lundi 11 juillet 2011

Assurance Maladie Désormais Gratuite Pour les Etudiants du Gabon:Une Décision Salvatrice Décryptée par l'UJPDG-FRANCE

La décision  du président de la République  Ali BONGO ONDIMBA, marque une fois de plus sa détermination à étendre l’assurance maladie à toutes les couches sociales. Mieux encore, de concrétiser une politique qui est celle d’avancer vers un pays émergent, avec une protection sociale sûre, qui n’exclut personne.



« dans le cadre de la mise en œuvre du régime obligatoire d’assurance maladie géré par la Caisse Nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), le président de la République, chef de l’Etat, pour qui la formation constitue un pilier important de la politique de l’Emergence, et en vue d’offrir aux jeunes étudiants gabonais un environnement propice à leur épanouissement, a décidé de la prise en charge des soins de santé des étudiants gabonais inscrits sur le territoire national »

 Dixit le communiqué final du Conseil des ministres tenu mardi dans le chef-lieu du Moyen Ogooué. Après la prise en charge des Gabonais économiquement faibles (GEF) intervenue en mars 2010, suivie de celle des agents de l’Etat en mars 2011, c’est au tour des étudiants de bénéficier de la protection sociale.

Interrogé à ce sujet, le Directeur Général de la CNAMGS, le professeur Michel MBOUSSOU a déclaré que pour la structure dont il a la charge,il s'agissait d' une décision salutaire qui traduit concrètement la politique de solidarité et de partage prônée par le président de la République, S.E. Ali BONGO ONDIMBA, pour qui aucune catégorie sociale ne doit être exclue de la couverture maladie gérée par la CNAMGS. 
De plus, de nombreux étudiants se rapprochent régulièrement de nos services, souhaitant être pris en charge(…). Nous allons ainsi nous organiser pour traduire dans les faits la volonté du président de la République, en commençant par nous rapprocher du ministère en charge de l’Enseignement supérieur, afin de nous fournir le fichier des étudiants inscrits sur l’ensemble du territoire national. Par la suite, nous allons procéder à leur immatriculation dès la rentrée académique prochaine pour une prise en charge effective et immédiate par la CNAMGS .

Les textes prévoient en effet, à la charge des étudiants, une cotisation forfaitaire symbolique. Mais, d’après le directeur général, le président de la République a décidé que cette cotisation soit entièrement suportée par l’Etat, pour permettre la prise en charge médicale de tous les étudiants boursiers ou non ( et leurs ayant droit éventuels).

Sur le processus, il ne reste que les agents du secteur privé. Mais pour cette dernière catégorie, l’initiative reste suspendue à la définition du plan social de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), qui, jusqu’ici, a encore compétence sur certaines activités entrant dans le champ de couverture de la CNAMGS.

Les conventions signées avec un bon nombre des hôpitaux privés et publics, ainsi que les pharmacies, un peu partout à travers le pays, renforcent le dispositif des offres de soins. L’instauration d’une assurance maladie fait du Gabon le premier pays au sud du Sahara à disposer d’un tel régime, qui entre en droite ligne des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Bien que pour l’heure, il se pose souvent un retard dans le règlement financier des prestations des hôpitaux et pharmacies  par la CNAMGS, la direction générale fournit des efforts dans l’optique d’une amélioration, avec la mise en place prochaine d’un système de gestion efficace et décentralisée.

Aussi, les jeunes de l’UJPDG-France devant lesquels le Directeur Général de la CNAMGS Michel MBOUSSOU avait déjà exprimé cette idée lors de leur Café politique du 21 Mai 2011, ne peuvent que se réjouir de cet aboutissement et ainsi remercier le Président de la République et son gouvernement d’avoir pensé à la communauté estudiantine, en l’intégrant dans la liste des bénéficiaires des prestations offertes par la CNAMGS. Une telle innovation permettra aux étudiants résidant au Gabon de se soigner convenablement et de s’éviter les tracasseries habituelles liées très souvent à un problème de moyens financiers.


Sources: Gouvernement 



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