Le commerce illicite des espèces sauvages, qui génère
annuellement près de 20 milliards de dollars, est à l’origine de la mort de
1000 gardes en brousse et du massacre de 50 000 éléphants par an.
A ce sujet, le Président Ali Bongo Ondimba s’est exprimé lors
de la conférence de Londres du 13 février 2014 : « Les éléphants
de forêt d'Afrique sont des créatures magnifiques. Ils jouent un rôle essentiel
dans la préservation de l’écologie dans la forêt tropicale. Ils contribuent à
la fertilité des forêts, à la dispersion des minéraux et l’accroissement de
leur productivité ; et par conséquent, à l’augmentation de la séquestration du
CO2. C’est aux éléphants que les autres animaux de la forêt pluviale doivent
les pistes et les clairières qu’ils utilisent. En dispersant les graines de
centaines d’essences d’arbres de grande taille, ils contribuent à la croissance
des bois d’œuvre les plus précieux. »
Après avoir brûlé tout son stock d’ivoire, le Gabon adopte
la « tolérance zéro » : « Le
lien entre le braconnage et l'insécurité est clairement établi et c'est la
raison pour laquelle j'ai signé une nouvelle loi faisant du braconnage et du
trafic d'ivoire un crime, en allongeant à trois ans la peine minimale infligée
aux braconniers. » a déclaré le Président Gabonais sur sa page
Facebook .
Ainsi, son entretien du 13 février avec Son Altesse le
Prince Charles leur a permis de déboucher sur la
mise en place de la « Déclaration
de Londres », un document fondateur doté d’un représentant spécial
pour les crimes fauniques auprès du Secrétaire général des Nations Unies.
Le commerce illicite des espèces
sauvages, et plus précisément le braconnage, sont des fléaux sur lesquels
le Gabon est pleinement engagé depuis des années. Désormais, c’est une lutte
mondiale qui est en jeu.
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