lundi 20 août 2012

La manifestation illégale d’Amo vire à l’émeute : la preuve par l’image



Le mercredi 15 aout 2012, aux environs de 4 heures du matin, des individus voulant s’installer au quartier Cocotiers dans le deuxième arrondissement de Libreville pour l’organisation d’une manifestation non autorisée ont été signifiés par la police de l’impossibilité de tenir leur manifestation.

L’échange courtois avec la police n’a pas dissuadé ces derniers à se retirer des lieux. C’est ainsi que la police, vers 6 heures du matin, les a repoussés. Face à leur insistance à vouloir perturber l’ordre public, elle a interpellé sept d’entre eux.


En milieu d’après-midi, ces individus sont revenus à la charge, en insistant de tenir leur manifestation au même endroit. La police les a à nouveau repoussés. Ils se sont alors constitués en petits groupes organisés et ont perpétré des actes de vandalisme dans un élan de provocation face aux forces de l’ordre en leur jetant des projectiles, brûlant ainsi des pneus sur leur passage ou incendiant les poubelles, etc.


Au nombre des actes répréhensibles l’on note :

  • L’encerclement du commissariat de Nkembo assorti de jets de projectiles qui ont endommagé certains véhicules qui s’y trouvaient, dont la plupart appartiennent à des policiers et aux particuliers.
  • Plus d’une vingtaine de véhicules volontairement dégradés par les manifestants.
  • La station-service Oil Libya de Nkembo saccagée.
  • Un véhicule de la police a essuyé des tirs des manifestants qu’une frange de l’opposition tribaliste a équipé de calibres 12 conformément à leur déclaration de déstabiliser le pays.
  • Plusieurs barricades dressées sur la voie publique.
  • Une épicerie appartenant à un sujet mauritanien pillée au quartier Cocotiers.
 



Suite à ces actes, de nouvelles interpellations ont eu lieu. Certains mis en causes ont déjà cité les noms de leurs commanditaires qui espèrent se cacher derrière les considérations politiques pour perturber l’ordre public.

Pour l’instant, Il n’a été enregistré aucune perte en vie humaine seuls quelques dégâts matériels et quelques blessés légers. Face à ces dérives préalablement préméditées, le Gouvernement de la République constate qu’il se trouve face à des individus déterminés à causer le trouble dans le pays. Personne n’est au-dessus de la justice républicaine. Il tient à réaffirmer son attachement aux valeurs de paix bien établies dans notre pays et qui font la fierté du Gabon au-delà de nos frontières.

Il loue par ailleurs la réaction mesurée des forces de l’ordre face aux nombreuses provocations dont elles font l’objet ; prend à témoin l’opinion nationale et internationale et tient à réaffirmer qu’il ne ménagera aucun effort pour continuer d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Les lieux investis par les manifestants continuent à être sécurisés et les interpellations se poursuivent pour que chacun réponde de ses actes devant les juridictions compétentes.




 Source texte : Communiqué du Ministère de l’Intérieur

Aucun commentaire: