mercredi 26 février 2014

Clôture du Séminaire Gouvernemental de Franceville



Pour procéder à la mise en œuvre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), le Président Ali Bongo Ondimba et les membres du gouvernement ont identifié différents points afin d’accélérer cette mise en œuvre :














- investir dans la connaissance des ressources naturelles du pays, en faisant notamment l’inventaire de la forêt, des essences ligneuses, des espèces marines en vue de leur gestion durable ;
- développer l’offre de formation et réorienter le système éducatif vers les filières métiers ;
- initier des réformes phares de l’environnement des affaires ;
- renforcer la diplomatie économique, afin de développer les exportations et nouer des partenariats adéquats; 
- mettre en œuvre la Stratégie d’investissement humain ;
- engager un développement accéléré de la fourniture d’eau et d’électricité ;
- poursuivre la mise en place du Plan national d’affectation des terres (PNAT) ;
- accélérer l’offre de parcelles et de logements ;
- renforcer les capacités de gestion du secteur de la santé ;
- mettre en œuvre de façon effective la réforme de la gestion des finances publiques ;
- améliorer la qualité de service de l’administration ;
- rationaliser et renforcer les agences ;
- redynamiser le Bureau de coordination du PSGE ;
- renforcer la cohésion gouvernementale.

Ali Bongo Ondimba a demandé au Premier ministre et aux membres du gouvernement de passer sans plus tarder à l’exécution du PSGE, il a également précisé que « le développement économique et social de notre pays n’est pas la seule affaire du gouvernement. C’est l’affaire de tous. »

mardi 25 février 2014

Aménagement des bassins versants de Libreville


Pour financer le Plan Complet de Réinstallation (PCR) pour les populations situées dans les zones de Gué-Gué au 1er arrondissement, de Lowé-IAI et de Terre nouvelle au 5e arrondissement, le Gabon a décidé d’emprunter 40 milliards de FCFA auprès de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC). Cette décision a été prise le mercredi 19 février 2014 par le gouvernement gabonais.



Le but du PCR est d'anticiper les éventuels désagréments que pourraient occasionner les futurs aménagements afin d’éviter ce qui a eu lieu de 2010 à 2011 lors des destructions des travaux d'aménagement de la route PK 5-Ntoum, mais aussi de mettre fin aux inondations enregistrées dans ces zones en période de grandes pluies. D’autant plus que la majorité des habitants de ces différents quartiers ont construits leurs maisons sur des zones marécageuses.



Ce projet vient donc s’ajouter aux nombreuses initiatives déjà entreprises dans ce sens par les pouvoirs publics, afin de protéger au mieux la vie des citoyens gabonais.
 

vendredi 21 février 2014

Rapport final sur la Stratégie d'Investissement humain au Gabon

Depuis 2009, diverses actions ont été réalisées afin de venir en aide aux Gabonais les plus démunis. Par exemple, 600 000 personnes bénéficient des services de la CNAMGS, la maternité est également prise en charge, tout comme les évacuations sanitaires. Le Gabon est aujourd’hui en 4ème place de l’IDH d’Afrique et occupe la 1ère place en Afrique Subsaharienne.

L’objectif principal de cette stratégie est de renforcer le «capital humain» gabonais ainsi que promouvoir un développement inclusif et une prospérité partagée.

Trois points clés définissent le visage de la précarité au Gabon :
- la nécessité d’investir dans le développement humain ;
- 30% des foyers gabonais sont touchés par la pauvreté, et vivent principalement en milieu urbain ;
- des dispositifs d’aides sociales sont en place au Gabon, mais ne bénéficient pas suffisamment aux personnes dans le besoin.

C’est pourquoi cette stratégie concernera 4 volets principaux :

1) Filets de protection économique et transferts solidaires
Objectif : doubler les revenus des 95 000 foyers économiquement faibles (FEF) pour subvenir à leurs besoins et à leurs soins alimentaires, sanitaires et éducatifs.

2) Portefeuille de projets AGR intégrés et fortement territorialisés

Objectif : permettre à environ 10 à 20% des FEF de devenir des micro-entrepreneurs et développer 8 500 à 11 000 projets sur le territoire en 5 ans.

3) Accès aux minimas sociaux
Objectif : réduire les inégalités d’accès aux services sociaux et aux services publics entre les zones pauvres et les zones prospères.

4) Politique ciblée d’intégration économique et sociale
Objectif : assurer une meilleure intégration économique et sociale des poches de pauvreté rurales et périurbaines.

Cet engagement présidentiel s’inscrit dans le projet d’un Gabon émergent, dans lequel le Président tient à s’engager socialement auprès des Gabonais les plus démunis.

Retrouvez l'intégralité du Rapport en cliquant sur le lien suivant : http://medias.legabon.net/PROD/0000006417.pdf 

mardi 18 février 2014

Conférence de Londres sur le commerce illicite des espèces sauvages






Le commerce illicite des espèces sauvages, qui génère annuellement près de 20 milliards de dollars, est à l’origine de la mort de 1000 gardes en brousse et du massacre de 50 000 éléphants par an.

A ce sujet, le Président Ali Bongo Ondimba s’est exprimé lors de la conférence de Londres du 13 février 2014 : « Les éléphants de forêt d'Afrique sont des créatures magnifiques. Ils jouent un rôle essentiel dans la préservation de l’écologie dans la forêt tropicale. Ils contribuent à la fertilité des forêts, à la dispersion des minéraux et l’accroissement de leur productivité ; et par conséquent, à l’augmentation de la séquestration du CO2. C’est aux éléphants que les autres animaux de la forêt pluviale doivent les pistes et les clairières qu’ils utilisent. En dispersant les graines de centaines d’essences d’arbres de grande taille, ils contribuent à la croissance des bois d’œuvre les plus précieux. »

Après avoir brûlé tout son stock d’ivoire, le Gabon adopte la « tolérance zéro » : « Le lien entre le braconnage et l'insécurité est clairement établi et c'est la raison pour laquelle j'ai signé une nouvelle loi faisant du braconnage et du trafic d'ivoire un crime, en allongeant à trois ans la peine minimale infligée aux braconniers. » a déclaré le Président Gabonais sur sa page Facebook .

Ainsi, son entretien du 13 février avec Son Altesse le Prince Charles leur a permis de déboucher sur la mise en place de la « Déclaration de Londres », un document fondateur doté d’un représentant spécial pour les crimes fauniques auprès du Secrétaire général des Nations Unies.

Le commerce illicite des espèces sauvages, et plus précisément  le braconnage, sont des fléaux sur lesquels le Gabon est pleinement engagé depuis des années. Désormais, c’est une lutte mondiale qui est en jeu.