lundi 6 février 2012

Coupe d’Afrique des Nations : derrière le football, un Gabon Emergent



Il l’avait promis, il l’a fait ! En 2009, alors qu’il était encore candidat à l’élection présidentielle, le Président Ali Bongo Ondimba faisait part de sa profonde volonté de réaliser un rêve pour l’ensemble des Gabonais : accueillir au Gabon la Coupe d’Afrique des Nations 2012. 





Aujourd’hui, ce rêve est devenu réalité. Le Gabon co-organise avec la Guinée Equatoriale la 2ème édition de la CAN, et son équipe nationale, les formidables Panthères, vient de se qualifier pour les quarts de finales sans perdre aucun match !



Au-delà du sport et de la ferveur qui a gagné tout le Gabon pour soutenir les Panthères, c’est un programme de développement ambitieux qui a été réalisé à l’occasion de cette grande fête du football africain.

>> Voir la vidéo "L'émergence et la CAN".

Les infrastructures sportives


Deux stades de compétition ont été construits ou rénovés pour accueillir les matches de la CAN au Gabon : le stade de l’Amitié sino-gabonaise à Libreville, d’une capacité de 40 000 places, et le stade de Franceville, d’une capacité de 20 000 places. Après la CAN, ces stades pourront également être le lieu de manifestations sportives et culturelles de grande envergure !


Cinq stades d’entraînement d’une capacité de 500 places ont également été érigés pour la préparation des équipes sélectionnées, notamment à Mbaya, à Nzeng-Ayong, à Sibang…

Après la CAN, les stades d’entraînement, entièrement neufs, seront mis à la disposition de la jeunesse gabonaise. Ainsi, le stade et la résidence de Nzeng-Ayong seront utilisés par la Fondation Samuel Eto’o pour la formation des jeunes.

La formation et l’emploi


Les centres des volontaires de la CAN ont ouvert leurs portes le 10 janvier à Libreville et à Franceville. Pas moins de 1000 jeunes bénévoles ont en effet été recrutés et formés pour intervenir dans des domaines aussi variés que l'accueil, la communication, l'hébergement et la restauration ou encore la logistique. Au terme de la compétition, chacun d'entre eux recevra un certificat de participation.



La CAN, c’est aussi la création d’emploi dans de multiples secteurs d’activité. Rien que pour le secteur de la santé, on dénombre :
  • 480 postes de secouristes créés ;
  • 50 médecins formés à l’utilisation du Défibrillateur Semi Automatique (DSA) ;
  • 50 personnes ayant suivi un séminaire sur la médecine et la traumatologie du sport ;
  • 20 médecins formés à la médecine d’urgence et « de catastrophe » ;
  • 17 personnes formées et 4 personnes accréditées pour lutter contre le dopage.
Mais c’est aussi 400 emplois directs créés à long terme dans les domaines de la restauration et de l’accueil ou encore la formation de personnel pour la mise en place des mécanismes de sécurisation de l’événement sportif.

Le transport et la logistique


Un total de 900 000 spectateurs est attendu dans les stades gabonais et guinéens pour applaudir les meilleures équipes du football africain. Des mesures draconiennes ont été prises pour permettre les déplacements de ces joueurs tout au long de la compétition :
  • L’élaboration d’un plan général de transport à Libreville et Franceville ;
  • La mise en place d’un partenariat avec la Société Gabonaise de Transport (Sogatra) pour la mise à disposition de 50 bus ;
  • La dotation de 36 nouveaux bus à la Sogatra par l’Etat gabonais, dont 10 ont été affectés aux délégations de la CAF et aux équipes participantes, le reste étant réservé au transport urbain des Gabonais et des supporters.
  • L’acquisition d’une flotte de véhicules légers pour les officiels et les invités ;
  • La mise en place d’un partenariat avec la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag) pour l’acheminement du fret ;
  • La location de trois avions Boeing pour faciliter les déplacements des supporters entre Libreville et Franceville et entre le Gabon et la Guinée Equatoriale ;
  • L’aménagement des structures aéroportuaires, par exemple la construction d’un nouvel aéroport à côté du stade d’entraînement de Moanda ;
  • Un visa unique a été mis en place pour pouvoir voyager librement entre le Gabon et la Guinée Equatoriale pendant toute la durée de la CAN.
L’hébergement et l’hôtellerie


L’offre gabonaise en termes d’hébergement, d’hôtellerie et plus largement d’infrastructures touristiques s’est également vue renforcée dans l’optique de la Coupe d’Afrique des Nations et du flux de visiteurs qui l’accompagne.

4 500 chambres à Libreville et 1 600 dans la province de Franceville ont donc été identifiées pour l’événement et les plus grands hôtels de ces deux villes ont été réquisitionnés. Tous répondent évidemment aux normes internationales de la FIFA. Du personnel hôtelier a, en outre, été recruté pour les nouveaux hôtels et une convention de formation et de gestion a été signée avec le groupe international ACCOR pour le renforcement de la qualité du service dans les hôtels gabonais.

Des résidences ont également été construites pour accueillir les équipes à proximité des stades d’entraînement. Ces résidences, équipées chacune de 50 chambres, d’un restaurant, d’une piscine, d’une salle de sport et d’une salle de santé et disposant d’un personnel qualifié et dynamique, seront placées après la CAN sous la tutelle du Ministère de l’Economie et du Tourisme et participeront au développement du secteur écotouristique du Gabon.

Au niveau de la restauration et de l’accueil, 400 emplois directs ont été créés à long terme et des chefs de cuisine ont été formés à la création des menus des restaurants.

La santé


En plus de la formation du personnel médical évoquée plus haut, le secteur de la santé a bénéficié d’un large renouvellement de ses infrastructures afin d’assurer la couverture sanitaire de tous les acteurs de la CAN sur les sites de compétitions, d’entraînement et d’hébergement. Trois exemples :

- Dans le Haut-Ogooué, un nouveau centre de santé a été construit à Bongoville. Ce centre comprend un bloc opératoire ; une salle de réveil ; une salle d’accouchement, une maternité, un laboratoire complet  ainsi que des services d’urgences, de consultation générale, de radiologie, de stomatologie, d’ophtalmologie, de pédiatrie et de chirurgie.



- Toujours dans la province de Franceville, les services de l’Hôpital Amissa Bongo ont été renforcés pour la CAN, notamment l’imagerie (radiologie et scanner) et les soins intensifs. L’hôpital s’est également doté de nouveaux équipements tels que des défibrillateurs, des moniteurs de surveillance, de nouveaux respirateurs ou encore de nouveaux lits. Autre nouveauté, il dispose désormais d’un héliport.

- A Libreville, le centre hospitalier dispose de nouveaux blocs opératoires et d’un nouveau service d’urgences tandis que le CHU d’Angondjé prend en charge les urgences à proximité du stade de l’Amitié sino-gabonaise.



Raccourcir les distances et les temps de prise en charge a également fait partie des enjeux majeurs relevés par le Gabon pour la CAN. Pour ce faire, un plan sanitaire a été mis en place et c’est dans ce cadre que 14 nouvelles ambulances et deux hélicoptères d’intervention rapide ont été acquis par le Gabon. Ces équipements serviront aussi bien aux supporters qu’aux Gabonais pendant et après la CAN.


Et comment ne pas citer l’initiative « CAN SANS SIDA » de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille ! Par cette campagne, parrainée par les stars du football Didier Ovono, capitaine adjoint des Panthères, et Samuel Eto’o, célèbre joueur camerounais, la Première Dame entend profiter de la médiatisation de la CAN 2012 pour sensibiliser davantage les populations africaines et gabonaises, et en particulier les jeunes, à la lutte contre le VIH/Sida. Avec pour objectif, « zéro transmission, zéro décès, zéro discrimination » pendant la CAN 2012.

La sécurité

Un plan de sécurité a été élaboré pour garantir le bon déroulement de la compétition sportive aussi bien pour les Gabonais que pour les joueurs et les supporters.

Ainsi les sites de la Can sont sous surveillance 24h/24 et une inspection est effectuée avant chaque utilisation des sites de compétition, d’entraînement et d’hébergement. Une protection rapprochée est garantie à chaque délégation sportive y compris lors des déplacements. Enfin, une cellule de veille collecte et traite en permanence toutes les informations susceptibles de perturber le bon déroulement de la CAN.

Les personnels de sécurité ont évidemment reçu une formation adaptée pour la mise en place des mécanismes de sécurisation de l’événement, notamment :
  • Les unités d’intervention et de protection ;
  • Les forces spéciales ;
  • Les forces de défense et de sécurité ;
  • Les stadiers ;
  • Les conducteurs et autres opérateurs matériels spécifiques.
La CAN au Gabon, une réalité



L’ensemble de ces réalisations a été rendue possible grâce à la détermination du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, qui a tout mis en œuvre pour permettre au Gabon d’organiser cet événement majeur du sport africain. Le Président s’est d’ailleurs rendu lui-même et à de nombreuses reprises sur les différents chantiers afin d’en contrôler leur mise en œuvre dans les délais et dans le respect des normes de fiabilité.

« C’est avec une immense fierté pour moi et pour tous les Gabonais que sera lancée cette Coupe d’Afrique des Nations 2012 au Gabon. Nous rêvions de la CAN et, comme promis avant mon élection à la Magistrature Suprême en 2009, le Gabon est aujourd’hui fin prêt pour la compétition et  vêtira ses habits de fête en l'honneur du football africain », a déclaré le Président Ali Bongo Ondimba lors de sa dernière visite de contrôle au stade de l’Amitié sino-gabonaise, quelques jours avant l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations.


Aujourd’hui, la tenue de la CAN 2012 au Gabon est une réalité. Le pays rayonne aussi bien par les exploits de ses Panthères que par le parfait déroulement de la compétition. Autrement dit, la plus belle des récompenses pour Ali Bongo Ondimba, pour les Gabonais, pour le Gabon.

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