mardi 4 janvier 2011

La Ministre Laure GONDJOUT rappelle aux médias leurs devoirs !

Face à l'acharnement médiatique de nouveau orcherstré par certains médias français dont France 24 et RFI contre la mémoire du défunt Président OMAR BONGO ONDIMBA, le gouvernement gabonais par la voix de son Ministre de la Communication a tenu à rappeler à cette presse médisante et calomnieuse, ses devoirs au regard des prescriptions de la Loi française qui interdit notamment de porter atteinte à la mémoire et au respect du aux Morts.


C'est en raison de ces dérapages fréquents et devenus insupportables d'une presse en déficit de crédibilité, que le Ministre de la Communication de la République  Gabonaise Laure OLGA GONDJOUT  a tenu à  recadrer lesdits médias, par la voie d'une lettre officielle adressée au PDG de Radio France Internationale afin notamment de leur rappeler leurs obligations légales. 






Voici la teneur de la dite lettre : 



REPUBLIQUE GABONAISE
             ………….
UNION -TRAVAIL-JUSTICE 
               ………….
MINISTERE DE LA COMMUNICATON  DE LA POSTE, ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE,
                      

Libreville, le 30 décembre 2010

À
Monsieur Alain de POUZILHAC
Président de Radio France Internationale
116, Avenue du Président Kennedy
75762 Paris Cedex 16

Objet : RFI et France 24 / le Président Omar Bongo Ondimba

Monsieur le Président,

La chaine de Télévision française France 24 et Radio France Internationale diffusent, depuis ce jeudi 30 décembre au matin, une information alléguant des indiscrétions du site Wikileaks, selon lesquelles le Président Omar Bongo Ondimba, défunt président de la République Gabonaise, aurait « donné des instructions pour qu’ une partie de l’argent détourné à la BEAC soit remise à des responsables politiques français, dont le Président de la République Française, S.E.M.Nicolas Sarkozy ».

Cette information, qui passe en bande déroulante sur l’écran de France 24, est soutenue par un montage d’images d’archives des obsèques de feu Omar Bongo Ondimba diffusé en boucle , qui focalise sur la présence des présidents Chirac et Sarkozy au Gabon à cette occasion, comme qui voudrait accentuer une autre manière d’en comprendre l’objet .

Il s’agit là d’une énième atteinte des deux médias du Pole Audiovisuel Extérieur Français à l’endroit de la mémoire de notre Président disparu, dont la stature a été reconnue par ceux-là mêmes qui s’en font les contempteurs.

Je saisis cette occasion pour rappeler, pour la bonne information de RFI et France 24 que le Gabon est pour l’instant le seul pays membre de la BEAC à avoir sanctionné les présumés auteurs et/ou complices gabonais du détournement de fonds au Bureau Parisien de la BEAC. Deux d’entre eux sont actuellement en détention préventive à la Prison Centrale de Libreville dans le cadre de l’enquête diligentée par le Gabon.

Ce détournement de fonds n’implique pas que les Gabonais abondamment cités dans la presse durant le dernier trimestre de l’an 2009, jusqu’à la tenue du Sommet de la CEMAC tenu à Bangui qui a pris des mesures conservatoires, soient les seuls.

Il convient de souligner qu’à ce stade, les enquêtes ne sont pas remontées aux responsabilités autres que celles des employés de la BEAC. Elles rappellent en outre que la Banque de France est l’interlocuteur de la BEAC, qui dispose d’un compte d’opérations auprès du Trésor français, lequel ne saurait démontrer que tout cela s’est passé à sa barbe sans qu’il ne le sût.

Je voudrais m’étonner du soudain crédit accordé aux « fuites » de Wikileaks qui pourtant, selon le commentateur de ce reportage, précise que les sources américaines à l’origine de cette « information » se sont dites incapables de confirmer les noms des destinataires de ces prétendues largesses du Président Omar BONGO ONDIMBA, dont on choisit, comme par hasard la date anniversaire de la naissance. Mais cela n’empêchera pas aux Gabonais de se souvenir du 30 décembre.

En attendant de prendre d’autres mesures appropriées, je demande à exercer un droit de réponse dans les deux médias français ayant diffusé cette « information » à tout le moins tendancieuse et comptent sur la direction de France 24 et RFI pour rendre exécutoire ce droit de réponse dans la forme prescrite par la loi.

Dans l’attente, je vous prie de croire, Monsieur le Président à l’expression de ma parfaite considération et d’accepter mes voeux les meilleurs à l’aube de la nouvelle année 2011.

                                                          Laure Olga GONDJOUT

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