lundi 27 février 2012

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille forme les acteurs de la société civile


L’esprit d’équipe ou encore la dynamique de groupe, ce sont des notions qui prennent de plus en plus corps dans la société gabonaise, brisant progressivement les barrières et réduisant de façon considérable les pesanteurs qui, pendant de longues années, ont souvent mis à mal les efforts de progrès dans notre pays.

La Première Dame, à l’instar de son époux lors de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2012, a tenu à apporter une touche humanitaire à la fête du football africain en s’investissant dans la lutte contre le VIH/sida. La « CAN sans sida » a ainsi permis une sensibilisation à grande échelle des populations, surtout des jeunes. Cette campagne de sensibilisation, qui a vu la participation des grands noms du sport tels que Samuel Eto’o et le roi Pelé en personne, est enfin terminée.

Cependant, il faut coûte que coûte éviter de baisser la garde. C’est pourquoi le souci de développer à l’échelle nationale des relais communautaires efficaces a conduit l’épouse du chef de l’Etat à relancer le processus de formation des acteurs de la société civile. Ces derniers, engagés auprès des personnes les plus faibles et les plus vulnérables, ont grandement besoin de maîtriser les approches, la pédagogie et les outils indispensables à l’amélioration des conditions de vie des populations. L’atelier organisé cette semaine par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille s’inscrit dans cette optique : permettre aux associations et aux ONG, qui sont des moteurs d’activités sur le terrain, de mieux maîtriser la conception, la mise en œuvre et le suivi des projets. La lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, le combat pour la préservation de la biodiversité et de l’écosystème, la gestion responsable des ordures en milieu urbain, ce sont des activités qui nécessitent bien souvent de sérieuses compétences, ainsi qu’une importante mobilisation des ressources techniques, matérielles et financières. Or, les organisations de la société civile, dont les membres sont, pour la plupart, issus des milieux pauvres, ne peuvent réussir le défi d’inverser les tendances que si elles disposent de moyens appropriés. L’acquisition de ces ressources passe par une bonne maîtrise des mécanismes de gestion des projets et des connaissances sûres pour convaincre les bailleurs de fonds.

Pour ne pas faire les choses en amateur, la Première Dame, par sa fondation, a fait appel à des spécialistes internationaux chevronnés, à l’instar du Français Julien Gonnet, chargé de projet au sein du groupe Rongead. L’expert s’est donc appliqué à fournir aux membres de la vingtaine d’associations inscrites au programme les rudiments indispensables à la réalisation des projets : les outils d’investigations, la rédaction du document de projet, le suivi et l’évaluation…

Les participants au séminaire atelier ont dit toute leur satisfaction d’acquérir ces connaissances qui leur donnent l’opportunité de conduire leurs associations vers une professionnalisation certaine. Ils espèrent ainsi devenir, grâce à cet appui de Mme Sylvia Bongo Ondimba, des acteurs plus outillés. Cette série de formations, qui a débuté il y a près de six mois, va se poursuivre pour aider les mouvements associatifs, sur toute l’étendue du territoire, à être les partenaires incontournables de l’Etat dans la lutte en faveur du bien-être des communautés et des familles au Gabon.

Auteur : Willy NDONG ONDO

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