lundi 15 avril 2013

Mo Ibrahim et la CNLCEI pour une meilleure gouvernance au Gabon

Nathalie Delapalme lors d’une conférence à Dakar © Fondation Mo Ibrahim
Nathalie Delapalme lors d’une conférence à Dakar © Fondation Mo Ibrahim

Un émissaire de la Fondation Mo Ibrahim, Nathalie Delapalme, a été l’hôte des responsables de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLEI), le 11 avril 2013, avec lesquels il a échangé sur les activités de cet organisme, mais surtout des résultats de l’édition 2012 de l’indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG).


Directeur de la Recherche et des Politiques Publiques pour la Fondation Mo Ibrahim, Nathalie Delapalme est arrivée dans la capitale gabonaise pour deux jours en vue d’apprécier, sur le terrain, les résultats de l’Indice Ibrahim de l’édition 2012. Cet indicateur place en effet la Gabon au 22e rang sur les 52 pays que compte le continent et à la première place dans la sous-région d’Afrique centrale qui compte sept pays.

L’ancienne haute fonctionnaire française, spécialiste de l’Afrique et des politiques de développement, s’est entretenue avec le président de la CNLEI, Vincent Lebondo Le-Mali qui s’est réjoui de cette visite de la Fondation Mo Ibrahim et particulièrement du fait qu’elle ait consenti de venir apprécier les activités structurelles, organisationnelles et institutionnelles relative à la lutte contre l’enrichissement illicite, la corruption et le blanchiment des capitaux au Gabon.

Vincent Lebondo Le-Mali a, en outre, présenté la CNLCEI, crée en 2003 et constituée d’un collège de 17 membres inamovibles, majoritairement des hauts magistrats et des personnalités issues de la société civile. Un organisme qui a entre autres missions de lutter contre l’enrichissement illicite et la corruption. Cependant, jusqu’alors les Gabonais attendent toujours de connaitre les premières personnes épinglées par cette commission.

La Fondation Mo Ibrahim investit dans la gouvernance et le leadership afin d’accélérer la transformation du continent africain. Elle propose des outils et plaide en faveur d’un leadership progressiste et d’une gouvernance responsable dans le but de susciter un changement positif en Afrique. L’édition 2012 de l’IIAG confirmait, selon des analystes, la tendance générale à l’amélioration de la gouvernance sur le continent africain. Mais, elle laisse percevoir quelques évolutions préoccupantes chez certaines grandes puissances régionales.

A l’occasion, on ne manquera pas de rappeler les performances du Gabon dans l’IIAG 2012 : Un score de 54 (sur 100) pour la gouvernance globale ; un score supérieur à la moyenne régionale de l’Afrique centrale (40) ; un score supérieur à la moyenne continentale (51). Son score le plus élevé dans la catégorie Développement humain (65) et son score le plus faible dans la catégorie Développement économique durable (44). Au niveau des sous-catégories, le Gabon a obtenu son meilleur classement (7e) en Sécurité individuelle et son moins bon (44e) en Secteur agricole. Le score global du Gabon s’est amélioré entre 2000 et 2011. 

Source: http://gabonreview.com/

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