mardi 18 février 2014

Conférence de Londres sur le commerce illicite des espèces sauvages






Le commerce illicite des espèces sauvages, qui génère annuellement près de 20 milliards de dollars, est à l’origine de la mort de 1000 gardes en brousse et du massacre de 50 000 éléphants par an.

A ce sujet, le Président Ali Bongo Ondimba s’est exprimé lors de la conférence de Londres du 13 février 2014 : « Les éléphants de forêt d'Afrique sont des créatures magnifiques. Ils jouent un rôle essentiel dans la préservation de l’écologie dans la forêt tropicale. Ils contribuent à la fertilité des forêts, à la dispersion des minéraux et l’accroissement de leur productivité ; et par conséquent, à l’augmentation de la séquestration du CO2. C’est aux éléphants que les autres animaux de la forêt pluviale doivent les pistes et les clairières qu’ils utilisent. En dispersant les graines de centaines d’essences d’arbres de grande taille, ils contribuent à la croissance des bois d’œuvre les plus précieux. »

Après avoir brûlé tout son stock d’ivoire, le Gabon adopte la « tolérance zéro » : « Le lien entre le braconnage et l'insécurité est clairement établi et c'est la raison pour laquelle j'ai signé une nouvelle loi faisant du braconnage et du trafic d'ivoire un crime, en allongeant à trois ans la peine minimale infligée aux braconniers. » a déclaré le Président Gabonais sur sa page Facebook .

Ainsi, son entretien du 13 février avec Son Altesse le Prince Charles leur a permis de déboucher sur la mise en place de la « Déclaration de Londres », un document fondateur doté d’un représentant spécial pour les crimes fauniques auprès du Secrétaire général des Nations Unies.

Le commerce illicite des espèces sauvages, et plus précisément  le braconnage, sont des fléaux sur lesquels le Gabon est pleinement engagé depuis des années. Désormais, c’est une lutte mondiale qui est en jeu.

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