vendredi 29 juillet 2011

La dissolution de l'ex Union Nationale désormais confirmée par le Conseil d'Etat: Force reste à la Loi

Le Conseil d’Etat, plus haute juridicition administrative du Gabon, a  rejeté ce jeudi à Libreville, le recours en appel introduit par Zacharie Myboto, président de l’ ex Union Nationale, ancien parti de l’opposition, au sujet de la dissolution de cette formation prononcée quelques mois plutôt par le ministère de l’Intérieur, en présence du principal requérant et de tous les hiérarques de ce parti.



Ce verdict rendu par Le Conseil d’Etat entre dans le cadre de la procédure en déclaration d’inexistence juridique engagée par Zacharie Myboto contre l’arrêté du ministre de l’Intérieur portant dissolution de l’Union Nationale.

Dans son plaidoyer devant la Cour, monsieur Myboto n' a pas manqué d' insister sur le fait que, « Monsieur André Mba Obame, en prêtant serment ne l’a pas fait en tant que Secrétaire Exécutif de l’Union Nationale, car ce parti n’existait pas au moment de l’élection présidentielle à laquelle il était candidat indépendant ». « Et nous insistons beaucoup sur cet aspect », a appuyé M. Myboto.

Pour sa part, le Conseil d’Etat a précisé que l’UN s’est rendu complice des infractions de monsieur Mba Obame, Secrétaire Exécutif de ce parti politique pour avoir accepté que ce dernier s’auto proclame  président de la République tout en créant un gouvernement bis au siège de l’UN et en présence des responsables dudit parti et des militants.

Le Conseil d’Etat  a souligné que face au manque d’éléments nouveaux de la partie plaignante, la délibération reste inchangée. Par conséquent, le verdict du Conseil est simple : « le recours sur l’inexistence juridique de l’UN est rejeté».


C’est en ces termes que, le premier président a levé la séance. Le requérant est quant à lui, sorti de la salle accompagné de ses pairs sans mot dire, mais visiblement déçu par le verdict rendu.

L'UJPDG-FRANCE félicite le Conseil d'Etat non seulement pour son verdict rendu dans le strict respect de la LOI, mais aussi, de ne s'être pas laissé influencer par la ribambelle de mises en garde menaçantes des requérants, lesquels avaient pleinement connaissance de leurs erreurs et fautes commises intentionnellement par leur "ex" secrétaire exécutifqui, parodiant une prestation de serment, avait causé une atteinte grave conjointement à l'ordre public et à la sécurité publique.

Le peuple gabonais qui n'en avait eu cure de ces distractions, savait que le recours formé par Monsieur Myboto et les siens, visait essentiellement à retarder l'application des sanctions prévues par la Loi contre leurs infractions.

Trêve de comédies, que les responsables de cet ex parti politique acceptent et se conforment à la décision du Juge administratif. Ils n'en sortiront que grandis devant le peuple gabonais qui demeure le seul dépositaire du pouvoir constituant, à travers les Lois de la Républques auxquelles nul n'est astreint, ni sensé ignorer.

In fine, que les perfides trompeurs qui ont longtemps semé le poison et répandu la peur dans notre pays, sachent que depuis le 16 Octobre 2009, le temps heureux rêvé par nos ancêtres,est  enfin arrivé chez nous, afin qu'aux yeux du monde et des nations amies,le Gabon immortel reste digne d'envie.

C'est pourquoi, oublions nos querelles, et ensemble bâtissons,cet édifice nouveau auquel nous fait tous rêver ALI BONGO ONDIMBA:LE GABON EMERGENT.

Nous y reviendrons

mercredi 27 juillet 2011

Gabon : Ali Bongo Ondimba au secours des pays de la corne de l’Afrique

Libreville, 26 juillet 2011 (Infos Gabon) – Une grave sécheresse sévit depuis plusieurs mois dans 6 pays de la Corne de l’Afrique, causant ainsi la mort de plusieurs milliers de personnes et nécessitant une assistance alimentaire à près de 12 millions de personnes affectées par la famine, selon les derniers chiffres fournis par des organisations internationales présentes sur le terrain. Rapporte une source officielle.
Libreville, 26 juillet 2011 (Infos Gabon) – Une grave sécheresse sévit depuis plusieurs mois dans 6 pays de la Corne de l’Afrique, causant ainsi la mort de plusieurs milliers de...

L’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), poursuit ladite source, a organisé lundi 25 juillet dernier à Rome en Italie, une réunion internationale afin de mobiliser l’ensemble de la communauté internationale sur cette crise alimentaire susceptible, à terme, de déstabiliser davantage cette partie de l’Afrique, déjà fragilisée par les conflits armés et l’envolée des prix des produits alimentaires.

Réagissant avec promptitude à ce pressant appel, fait savoir la source précitée, le Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba y a répondu favorablement en instruisant le Gouvernement de faire un don, au nom du peuple gabonais, de deux millions cinq cent mille dollars US aux populations ainsi sinistrées. Ce don s’ajoutera au programme international ainsi mis en œuvre visant à secourir ces populations en détresse.

Le Chef de l’Etat gabonais reste par ailleurs convaincu que la solution à la question passe, notamment, par la mise en place d’un système alimentaire mondial plus juste fondé sur une gestion durable des ressources, permettant à tous de manger à sa faim.

Le Président de la République Gabonaise, à la suite des contributions déjà apportées pour la reconstruction d’Haïti et du Japon, frappés par de graves catastrophes naturelles, réitère la solidarité de l’ensemble du peuple gabonais à l’endroit, cette fois, de peuples frères africains.

Source: InfoGabon

mardi 26 juillet 2011

Affaire Yannick JADOT:Un Ancien Officier français de la Garde Républicaine Monte au Créneau et défend le Président Ali BONGO!

L'affaire Yannick Jadot n'a pas fini de susciter des réactions, cette fois du côté français. En effet, après la publication par l'UJPDG-FRANCE de la plainte déposée à Paris par les avocats du Chef de l'Etat ALI BONGO ONDIMBA, un message adressé aux responsables de l'UJPDG-FRANCE a été envoyé cet après-midi par le Capitaine Major Philippe Schault, ancien officier de la Garde Républicaine du Gabon ayant servi sous le Magistère du défunt président OMAR BONGO ONDIMBA.


Ici le Capitaine Philippe Schault
Dans sa correspondance, l'ancien officier apporte son soutien  au Président de la République et à son action, tout en recadrant avec la dernière énergie, le sieur Yannick JADOT qui selon lui, ne semble pas être à son premier "flagrant délire de diffamation". L'officier a décidé de sortir de sa réserve à la suite des déclarations injurieuses et niaises tenues contre les Gabonais et leur Président il y a quelques jours par l'inqualifiable porte-parole de la candidate d'Europe-écologie, Eva Joly.

Philippe Schaut qui vit maritalement avec une gabonaise, a tenu à dépeindre le tableau caustique dressé par son compatriote, en lui rappelant qu'il avait aussi le droit de se taire, surtout lorsqu'il n'avait rien à dire de plus beau que le silence.

Avec son autorisation, l'UJPDG-FRANCE rend publiques ses déclarations dont voici le texte intégral:
"Plainte du PR contre Yannick JADOT

Bonjour Monsieur,
Excellent l'intitulé de la plainte des avocats du chef de l'Etat, contre M. JADOT (qui a encore perdu une occasion de se taire), sans doute trop pressé qu’il est de se faire un nom ?
Français, marié à une gabonaise et ancien officier de la Garde Républicaine, je n'aurais jamais pu servir un despote durant mon temps de service sous feu le Président Omar Bongo.

Je confirme que le Président Ali Bongo Ondimba a été démocratiquement élu et n'a jamais été un tortionnaire. D’autre part, étant régulièrement à Libreville, je mesure l'effort accompli en voyant l'état de la voierie notamment : l’émergence est en marche.
Bon courage au Président dans la noble entreprise qu'il a entrepris ; cela n'empêchera malheureusement pas les critiques, qui me font d'autant plus mal qu'elles viennent de mon propre pays, et probablement par des gens qui n'ont jamais mis les pieds au Gabon (je gage qu’autrement ils n’en parleraient pas ainsi) !

Bien cordialement."

lundi 25 juillet 2011

Les avocats du Président ALI BONGO ONDIMBA Portent Plainte contre Yannick JADOT, "PORTE-PARABOLE" de Eva Joly, candidate en France

Dans un communiqué parvenu ce dimanche à l'UJPDG-FRANCE, les avocats du Président de la République Chef de l'Etat ALI BONGO ONDIMBA, Maîtres Patrick Maisonneuve et Georges Arama, tous deux avocats au Barreau de Paris (France), ont invité Madame Eva Joly, actuellement candidate à l'élection présidentielle française qui avait auparavant essuyé de nombreuses critiques à la suite de ses déclarations insidieuses sur la cérémonie du 14 Juillet, à ne pas  confondre « ce qui fût ses fonctions de juge d’instruction et ses ambitions politiques ».
Les avocats du président de la République gabonaise montent ainsi au créneau faisant suite à tous les amalgames et incartades nés des propos de Yannick Jadot, morveux personnage atrabilaire et petit "Toutou Porte-Parabole" de la candidate écologiste à la présidentielle française, Eva Joly, tenus récemment dans le quotidien français Libération.

Après en effet les déclarations polémistes de Madame Eva Joly qui exprimait son souhait de remplacer le défilé militaire du 14 Juillet (Fête nationale française) par un « défilé citoyen », son porte-parole qui semble au passage être un aculturé sur l'Afrique en général et le Gabon en particulier, avait eu l'outrecuidance de déclarer que « Quand on ferme les yeux une seconde et qu’on imagine un défilé militaire dans un autre pays, on pense immédiatement à une dictature ».

Dès lors, selon ce "barron de la crasse française" qui sert de porte-parole à Eva Joly, les défilés de 2008 et 2009 en France se seraient faits « devant Bachar al-Assad, ou devant des dictateurs africains comme Ali Bongo ».



« Faire défiler nos armées devant des personnes qui massacrent leurs peuples, ce n’est pas un signal très positif envoyé à la République », avait-il dit.

L'UJPDG de France vous livre in extenso, le communiqué des avocats du Chef de l'Etat.

« Objet : Communiqué de Maître Patrick Maisonneuve et de Maître Georges Arama Pour Ali Bongo Ondimba, président de la République Gabonaise

Monsieur,

En notre qualité d’Avocats de monsieur Ali Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise, et à  la suite des différents articles parus soient dans la presse écrits, soit sur internet, nous vous indiquons que monsieur Yannick Jadot, porte parole de Madame Eva Joly, ne doit pas recevoir de leçon de notre part mais une convocation devant le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation à l’encontre de Monsieur Ali Bongo Ondimba.
Nous maintenons que le fait d’affirmer, comme le fait Yannick Jadot que Monsieur Ali Bongo Ondimba serait « un dictateur » et que l’on pourrait lui imputer des « massacres contre son peuple » constitue une injure et une diffamation d’une gravité majeure.



Quant à madame Eva Joly, nous pensons qu’elle ne devait pas confondre ce qui fût ses fonctions de juge d’instruction et ses ambitions politiques.

Nous tenons également à préciser que Monsieur Ali Bongo Ondimba n’a pas été mêlé ni de près ni de loin à l’affaire dite ‘’ELF’’ ».

Il convient de rappeler que la présidence de la République gabonaise a estimé, pour sa part, que l’action en justice constitue « une première réponse aux nombreuses diffamations et préjugés mus par une ignorance profonde des réalités africaines, en général, et du Gabon, en particulier, de la part de certains médias et d’hommes politiques français qui, par voie d’amalgame, instrumentalisent, à leur bénéfice, des pays qui étaient traditionnellement dans la sphère d’influence française ».

L'UJPDG de FRANCE qui réaffirme son soutien indéfectible et mordicus au Président de la République ALI BONGO ONDIMBA, applaudit cette démarche des avocats du Chef de l'Etat, exprime son indignation  et sa colère face à ces propos tendancieux et diffamatoires qui, non seulement n'honorent pas leur auteur, mais surtout rappellent l'image d'une France paternaliste,donneuse de leçon mais surtout hébergeuse de bonimenteurs à la trappe.

Aussi en  agissant de la sorte, en manipulant la culture du doute, par la technique de la négation obstinée des évidences et de la falsification des faits, le sieur Yannick Jadot  désoriente et instrumentalise volontairement l'opinion publique française dans le seul but de servir les intérêts personnels de la nouvelle prêtresse de la politique française, Eva Joly, laquelle a déjà du mal à connaitre l'histoire de son pays d'adoption.

En utilisant les techniques de la polémique et de la virtuosité oratoire, tel un rhéteur et un sophiste, en vue de faire admettre le faux comme étant le vrai, et le vrai comme étant le faux,le sieur Jadot ridiculise lourdement le peuple Français. Le peuple gabonais voudrait, tout comme le peuple français auquel appartient ce vuvuzéleur, que le principe de la majorité absolue du suffrage et le principe du respect du verdict des urnes, qui tiennent lieu de valeurs absolues de la vie démocratique, prévalent et soient appliqués au Gabon.

Le Gabon n'est et ne sera jamais une dictature!!!! ALI BONGO ONDIMBA est un Président bien élu au Gabon tout comme l'a été Nicolas SARKOZY en France!

Monsieur Yannick Jadot, LA JEUNE GARDE DE L'EMERGENCE DU GABON VOUS EMMERDE!

Marc Ona Essangui, la nouvelle tête de gondole de Mba Obame: De la Société Civile autoproclamée à la prostitution politique?

A cinq mois des élections législatives, la saison de la prostitution politique et morale au Gabon est ouverte.
  La trajectoire sinueuse et ridicule de sieur Marc ONA ESSANGUI, ancien employé véreux du PNUD où il aurait escroqué dans l'impunité totale plus de 400 milles francs CFA (raisons qui auraient entrainées son éviction de cette institution), et ses alliances de circonstance vite reniées, révèlent a quel point l'homme est sans principe, sans aucun sens du jugement, sans constance, sans éthique, en somme une véritable girouette qui s'allie à Myboto (Grand dignitaire du détournement de deniers au Gabon) pour la destruction et le pillage du pays. Il est clair que leur objectif commun inavoué est l'importation des massacres Ivoiriens et Rwandais au Gabon.

Ni l'un ni l'autre n'a jamais atteint un niveau de pourrissement moral et politique aussi immonde et nauséabond. L'un cherchant une virginité politique après avoir pillé toutes les caisses de tous les ministères qu'il a occupé mettant à genou tout un pays , l'autre à la conquête du Graal imaginaire, un hypothétique prix nobel , pauvre type , qui dans sa minabilité vendrait mère , femme , enfants et sa patrie pour une prostitution internationale.

Comme Mba Abessolo , André Mba Obame , Myboto et Pierre Mamboundou l'histoire retiendra qu'il eût au Gabon des hommes politiques et une certaine pseudo société civile de petite vertu et sans convictions, attirés par des appétits financiers, l'appât du gain facile et le goût du pouvoir à tout prix.

Au sein de ses gangs masqués en ONG règnent des activistes et d'illuminés qui entretiennent des liaisons "dangereuses" avec des vieux crocodiles de la politique gabonaise dont ils deviennent des relais. Au point que l'on a du mal à faire la différence entre les discours qu'ils tiennent et les envolées lyriques de ses politiciens véreux.

Pis, on parle aussi de collision avec des groupuscules d'ONG étrangères très peu crédibles (dont certaines sont parrainées par le tristement célèbre Georges SOROS). L'enquêteur français Pierre Péan n'a-t-il pas critiqué ces ONG dans son dernier livre ?

Le paroxysme de la gravité  dans leurs agissements a été atteint lorsque ces leaders de gang d'ONG, pas souvent au dessus de tout soupçon, proches des hommes politiques avec lesquels ils ont des affinités ethniques, s'érigent en Procureur et donneurs de leçons de démocratie, de bonne gouvernance… PAUVRES TYPES !


Or, lorsqu'on fouille dans leurs officines, ces donneurs de leçons qui devraient prêcher par l'exemple, ne sont jamais de bons faiseurs. Peu d'entre eux sont capables de fournir des comptes sincères et crédibles ou de justifier la provenance douteuse de leurs fonds. Il est clair qu'ils font dans le blanchiment d'argent sale.

Leurs agissements arrangent certains groupuscules et groupements politico-ethniques.

En tout cas, il est grand temps de clarifier les choses. Comme l'avait rappelé l'ancien Ministre gabonais de l'Intérieur, André Mba Obame, soit on fait de la politique, soit on reste dans le cadre associatif, les registres et les champs d'action étant différents.


Ce genre de confusion est à condamner. On ne doit plus continuer à accepter ces dérapages provoqués par ceux-là qui ne s'illustrent que par la critique stérile. Car, de telles dérives inacceptables sous d'autres cieux ne doivent pas être admises au Gabon qui, jusqu'à preuve du contraire, est un pays de droit.

Les Gabonais ne sont pas dupes, ils ont très vite compris que cette pseudo société civile autoproclamée au Gabon s'est transformée en véritable caverne d'Ali Baba où l'on peut rencontrer tous les clandestins de l'ex union nationale et  autres agris qui n'ont pu sauver leur beefsteak.

Cette nouvelle nébuleuse constituée de petits gougnafiers aux aboies, s'est inscrite dans les rang de l'opposition. Son unique objectif serait d'avoir des députés au parlement. Dites-le clairement !

MARC ONA ESSANGUI, TU VEUX FAIRE DE LA POLITIQUE DIS-LE CLAIREMENT. A DÉFAUT FERME TA GUEULE A JAMAIS !

vendredi 22 juillet 2011

Société/Vandalisme / ex- U.N : le rappel à l'ordre du Gouvernement Gabonais

Suite aux actes de vandalisme commis par certains militants de l'ancienne Union Nationale le week-end dernier, le Gouvernement de la République, par la voie du Ministre de la défense Nationale, Pacôme Rufin Ondzounga, assurant l'intérim du Ministre Jean François Ndongou de l'Intérieur a tenu à faire le rappel à l'ordre suivant :


« Le Gouvernement de la République constate, pour le regretter, que malgré l'Arrêté N°001/MISPD du 27 janvier 2011 portant dissolution de l'Union Nationale, les responsables de cette ancienne formation politique continuent de se prévaloir de l'Union Nationale et d'en utiliser les symboles ; toutes choses qui apparaissent comme un défi à l'Autorité de l'Etat.


Le paroxysme de ces agissements a été atteint le samedi 16 juillet 2011 aux environs de 18 heures 30 lorsqu'un groupe de manifestants sortis du siège de l'ex-Union Nationale a investi la rue sans autorisation, à la hauteur du rond-point de la paix, entravant ainsi la liberté d'aller et de venir des autres citoyens.
A titre d'illustration, ce même samedi 16 juillet, ce groupe de manifestants à procédé à des destructions massives de biens privés, notamment 4 véhicules à usage de taxi au quartier Derrière la Prison. D'autres actes répréhensibles sont également signalés et vérifiés.


Le Gouvernement précise que les dispositions légales qui ont présidé à la reconnaissance en son temps du parti désormais dissous l'Union Nationale, sont aussi celles qui l'ont conduit à prononcer sa dissolution. En d'autres termes, c'est la même loi à laquelle sont assujettis tous les partis politiques. Condamnant fermement les agissements de ses compatriotes ainsi que les dommages que ces derniers ont causés aux autres citoyens sur leur passage, le Gouvernement rappelle aux uns et aux autres que la Démocratie voulue par tous, qui prône la liberté d'expression et le débat d'idées, appelle également au respect d'autrui.


Face à ces agissements sans cesse répétés, empreint de provocation, le Gouvernement prend à témoin, l'opinion nationale et internationale sur ce qui apparaît comme une volonté délibérée des responsables de l'ex-Union Nationale de continuer à fouler aux pieds les lois et règlements en vigueur en République Gabonaise et indique que cette situation ne saurait plus être tolérée ».

jeudi 21 juillet 2011

Le Gabon s’essaye à la « rénovation » façon Ali Bongo Ondimba (1/2)

 mercredi 20 juillet 2011.

Il y a, au Gabon, un changement perceptible. Si Bongo-fils a pris la suite de Bongo-père - ce qui n’était pas la meilleure des choses, quelle que soit la compétence du fils - sans que cette dévolution du pouvoir (même avec l’onction d’une élection, nul ne peut nier que, d’emblée, les dés étaient pipés et que c’était bien d’une dévolution qu’il s’agissait) ait provoqué de tensions irréversibles, il faut bien reconnaître que l’art et la manière de gouverner le pays a changé.

Moins de politique, plus d’économie ; moins de Bongo à la « une » des médias gabonais ; moins de Gabon sur la scène continentale et internationale. Le père était incontournable, éprouvant une réelle jouissance à mettre le nez dans toutes les affaires de Libreville, du Gabon, de l’Afrique et du monde ; le fils est bien plus dans la retenue. Bongo-père était le champion d’Afrique des entretiens avec la presse internationale ; en près de deux années passées au pouvoir les interviews de Bongo-fils sont des denrées rares. Question de tempérament. Certes. Mais c’est aussi une bonne perception de ce qu’il fallait faire dans un contexte particulièrement délicat.

Ali Bongo Ondimba a été élu pour un mandat de sept ans dans des conditions « acrobatiques ». Libération, qui avait fait la « une » avec son élection, titrait dans son édition du vendredi 4 septembre 2009 : « Bongo. Tel père, tel fils. Après la proclamation de la douteuse élection d’Ali Bongo, des émeutes ont éclaté au Gabon, notamment contre les intérêts de la France, jugée partiale ». Deux ans plus tard, le climat politique et social s’est apaisé et chacun, désormais, semble faire « avec ». « Avec » Bongo-fils et « avec » un Gabon confronté à une conjoncture excessivement difficile. De quoi calmer les ardeurs de ceux qui pensaient que le cuisinier avait changé mais que la mangeoire serait la même.

Etant le fils de son père (même si c’est un sujet de polémique au Gabon) - d’un père dont la réputation était particulièrement sulfureuse sur tous les plans - et ayant accédé à la présidence de la présidence de la République à la suite d’une « élection douteuse » (élection à un tour et avec 41,7 % des voix pour Bongo !), confronté, d’emblée, à une contestation d’autant plus forte que beaucoup voyaient la main de la France dans ce tour de passe-passe, Ali a choisi le repli stratégique plutôt que l’offensive. Avec un septennat en poche, ses conseillers (notamment étrangers) savaient qu’il avait du temps devant lui pour reconquérir le terrain même s’il lui fallait, d’emblée, frapper les imaginations. Le temps du « tsunali » ne durera pas. Il fallait rompre avec la tentation du changement pour le changement et entreprendre de convaincre par l’exemple plutôt que de séduire par la parole.

Le président de la République du Gabon, par ailleurs conscient qu’il était le plus jeune dans le grade le plus élevé en Afrique centrale, a joué un jeu diplomatique d’autant plus soft que l’héritage laissé par son père était régionalement désastreux. Le Gabon n’est plus, aujourd’hui, un pôle d’intérêt majeur en Afrique centrale ; la Guinée équatoriale (bête noire de Ali quand il était ministre de la Défense, du fait du contentieux territorial sur les îlots de la baie de Corisco), qui préside l’Union africaine et vient d’accueillir le dernier sommet, polarise l’attention de tous les investisseurs et de tous les « prédateurs ». C’est d’ailleurs un équato-guinéen qui dirige désormais la BEAC après l’éviction de la direction gabonaise pour mauvaise gestion.

En retrait sur la scène politique nationale et la scène diplomatique continentale, Ali Bongo concentre tous ses efforts, laisse-t-on entendre à Libreville, sur la « rénovation » de l’administration gabonaise et de l’économie nationale. Dans l’entourage du chef de l’Etat, on évoque le nécessaire « changement de mentalité » et la fin de « l’argent facile ». On souligne, dans le même temps, que ce sont là deux tâches particulièrement ardues.

Quand on a connu le Gabon de Bongo-père, on imagine sans mal que Bongo-fils est confronté à bien des résistances pour éradiquer les fonctionnaires fantômes, les fonctionnaires absents, les fonctionnaires incompétents et tous les autres (selon un audit officiel, 5.683 agents seraient en situation « irrégulière »), les dépenses ostentatoires ou injustifiées des ministres et des patrons du secteur public, la corruption et la prévarication qui étaient le fondement du « système Bongo ». « La mobilisation des bras et des volontés » : qui se souvient que c’étaient les mots d’Albert-Bernard Bongo, le 1er janvier 1968, lors de son premier discours de Nouvel An, lorsqu’il avait entrepris d’expliquer aux Gabonais ce qu’était « l’esprit de la Rénovation ». Il venait, lui aussi, d’accéder au pouvoir dans un contexte délicat : il était « l’homme des Français », le bras droit du président Léon Mba (décédé le mardi 28 novembre 1967), il venait d’avoir 32 ans… !

La première étape de la « Rénovation » sera la création du Parti démocratique gabonais (PDG) présenté comme le cadre de l’action politique dont « la mission première est de créer et de maintenir sur le territoire gabonais un climat politique, économique et social propice à l’épanouissement équilibré et harmonieux de la société gabonaise et d’y établir la paix et la démocratie, fondées sur le dialogue, la tolérance et la justice ». En fait, le PDG servira, pendant plus de quatre décennies, de « pépinière » : il sera l’accès au monde des affaires politiques, diplomatiques, économiques, sociales, culturelles ; et au monde des « affaires » tout court…

Sous Bongo-père, le système se résumait à un homme ; tout passait par lui et il décidait de tout. Il était le Gabon. Enfin, il en était persuadé et ses interlocuteurs, gabonais ou étrangers, ne faisaient rien pour l’en dissuader. Un territoire plutôt homogène, des ressources pétrolières significatives, une population réduite (nettement moins de 1 million d’habitants), une connexion quasi exclusive avec Paris (pour ne pas dire l’Elysée) vont caractériser le Gabon de Bongo-père. A compter des années 1990, cette image « d’émirat du golfe de Guinée » va être rudement remise en question. Et la dernière décennie de Bongo-père sera celle de l’agonie d’un pays immensément riche ; le délabrement a remplacé l’opulence passée, y compris en ressources humaines.

Ali se trouve être un héritier sans héritage ; après, il est vrai, que la famille Bongo l’ait fortement dilapidé, profitant pleinement des dérives du système mis en place par Bongo-père. Devenu président de la République, Ali a pu prendre conscience des dégâts provoqués par ce système et s’est attelé, prioritairement, a en corriger les aspects les plus évidents (notamment une administration sur-dimensionnée et passablement incompétente qui n’était qu’un gouffre budgétaire même si elle était un moyen de redistribution permettant une certaine paix politique et sociale). Bongo-père pensait pouvoir vivre sur ses acquis ; il n’en avait pas ou ils étaient obsolètes (dans une nature, il est vrai, particulièrement hostile) ; pour Bongo-fils, la sphère économique, aujourd’hui, l’emporte sur la sphère politique. En espérant que, dans le même temps, la sphère sociale n’explose pas sous le triple effet de la rigueur qui lui est infligée, d’une conjoncture mondiale fortement détériorée et d’une exaspération exacerbée.

Des projets économiques et des projets d’infrastructures, du volontarisme, des contrats, des entreprises et des entrepreneurs… On se croirait revenu aux années 1960-1980 quand tout était encore à faire et que l’on pensait que tout était faisable. Un chemin de fer, des barrages hydro-électriques, des ports et des aéroports, une compagnie aérienne, des ranchs et des complexes agro-industriels, des télécommunications, une station de radio mondiale, des mines et des gisements de pétrole onshore et offshore, une raffinerie etc.

On ne peut pas dire que Bongo-père n’ait rien fait ; sauf que de tout cela il ne reste pas grand-chose ; parfois même rien.

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

mardi 19 juillet 2011

Gabon : Une commission pour légaliser le mariage coutumier et religieux

Libreville, 17 juillet 2011 (Infos Gabon)  – L’ancien Premier ministre Paulin Obame Nguéma a été nommé jeudi en conseil des ministres à la présidence d’une commission chargée « de faire aboutir la recommandation relative à la reconnaissance légale des mariages coutumier et religieux ».

Libreville, 17 juillet 2011 (Infos Gabon)  – L’ancien Premier ministre Paulin Obame Nguéma a été nommé jeudi en conseil des ministres à la présidence d’une commission chargée « de faire... 
 La reconnaissance de ces mariages permettra de régler la lancinante question relative au droit successoral au Gabon. Plusieurs veuves et orphelins sont spoliés du fait que le couple n’avait pas célébré le mariage officiel, seul lien du mariage qui garanti le droit à la succession pour le conjoint resté en vie.

Le Gabon à l’origine de la résolution de l’ONU ayant fait du 23 juin de chaque année la journée internationale de la veuve et de l’orphelin a décidé de reformer ses lois afin de garantir le droit successoral dans le pays.
 
Source: InfoGabon

lundi 18 juillet 2011

Habitat : Paul Biyoghé Mba a ouvert le Forum national sur le foncier à Libreville

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Paul Biyoghé Mba a ouvert, le 13 juillet 2011 à la Cité de la démocratie à Libreville, le premier Forum national sur le Foncier au Gabon sous le thème « Pour une réforme de la gouvernance foncière au Gabon ».


Organisé par le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme, de l'Ecologie et du Développement Durable, le Premier forum national sur le foncier au Gabon qui s'est ouvert en présence des membres du Gouvernement, du Corps diplomatique accrédité au Gabon, des présidents des Institutions, des élus locaux et de nombreuses personnalités s'entend être un moment d'échanges et de réflexions sur l'épineux problème de l'Habitat au Gabon.


Dans son mot de bienvenue, le Ministre de l'Habitat, Blaise Louembé a déclaré que les présentes assises faisaient suite aux injonctions du Chef de l'Etat qui, lors du Conseil des Ministres délocalisé de la province de l'Ogooué Lolo, avait mis en demeure les directions générales de l'Habitat, du Logement et celle du Cadastre par rapport aux agissements décriés, relatifs à la difficulté que rencontrent les usagers pour l'obtention des terrains viabilisés.


Blaise Louembé dira par ailleurs que l'aide sur la propriété foncière, vieille de 47 ans n'avait jamais été mise en application par ses prédécesseurs. Aussi, fort du constat fait par le Chef de l'Etat qui entend doter ses compatriotes des commodités d'habitation, il a appelé les différentes compétences concernées par ce forum d'en faire œuvre utile afin que l'histoire du Gabon s'écrive désormais en prenant pour exemple, les décisions et les orientations qu'ils viendraient à prendre.


Le ministre de l'habitat a demandé aux intervenants d'explorer toutes les voies qui pourraient redonner espoir aux gabonais en quête chaque jour, d'un logement décent avec des équipements de base, à l'instar de l'eau, l'électricité, la route, l'éducation et la santé. Pour y parvenir, le ministre a dit que toutes les parties étaient concernées. Il s'agit du gouvernement, des collectivités locales, des universitaires et des techniciens de tous les secteurs dont l'expertise n'est plus à démontrer.


Blaise Louembé a évoqué la nécessité de préparer une législation d'équité et de justice sociale et identifier des plans cadastraux qui tiennent compte des besoins des couches sociaux les plus défavorisées. Il a en conclusion rappelé que le Président de la République restait en attente des conclusions qui découleraient de ce premier forum national sur le foncier au Gabon.


Le représentant régional de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation (F.A.O), Thiombiano Lamourdia qui a pris la parole en second a rendu un hommage mérité aux autorités gabonaises pour avoir organisé et l'associé à ce forum. Il a aussi déclaré que l'apport du Gabon dans le bassin du Congo était important, suivant les ambitions de ses autorités qui entendent doter chaque gabonais d'un toit décent. Rappelant au passage l'étude commanditée à la FAO par le Gabon, Thiobiano Lamourdia a dit que celle-ci était en voie de finalisation et que, en termes d'apport et de négociation, l'organisme qu'il représente restait disposé à accompagner le Gabon dans sa longue marche vers l'émergence.


En guise de propos d'ouverture, le Premier ministre, chef du gouvernement, Paul Biyoghé Mba a dit présenté la tenue de ce forum comme ayant un caractère historique et opportun, intervenant dans un contexte d'une dynamique de changement, impulsée par le Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba avec in fine, l'amélioration du bien-être de tous ses compatriotes. Le premier Ministre a dit que parmi les réformes engagées par le Président de la République en vue de réaliser les objectifs de son projet de société, « L'avenir en confiance » et sa vision d'un Gabon Emergent, celles envisagées sur le foncier comptent énormément.


Le Chef du gouvernement a fait constater les difficultés auxquelles sont confrontées les populations dans l'obtention d'une parcelle de terrain. « Pour la majorité, la réalité du statut des espaces de terre reste obscure et les moyens d'accéder à une parcelle pour son propre usage apparaissent des plus complexes » a-t-il fait remarquer.


Paul Biyoghé Mba a dans son invention, noté avec amertume, le fait que certaines personnes s'agrippent sur des droits ancestraux ou coutumiers pour s'approprier des terrains sans aucun titre foncier. Il a invité les conférenciers à ce forum de plancher sur ces cas et proposer des perspectives pour que ce genre de situations ne soit plus un frein à la dynamique de développement impulsée par le Président de la République et seule apte à repartir les fruits de la croissance à l'ensemble des concitoyens.


Le Premier ministre est également revenu sur la zonation des terres qui, selon lui, demeure une clef de réussite de toute la stratégie d'aménagement et de développement. Il a dit que l'exercice qui devra démarrer pour la formulation d'un plan national d'affectation des terres grâce au projet de valorisation des forêts tropicales avec le concours de la Banque africaine de développement venait à pont nommé. Il a noté que le présent forum trouvait son intérêt car, les différentes analyses et recommandations sur la question viendront préparer et enrichir le travail des experts commis à cette tâche.


Evoquant le problème typiquement foncier, le Premier ministre a déploré le fait que le traitement des questions liées au foncier constitue un des points faibles de l'environnement des affaires et justifie une position peu honorable du Gabon dans le classement des pays où le climat des affaires est pourtant favorable. Il relève le chiffre de 130 opérations requises pour l'établissement d'un titre foncier définitif.


Pour ces problèmes, Paul Biyoghé Mba a dit que le Gouvernement ne pouvait plus s'accommoder à cela et que le Conseil des ministres délocalisé du 1er juin 2011 à koula-Moutou venait le rappeler au Gouvernement. Que ce soit la question du contentieux foncier et de la fiscalité foncière, le Chef du Gouvernement a appelé les séminaristes à prendre à bras le corps ces assises qui devront déboucher sur une nouvelle donne du foncier gabonais. Le forum national sur le foncier au Gabon dont les assises ouvertes ce jour s'achèveront le 15 juillet 2011.

mardi 12 juillet 2011

Gabon : La SNBG, un modèle pour les autres

Libreville, 11 Juillet 2011 (Infos Gabon) – Avec le nouveau complexe industriel situé à Owendo financé en fonds propres, la Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG) est devenue un modèle à suivre. Un complexe qui s’étend sur 12 hectares et deux usines (tranchage et sciage). Il s’agit là d’un plan d’industrialisation de la filière convaincant élaboré par le Conseil d’administration après la mesure gouvernementale du 5 octobre dernier  interdisant l’exportation des grumes. Ce plan d’investissement a été rendu possible dans un contexte économique particulièrement favorable des signaux forts de l’émergence et de la politique prônée par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

En effet, la SNBG, dans sa nouvelle organisation, a non seulement décidé d’être dans la mesure du possible aux côtés des exploitants désireux de se conformer à la nouvelle vision du pouvoir en absorbant 1/3 de leur production, mais aussi en changeant selon la loi son activité par la mise en place d’un plan social basé sur le volontariat. La particularité de ce plan repose sur le sort des agents de la Société Nationale des Bois du Gabon à qui la direction générale donne la possibilité soit de quitter, de rester dans la nouvelle entreprise compte tenu de l’environnement qui connaît déjà d’importantes mutations. Il y a lieu d’indiquer, à ce niveau, que ce plan n’est pas nouveau car cela a existé en 2003, en 2007, voire même en 2009. Il a été suspendu pendant un moment étant donné que  la trésorerie de la société était consacrée ces derniers temps à l’investissement, notamment la construction du complexe industriel. Notons que la SNBG a réalisé un chiffre d’affaires exceptionnel de 54.961 milliards de Fcfa en 2010 contre 37.406 milliards de Fcfa en  2009.

Concernant le nouveau défi de la SNBG, ses dirigeants se sont montrés optimistes. Mais les observateurs déplorent la mauvaise foi de ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre à travers une campagne de dénigrement. En de qualité de bons gestionnaires, faut-il souligner qu’ils sont parmi les rares de chef d’entreprise qui ont continué à payer régulièrement les salaires des agents  durant toute la période de transition, soit 14 mois sans production. Tout en rassurant le personnel, la société est lancée dans un plan social, le recyclage des anciens pour s’adapter au nouvel environnement a fait l’objet des préoccupations du Directeur Général et tout son staff. En même temps, il faudra recruter un personnel compétent. Le nouveau complexe industriel va générer environ 400 empois. Contrairement aux effectifs actuels de 144 agents. Compte tenu du fait que la SNBG va évoluer dans un contexte concurrentiel, sur le plan économique, des emplois directs seront crées avec tous avantages sociaux et les droits légaux.

Pour la direction générale de la SNBG, toutes les conditions sont réunies pour la situation des agents. Avec le nouveau plan, ceux qui manifesteront la volonté de partir se verront récompenser de 15 mois de salaire au lieu de 12 mois comme c’était auparavant. A la différence de l’ancien plan, le nouveau offre trois mois de plus aux agents et il est basé sur le principe du volontariat. Ceux qui désirent quitter l’entreprise perçoivent leurs alaires avec tous les droits légaux garantis selon l’ancienneté et la fonction d’un chacun.

N’en déplaise à certains, le Conseil des ministres et le Chef de l’Etat ont reconnu les efforts de la direction de la SNBG qui va se lancer dans l’exploitation des permis par sous-traitance. Il va s’en dire que les dirigeants de cette société sont donc des modèles à suivre. Pendant 14 mois d’arrêt des activités suite à la mesure d’interdiction d’exportation des grumes par le gouvernement, ils ont payé les salaires des agents. Pour paraphraser un ministre de la république : « Il y a quand même dans ce pays des Gabonais qui savent gérer pour accompagner le chef de l’Etat dans son vaste programme de l’émergence».

Par ailleurs, il y a lieu de faire remarquer que la mise en place du plan social a été demandée par les agents eux-mêmes, qui l’ont d’ailleurs confié à un Cabinet d’expertise indépendante mandaté par la direction de l’entreprise enfin de comprendre le souci des employés. Signalons que pendant la période de suspension dudit plan, deux agents, ayant trouvé du boulot ailleurs (administration), ont démissionné librement et sans aucune contrainte. Aujourd’hui, l’entreprise laisse la liberté à tout personnel de choisir ce qui est bien de ce plan social mis en place par la SNBG et passer à la trésorerie pour retirer ce qui lui est de droit ou de continuer avec les nouvelles orientations.

Une semaine après la mise en place du plan social, cinq agents ont déjà manifesté leur volonté de partir et sont passés à la caisse. Cette offre leur permettra peut être de se lancer dans les affaires, sans compter la retraite pour certains.

Source: InfoGabon

lundi 11 juillet 2011

Assurance Maladie Désormais Gratuite Pour les Etudiants du Gabon:Une Décision Salvatrice Décryptée par l'UJPDG-FRANCE

La décision  du président de la République  Ali BONGO ONDIMBA, marque une fois de plus sa détermination à étendre l’assurance maladie à toutes les couches sociales. Mieux encore, de concrétiser une politique qui est celle d’avancer vers un pays émergent, avec une protection sociale sûre, qui n’exclut personne.



« dans le cadre de la mise en œuvre du régime obligatoire d’assurance maladie géré par la Caisse Nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), le président de la République, chef de l’Etat, pour qui la formation constitue un pilier important de la politique de l’Emergence, et en vue d’offrir aux jeunes étudiants gabonais un environnement propice à leur épanouissement, a décidé de la prise en charge des soins de santé des étudiants gabonais inscrits sur le territoire national »

 Dixit le communiqué final du Conseil des ministres tenu mardi dans le chef-lieu du Moyen Ogooué. Après la prise en charge des Gabonais économiquement faibles (GEF) intervenue en mars 2010, suivie de celle des agents de l’Etat en mars 2011, c’est au tour des étudiants de bénéficier de la protection sociale.

Interrogé à ce sujet, le Directeur Général de la CNAMGS, le professeur Michel MBOUSSOU a déclaré que pour la structure dont il a la charge,il s'agissait d' une décision salutaire qui traduit concrètement la politique de solidarité et de partage prônée par le président de la République, S.E. Ali BONGO ONDIMBA, pour qui aucune catégorie sociale ne doit être exclue de la couverture maladie gérée par la CNAMGS. 
De plus, de nombreux étudiants se rapprochent régulièrement de nos services, souhaitant être pris en charge(…). Nous allons ainsi nous organiser pour traduire dans les faits la volonté du président de la République, en commençant par nous rapprocher du ministère en charge de l’Enseignement supérieur, afin de nous fournir le fichier des étudiants inscrits sur l’ensemble du territoire national. Par la suite, nous allons procéder à leur immatriculation dès la rentrée académique prochaine pour une prise en charge effective et immédiate par la CNAMGS .

Les textes prévoient en effet, à la charge des étudiants, une cotisation forfaitaire symbolique. Mais, d’après le directeur général, le président de la République a décidé que cette cotisation soit entièrement suportée par l’Etat, pour permettre la prise en charge médicale de tous les étudiants boursiers ou non ( et leurs ayant droit éventuels).

Sur le processus, il ne reste que les agents du secteur privé. Mais pour cette dernière catégorie, l’initiative reste suspendue à la définition du plan social de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), qui, jusqu’ici, a encore compétence sur certaines activités entrant dans le champ de couverture de la CNAMGS.

Les conventions signées avec un bon nombre des hôpitaux privés et publics, ainsi que les pharmacies, un peu partout à travers le pays, renforcent le dispositif des offres de soins. L’instauration d’une assurance maladie fait du Gabon le premier pays au sud du Sahara à disposer d’un tel régime, qui entre en droite ligne des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Bien que pour l’heure, il se pose souvent un retard dans le règlement financier des prestations des hôpitaux et pharmacies  par la CNAMGS, la direction générale fournit des efforts dans l’optique d’une amélioration, avec la mise en place prochaine d’un système de gestion efficace et décentralisée.

Aussi, les jeunes de l’UJPDG-France devant lesquels le Directeur Général de la CNAMGS Michel MBOUSSOU avait déjà exprimé cette idée lors de leur Café politique du 21 Mai 2011, ne peuvent que se réjouir de cet aboutissement et ainsi remercier le Président de la République et son gouvernement d’avoir pensé à la communauté estudiantine, en l’intégrant dans la liste des bénéficiaires des prestations offertes par la CNAMGS. Une telle innovation permettra aux étudiants résidant au Gabon de se soigner convenablement et de s’éviter les tracasseries habituelles liées très souvent à un problème de moyens financiers.


Sources: Gouvernement 



lundi 4 juillet 2011

17è sommet de l’Union Africaine : Le Gabon représenté au plus haut niveau

e Gabon a été représenté au plus haut niveau au 17è sommet de l’Union Africaine ouvert le 30 juin 2011 dernier dans la capitale Equato-guinéenne et où prenaient également part, plusieurs autres chefs d’Etat et de Gouvernements.

En effet, le Président Ali Bongo Ondimba entend faire jouer valablement le rôle de catalyseur d’une nouvelle dynamique continentale qui est celui du Gabon aujourd’hui sur la scène internationale au moment où il clôture sa présidence au Conseil de Sécurité de l’O.N.U. Ce 17è sommet de l’U.A  a mis un accent particulier sur plusieurs sujets brûlants de l’heure, dont les crises Libyenne et Soudanaise, avec un regard sur les Jeunes retenus comme thème majeur des assises de la capitale Equato-guinéenne.

Retour en images sur ce 17ème rendez-vous continental.


  Arrivée du Président Ali Bongo Ondimba à Malabo
 
  Exécution de l'Hymne et ouverture du 17ème sommet de l'UA
 
Discours du Président de la Commission de l'UA, Jean PING
  
 Discours du Président en exercice de l'UA,
Théodoro OBIANG  NGUEMA MBASOGO
  
 Le Président  gabonais Ali BONGO ONDIMBA
 
  La Première dame du gabon, Sylvia BONGO ONDIMBA au 17ème sommet de l'UA
 
  Photo de famille

source : Fédération PDG de France