vendredi 23 septembre 2011

Sans la corruption et le désordre, le Gabon décolle…

Depuis l’accession d’Ali Bongo Ondimba à la magistrature suprême, un point d’honneur paraît avoir été mis sur les plans politique, diplomatique, économique et social.
Dès l’entame de son mandat, un développement se met progressivement en place, bâti sur les cendres chaudes de la tumultueuse décennie qui s’est achevée. Ce nouvel élan qu’il est loisible de constater en 2011, tant il s’impose dans sa tangibilité à l’observateur même le plus mal avisé, constitue le socle de la stabilité politique et sociale, et le garant d’un équilibre économique sans équivoque à même de consolider la prospérité et donc la paix des citoyens à la veille des enjeux majeurs que sont les législatives 2011 et la CAN 2012.
« Une page importante de l’histoire du Gabon s’est ouvert en 2009, maculée par les embellies tous azimuts qui préfigurent des lendemains qui chantent pour le peuple gabonais. Il va sans dire que le Gabon a besoin de se défaire de certaines pesanteurs pour réaliser tous les projets promoteurs qui peuvent le hisser au rang d’une Nation émergente.  Il faut secouer les reines de l’inertie, combattre la corruption avec la dernière énergie car, elle a son lit dans la Fonction Publique ».
Cette corruption est présente des hautes instances au panier de la ménagère. Il va s’en dire que le Président Ali Bongo Ondimba aura du pain sur la planche pour éradiquer cette tumeur. C’est pourquoi, il ne cesse d’inviter toutes les bonnes volontés qui pensent comme lui que la priorité des priorités devrait être l’émergence de l’intérêt général, à venir l’aider à relever ce challenge.
Ainsi donc, malgré les frictions nées de l’incompréhension par l’opposition du rendu de la Cour constitutionnelle sur le rejet du report des élections législatives en vue d’y introduire la biométrie, on a des bonnes raisons d’espérer que  les législatives de 2011, auront bien lieu avec l’adhésion du plus grand nombre d’acteurs politiques. Et que, passé le temps des atermoiements, place sera laissée au consensus autour de la CAN 2012, ainsi qu’aux importantes réalisations dont notre pays a tant besoin pour son émergence.
A la lumière de son discours à la Nation le 17 août 2011, le Chef de l’Etat, qui tel un restaurateur chevronné, semble décidé de mettre les petits plats dans les grands pour un énorme buffet autour duquel il convie tous ses compatriotes, de toutes les obédiences  religieuses ou sensibilités politiques  des quatre coins du pays. Afin que l’année 2012 qui s’approche à grands pas ouvre une lueur d’espoir et d’opportunités partagés pour tous et fasse place nette à un climat d’apaisement politique aidant à la réussite de cette grande messe du ballon rond africain que le pays s’apprête à organiser conjointement avec la Guinée Equatoriale.
La paix qui devra régner sur notre sol étant un gage de sécurité pour les investissements étrangers et nécessité pour l’hospitalité de nos hôtes durant  ces moments sportifs.

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