mercredi 12 octobre 2011

Ernest Ndassikoula, SG adjoint du PDG rappelle la quintessence de l'esprit républicain à l'aune du débat sur la biométrie

Il existe aujourd’hui une certaine convergence de points de vues sur quelques aspects de notre vie politique, la sauvegarde de l’esprit républicain et le respect de l’Etat de droit. Dans sa logique implacable, le Président de la République a réaffirmé à Mouila lors de son point de presse son attachement à ces fondamentaux. Le secrétaire général du PDG, quoique partisan de l’introduction de la biométrie dans le processus électoral, s’est résolu au respect de la loi dans l’impossibilité pratique de faire appliquer cette technologie dans l’immédiat.






Dans l’opposition, des signes évidents sont perceptibles, qui prouvent une évolution progressive vers le respect d’un Etat de droit et de l’esprit républicain. Lorque Jules Bourdes Ogouliguendé rappelle à l’assistance à Rio qu’il est bon de respecter l’esprit et la lettre de la décision du ministère de l’Intérieur qui autorisait le meeting et refusait la marche, il ne faisait que coller à cette convergence d’esprit.

De même que lorsque après ce meeting, le président du PSD, M. Maganga Moussavou, en tant qu’élu de Mouila, Mbou Yembi, député de Guiétsou pour ne citer que ceux-là, vont accueillir le chef de l’Etat dans leurs fiefs respectifs et prendre la parole devant lui, ils confortent les Gabonais dans l’idée que leurs hommes politiques évoluent certes lentement, mais positivement.

Cela s’appelle avoir une hauteur d’esprit et être républicain sans se fourvoyer ou se compromettre. Ainsi donc dans la contradiction ambiante de nos idées, nous pouvons rester de dignes patriotes, respectueux des fondamentaux de la République. Il n’y a donc pas de honte à remplir ses devoirs de citoyen, quoique opposant, tout en restant fidèle à ses idées, car à trop tirer sur la corde en effet, on finit par la casser et nul n’a intérêt à couper le cordon ombilical qui lie tous les gabonais aujourd’hui. Il reste que ces gestes forts qui réchauffent plus d’un doivent être suivis d’autres.


Sans perdre la face, nous devons admettre que devant la rigueur du droit, les hommes politiques doivent infléchir leurs positions. Cette inflexion passe par le respect d’un enseignement laissé par Omar Bongo Ondimba, à savoir le dialogue. Il est possible, c’est prouvé, d’organiser des élections libres dans la transparence totale, en s’associant autour d’une table et en mettant en place des garde-fous partout si nécessaire.

Les parlementaires  actuels tiennent leur légitimité des scrutins passés. Pour autant, ils n’ont jamais osé se défaire de leurs mandats. Un pas a été fait dans le sens de la transparence, pourquoi ne pas continuer en innovant en attendant la biométie ? L’enthousiasme populaire rencontré par le Président de la République partout où il est passé prouve à suffisance que le peuple gabonais est en toute harmonie avec lui et soutient pleinement ses initiatives.
 
Cela devrait suffir pour amener les uns et les autres à évoluer dans leurs positions respectives pour le bien du peuple gabonais.

Ernest NDASSIKOULA, Secrétaire Général Adjoit du Parti Démocratique Gabonais.

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