veulent construire ce pays et je dis que nous ne pouvons pas et nous n’acceptons le climat délétère orchestré par l’opposition gabonaise.

Question 7 : Quels conseils donneriez vous à ceux qui nous écoutent et peut-être au Président de la République ?
Un homme politique ne joue pas avec l’histoire, il fait l’histoire disait un intellectuel français. Que les autres jouent avec l’histoire mais Ali BONGO est décidé à faire l’histoire de notre pays. Si je pouvais lui donner un conseil, je lui dirai de ne pas se laisser distraire, Monsieur le Président, vous devez rester fidèle à votre volonté de donner des bases solides à notre pays et à notre économie. Un vieux Kota me disait que les gens ne changent pas, ce sont les masques qui tombent. Notre pays est un gros cylindré et nous devons tout faire pour le faire avancer, Produire notre carburant, le carburant de l’émergence me semble être une des solutions. Cette prouesse économique ne peut être possible qu’avec la maitrise de la chaine de production de nos matières premières. Le pétrole, le manganèse, le fer et même le bois doivent être exploités en conformité avec la loi gabonaise donc les nouveaux codes minier et pétrolier. Cette réorganisation n’est pas une option, c’est une exigence si nous voulons la survie de notre pays. Dans cet exercice, des minorités perdront leurs avantages au profit de la majorité et nous fâcheront beaucoup de monde mais c’est le prix à payer pour espérer une prospérité partagée. Les Gabonais et Gabonaises l’ont bien compris et c’est pour cela qu’ils rejettent les velléités insurrectionnelles d’avant 2016, planifiées par nos détracteurs et adversaires politiques. Nous devons garder le cap sur la transformation courageuse de notre pays.

Question 8 : Pourquoi le Président ne prend t-il pas juste des décisions populaires qui feraient l’unanimité, qui réjouiraient et la majorité et l’opposition ? Des décisions du peuple qui feraient de lui le héros de tous ?
Les grands hommes politiques doivent prendre les décisions nécessaires même si elles peuvent s’avérer impopulaires. Justement, lorsqu’on est préoccupé par le bien être des autres, on n’est moins préoccupé par sa côte de popularité. Nous ne pouvons pas aujourd’hui sacrifier le long terme pour le court terme. Nous prendrons le temps nécessaire à l’aboutissement d’une réforme. Cette attente est difficile, conflictuelle mais elle finit par apporter des résultats durables. Moi par exemple qui vient d’avoir un premier enfant, dès le premier mois de grossesse de ma femme, j’étais impatient de voir mon enfant naître. Mais la nature m’a imposé neuf (9) mois d’attente et quand je regarde le résultat (ma fille de 3 mois), je me dis que j’ai bien fait d’attendre. Et je n’ose même pas envisagé ce qu’aurait pu être un accouchement prématuré. Les réformes menées par le Chef de l’Etat sont des réformes pour nous et pour les générations futures.

Question 10 : Quel est votre mot de fin ?
Je suis confiant dans notre avenir, l’avenir de notre pays le Gabon. Des signaux forts sont donnés dans le domaine de la santé, de l’emploi, de l’éducation et surtout dans l’exécution de notre pacte social, inspirés par le bonheur des autres. Nous n’avons pas d’autres choix que de réussir à surmonter les obstacles qui se dressent sur notre Chemin. Le formidable enthousiasme de nos femmes et le dynamisme de notre jeunesse. Si nous sommes disciplinés et constant dans l’effort, derrière notre Président Ali BONGO ONDIMBA, tous, nous récolterons les fruits de la croissance économique de notre pays. C’est tout le sens qui est donné à la notion de prospérité partagée contenue dans le PSGE. Le chemin ne sera pas facile comme l’a déjà dit le Chef de l’Etat mais nous n’avons pas le droit de ne pas essayer.

Merci monsieur Dioumy MOUBASSANGO et c’est donc la fin de cette interview, à très bientôt sur la chaine P

Interview réalisée le 08 novembre 2014

lundi 27 octobre 2014

Très belle vidéo slam pour découvrir le Gabon émergent d'aujourd'hui ! Le Wise Lbv

Les numéros utiles à Libreville - Suite

Cabinets  et cliniques

- Cabinet Groupe : 01743232
- Clinique Biyoghe : 01742962
- Clinique  de Cardiologie d'Owendo : 07414181
- Polyclinique Chambrier : 01761468
- Centre Médical Imèno : 01441123
 - Polyclinique El Rapha : 07986660

Médecins Spécialistes

- Dr Brigitte Revangue : 01765637
- Dr Charafe-Ville : 06558655
- Dr Massamba Bin : 07533195
- Dr Sophie Coniquet : 06258907
- Dr Nguema Sima : 07282890

Numéros d'urgence

- Sapeurs-pompiers : 01740955
- SAMU : 1300
- Police Judiciaire : 01720951/1722
- Commissariat d'Okala : 01450507
- Commissariat  de Lalala : 01728745
- Commissariat d'Owendo : 01703270

Eau et Electricité

- SEEG service dépannage : 01767373

vendredi 24 octobre 2014

Les numéros d'urgence à Libreville

Pharmacies de garde

- Pharmacie de IAI :  06283522
- Pharmacie du Commissariat : 05316353
- Pharmacie d'Oloumi : 06044044

Hôpitaux

- CHUL : 01765843
- Hôpital d'Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba : 01790000
- CHU d'Angondjé : 1466
- Hôpital de Nkembo : 01762130

Numéros utiles

- Sapeurs-pompiers : 01740955
- SAMU : 1300
- Police Judiciaire : 01720951/1722

lundi 6 octobre 2014

Le nouveau gouvernement

Voici la constitution du nouveau gouvernement du 3 octobre 2014, conduit par le professeur Daniel Ona Ondo.

Premier Ministre, Chef du Gouvernement

Le Professeur Daniel ONA ONDO

Ministres

1. Ministre des Affaires Etrangères, de la Francophonie et de l’Intégration Régionale :
M. Emmanuel ISSOZE NGONDET

2. Ministre de la Justice, Garde des Sceaux :
M. Séraphin MOUNDOUNGA

3. Ministre de la Communication, des Relations avec les Institutions Constitutionnelles, Porte-parole du Gouvernement :
Mme Denise MEKAM’NE

4. Ministre de la Jeunesse et des Sports :
M. Blaise LOUEMBE

5. Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité Alimentaire :
M. Luc OYOUBI

6. Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, et de la Décentralisation :
M. Guy Bertrand MAPANGOU

7. Ministre des Mines, de l’Industrie et du Tourisme :
M. Christophe AKAGHA MBA

8. Ministre du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Développement des Services :
M. Gabriel TCHANGO

9. Ministre des Transports :
Mme Paulette MENGUE M’OWONO

10. Ministre des Infrastructures, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire :
M. Magloire NGAMBIA

11. Ministre de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des Ressources Naturelles :
M. Nelson MESSONE
12. Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
M. Pacôme MOUBELET-BOUBEYA

13. Ministre de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique et Professionnel :
Mme Ida ASSENOUET RETENO N’DIAYE

14. Ministre de l’Economie Numérique et de la Poste :
M. Pastor NGOUA NEME

15. Ministre de la Défense Nationale :
M. Ernest MPOUHO EPIGAT

16. Ministre de l’Economie, de la Promotion des Investissements et de la Prospective :
M. Régis IMMONGAULT TATAGANI

17. Ministre du Pétrole et des Hydrocarbures :
M. Etienne NGOUBOU

18. Ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques :
M. Désiré GUEDON

19. Ministre du Budget et des Comptes Publics :
M. Christian MAGNAGNA

20. Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle :
M. Simon NTOUTOUME EMANE

21. Ministre de la Santé et de la Prévoyance Sociale :
M. JEAN PIERRE OYIBA

22. Ministre des Droits Humains, de l’Egalité des Chances et des Gabonais de l’Etranger :
M. Alexandre TAPOYO

23. Ministre de la Culture, des Arts et de l’Education Civique :
M. Rufin MOUSSAVOU

24. Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative :
M. Jean Marie OGANDAGA

Ministres Délégués

1. Ministre Délégué chargé de l’Enseignement Technique et Professionnel (nouveau) :
M. Calixte NSIE

2. Ministre Délégué aux Affaires Etrangères, de la Francophonie et de l’Intégration Régionale :
M. Dieudonné NZENGUE

3. Ministre Délégué chargé de l’Habitat (changement de ministère) :
M. ENAME NSOLET Serge

4. Ministre Délégué chargé de la Prévoyance Sociale :
Mme Marie-Françoise DIKOUMBA

5. Ministre Délégué du Ministre du Budget et des Comptes Publics :
M. Marcellin AGAYA

6. Ministre Délégué du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (changement de ministère) :
M. Philippe MVE NKOGHE

7. Ministre Délégué du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de la Décentralisation (nouveau) :
M. Guy Maixent MAMIAKA

8. Ministre Délégué de l’Economie, de la Promotion des Investissements et de la Prospective (nouveau) :
Mme Marie Julie BILOGHE

9. Ministre Délégué chargé de la Santé (nouveau) :
M. YUSSUF SIDIBE NZENGUE AKASSA

10. Ministre Délégué chargé de l’Economie Forestière (nouveau) :
M. MBOUMBA Basile

vendredi 19 septembre 2014

Société nationale du logement social (SNLS) : le modèle économique gabonais d’acquisition de logement

Marquée par la volonté de mettre à disposition des logements décents et des parcelles viabilisées aux populations gabonaises, la Société nationale du logement social (SNLS) vient d’annoncer la mise à disposition de 875 logements et 650 parcelles viabilisées, elle entend d’ici la fin de l’année livrer près de 2000 logements sociaux.

Premier programme de construction de logements sociaux

Crée en mai 2013, conformément à la volonté du Président de la République de mettre à la disposition de toutes les couches de la population des logements décents, la Société nationale du logement a annoncé la livraison imminente de 875 logements et 650 parcelles viabilisées sur le site de Bikélé. Cette première livraison sera complétée d’ici  la fin de l’année de 1200 logements dont 700 appartements à Avorbam et 500 villas à Port-Gentil.

Catégorisation des villas et coûts d’acquisition

Ces habitations dont la surface oscille entre 90 et 133 m² sont construites sur des parcelles allant de 350 à 600 m². Il s’agit de logements en durs, réalisés avec des matériaux durables et de bonnes qualités. Des villas de 3 à 4 chambres, dont les catégories varient de social, moyen standing à standing plus. Les coûts d’acquisition, pour ce faire, se situent entre 22 à 42 millions.

Les mécanismes mis en place pour faciliter le remboursement et accéder facilement à un logement

Ces coûts sont étudiés avec les partenaires bancaires (UGB, BICIG), de sorte que les taux de remboursement soient  plafonnés à 10% et les échéances de remboursement de crédit étalées sur 15 ans. Ce qui représente une véritable révolution, un nouveau modèle économique pour l’acquisition du logement. Par ailleurs, la SNLS donne ici la possibilité aux acquéreurs de vivre dans un environnement de qualité bénéficiant des équipements de proximité (écoles, dispensaires, routes) mais surtout avoir un titre foncier.

Tout sur la SNLS 

La société nationale du logement social a ouvert récemment une agence au quartier London, sorte de guichet unique qui permet aux usagers d’obtenir toutes les informations relatives aux offres mais aussi de mener toutes les procédures d’acquisition de logements et de parcelles. 

http://www.snlsgabon.com

mercredi 30 juillet 2014

Alain-Claude Bilié By Nzé, porte-parole de la présidence gabonaise, répond à Jean Ping sur France 24

Suite aux propos accusateurs tenus par Jean Ping, ancien ministre des affaires étrangères gabonais, sur l’antenne de France 24, Alain-Claude Bilié By Nzé, porte-parole de la présidence gabonaise, a souhaité rétablir la vérité sur le plateau du Journal de l’Afrique.

Découvrez l'interview sur France 24 :


vendredi 25 juillet 2014

2ème édition du Marathon du Gabon !













Ils étaient 9000 à courir lors de la première édition, ils sont désormais 10 000 à être attendus pour cette deuxième édition qui aura lieu les 29 et 30 novembre prochains à Libreville ! Tout comme l’année dernière, 5 courses sont programmées cette année et regrouperont des sportifs nationaux et internationaux.

Voici les tarifs pour chaque course :

- la « Juniors » (1 à 3 km) : 500 FCFA
- la « Gabonaise »  (5 km) : 1500 FCFA
- une course de 10 km : 2000 FCFA
- un Semi- marathon (21 km) : 2500 FCFA
- un Marathon (42 km) : 3000 FCFA

Actuellement, de nombreux coureurs se retrouvent le dimanche à partir de 8h45 en face du lycée Léon Mba pour s’entrainer et être au maximum de leur forme le jour venu ! Pour savoir tout ce qu’ils organisent, abonnez-vous à leur compte Facebook : https://www.facebook.com/marathondugabon?fref=ts

La première édition du Marathon avait été remportée par les Kényans Peter Kurui, Kiptanui Maswaï et Luka Kanda. Espérons que ce soit des Gabonais cette année !

vendredi 18 juillet 2014

Un nouvel audit approfondi des finances publiques


Grâce à un audit lancé le 31 décembre 2013 par le Président Ali Bongo Ondimba, le Trésor public a pu constater que « toutes les créances douteuses ont été annulées après des négociations avec les opérateurs concernés. » ce qui a permis à l’État d’économiser 654 milliards de FCFA.  Mené par la Direction générale du contrôle des ressources et des charges publiques (DGCRCP), cet audit a pu permettre à cette dernière d’éplucher pendant près de 6 mois les livres de compte du Trésor public, remontant parfois jusqu’à 10 ou 15 ans en arrière.

Ils ont ainsi pu constater un grand nombre de surfacturations, telles que le matériel informatique parfois facturé trois à quatre fois le prix du marché aux administrations ou un marché colossal de travaux public de 300 milliards FCFA.

Aussi, après des enquêtes comptables, la DGCRCP a reçu 400 chefs d'entreprises ayant des marchés avec l'Etat en demandant à certains de revoir à la baisse certaines factures.

Désormais, le Gabon aura une autorité chargée de veiller sur les marchés publics et instaurera des règles de contrôle budgétaire plus strictes en 2015, et ce, dans le but d’éviter de reproduire ce genre de dysfonctionnements graves.