L’ouverture des frontières
communes de la CEMAC annoncée pour le 1er janvier 2014 fait actuellement débat.
Au Gabon ou
en Guinée-Equatoriale, des voix s’élèvent contre cette avancée et voient ceci
comme une menace pour la sécurité intérieure.
«Il ne faut pas confondre
circuler et s’installer, ce sont deux choses différentes, avait précisé le Président Ali Bongo Ondimba le 17 août
dernier lors de la Fête de l’Indépendance, en ajoutant qu’il ne s’agit pas
de l’immigration clandestine. (…) Un ressortissant d’un pays de la Cemac peut
entrer librement dans notre pays comme nous pouvons aussi entrer librement dans
un autre pays de la Cemac.»
- Elle sera contrôlée ;
- La durée du séjour sera limitée à 3 mois seulement ;
- Il sera possible de mettre en place des centres de coopération policière, de centraliser des données, des fichiers sur les personnes recherchées et améliorer la connexion avec Interpol.
Citons le Cameroun qui soutient
pleinement cette libre-circulation et qui joue un rôle de précurseur en mettant
en place le « passeport biométrique Cemac », un document sécurisé
devant permettre à ses détenteurs de circuler librement sans visa dès janvier
2014.
Voilà une voie que le Gabon
souhaite suivre avec transparence et dialogue.