lundi 19 décembre 2011

Législatives 2011 : ou la lecture et les leçons d'une élection : qui les Gabonais ont-ils santionné ?


Les actes posés par le Président Ali Bongo Ondimba en deux ans de mandat, les réalisations visibles, même pour deux qui refusent de voir la réalité en face, la confiance des populations en son Chef qui a une vision, un projet de société, des programmes et des ambitions pour le pays et une volonté sans équivoque de faire bouger les lignes et d’inscrire de nouveaux paradigmes, ont fini par convaincre les plus sceptiques.
Oui le scepticisme existe alimenté et conforté par une caste politique incapable de voir plus loin que ses intérêts propres et immédiats, rentière et obnubilée par les postes et sinécures.

Ces opposants de la toute dernière heure qui ont joui de tous les honneurs et biens de la République sont ceux là qui avaient appelé au boycott, proféré des menaces, promis la terreur.

Ce sont ceux là même qui des décennies durant ont occupé toutes sortes de postes et ministères et qui aujourd’hui déplorent le manque de logements, l’absence d’infrastructures routières, sociales, économiques durables.

C’est cette manière de faire la politique et  cette gente qui croit que tout lui est due que les Gabonais viennent de sanctionner et d’exclure du jeu politique.

Gabonaises et Gabonais viennent de les départager avec un Président volontariste à souhaitproche de ses concitoyens, qui a pris le temps de faire le tour des provinces et départements du pays, fidèle à une promesse de campagne mais aussi par devoir et nécessité.

Cela les populations y ont été sensibles car témoins des transformations graduelles qui se font dans leur quotidien, lentement, sûrement, durablement.

Un proverbe africain dit que lorsque celui qui vous promet le diner vous donne déjà le petit déjeuner, le déjeuner et le gouter, vous avez des raisons de lui faire confiance.

Il n’y a pas un seul secteur de la vie nationale, des fondamentaux que sont la bonne gouvernance, la justice, l’équité au volet économique, social, éducatif, culturel, sportif qui n’ait pas évolué dans le bon sens au vu et au su des populations.

C’est devenu une banalité dans les foyers, lieux de travail et lieux publics que d’entendre dire que si tous ceux qui, sur le tard, promettent monts et merveilles aux Gabonais, avaient fait un minimum de travail au lieu de leur propre promotion sociale et patrimoniale et surtout autant qu’Ali, comme on le nomme affectueusement, le Gabon aurait déjà été émergent.
Ces caciques et nihilistes de la politique politicienne n’avaient cure des préoccupations des populations. Bénéficiant de la confiance, de la générosité et de l’indulgence du défunt Président Omar Bongo Ondimba, ils n’en ont fait qu’à leur tête et pour leur poche. Cela s’appelle de l'abus de confiance pour dire le moins.

Les Gabonais n’étant point amnésiques et sachant distinguer la bonne graine de l’ivraie, hument le vent d’un profond changement dont les contours sont esquissés à travers de nombreux exemples :

CNAMGS
Hôpitaux
- Mesures pour l’Education : gouvernance, infrastructures, amélioration des statuts
- Journée Internationale des Veuves
- Réforme de l'habitat et guichet unique
- Réalisations de la CAN 2012

L’issue des élections législatives ne pouvait être autre avec d’une part le camp présidentiel et son projet du Gabon émergent ainsi qu’une opposition responsable et patriote et d’autre part une opposition crypto-personnelle, tardive, sans offre alternative, médiocre, affabulatrice et divisée.

Une élection ne se gagnant pas sur ces bases, ces messieurs et certains de leur acolytes d’une prétendue société civile ont compris face à la marche de l’émergence qu’ils se feraient ridiculiser en allant à un scrutin transparent, avec le double des observateurs qui ont assisté aux présidentielles.

Ils savaient que toutes leurs théories et prétentions chimériques et fumeuses de victoire aux présidentielles allaient fondre comme beurre au soleil.

Quand on n’a pas de programme articulée autre que sans biométrie pas de vote alors qu’on a soi-même eu la responsabilité de mettre la biométrie en place, on ne peut guère convaincre?

Quand on a été le Premier Ministre le plus incompétent du pays et du continent par les hasards de l’histoire, on arrive difficilement à se faire élire conseiller municipal, a fortiori député.

Quand on a été Ministre de la  construction, des télécommunications et que sait-on encore et que l’on voit le passif légué aux jeunes générations, on ne peut pas claironner très haut.

Quand en toute lucidité on se rend compte qu’on a plus fort que soi en face et qu’on fait une alliance de circonstance au dernier moment pour espérer avoir des soupçons de chance d’accéder à la magistrature suprême, on se fait laminer.

De peur que l’histoire se répète et de plus belle manière, on fuit le terrain de la confrontation politique démocratique pour se réfugier derrière des menaces, des mensonges, le tribalisme et la haine, au mépris des valeurs fondamentales d’unité et de paix ; caractéristiques de notre pays.

Alors on prône le vandalisme, à défaut de conduire les troupes préposées au sale boulot.

Alors on fait le malade imaginaire tropical lorsque l’on tombe sous le coup de la loi et on envoie des photos pathétiques prises à son chevet pour subitement se retrouver en convalescence bavarde et inarticulée sur un plateau de télévision.

La chanson le dit : on vous connait, les Gabonaises et les Gabonais qui seuls décident de leur avenir vous ont connu et pratiqué et vous ont envoyé d’office à la retraite.

Le signal qu’ils ont émis en direction du Chef de l’Etat est un message de confiance, d’encouragement et  d’espoir.

Oui il faut avancer sur les chemins de l’émergence, des réalisations programmées, conduites avec talent, transparence et efficacité sur l’étendue du territoire national.

Oui il faut chaque jour davantage faite face aux préoccupations de toutes couches de la population, répondre aux besoins exprimées, partager le confort et la prospérité, offrir des opportunités aux uns, aux autres, à tous.

Oui il faut rester fidèle au langage de la vérité en ne cachant pas les difficultés mais en les prenant en charge avec courage et détermination pour leur trouver des solutions conformes à l’intérêt général.

Oui il faut davantage de travail, d’efforts, d’imagination, d’organisation et de rigueur, chacun là où il sert la Nation.

Le Gabon change, le Gabon continuera à changer grâce à ce bail et contrat de confiance renouvelé, consolidé et étendu, sous la conduite d’Ali Bongo Ondimba, symbole d’un nouveau leadership.

Auteur: La Jeune Garde

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