mercredi 23 janvier 2013
Le Président met en place un bureau de coordination, de suivi et d’évaluation du Plan Stratégique Gabon Emergent (BCPE)
Le 18 janvier, lors du Conseil des Ministres, le Président Ali Bongo Ondimba a décidé de créer le BCPE - Bureau de Coordination, de Suivi et d’Evaluation du Plan Stratégique Gabon Emergent. Il vise à renforcer le processus de mise en place des actions du projet présidentiel.
En ce début d’année 2013, le Chef de l’Etat et le gouvernement gabonais ont décidé de renforcer le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) en créant un Bureau de Coordination. A l’issue du premier Conseil des Ministres de l’année, le gouvernement a souhaité en effet se doter d’un nouvel outil pour une meilleure coordination, suivi et évaluation des actions. Pour gérer ce bureau, Pacôme Moubelet Boubeya va occuper le poste de coordonnateur général, aux côtés de Fernand Manfoumbi et de Jean Minko, coordonnateurs généraux adjoints.
Le Plan Stratégique Gabon Emergent et le Schéma Directeur National d’Infrastructure présentés en Espagne
Par ailleurs, le Ministre de l’Energie et du Pétrole, Etienne Ngoubou, et l’Ambassadeur du Gabon en Espagne, Simon Wilfrid Ntoutoume-Emane, ont récemment présenté aux autorités espagnoles le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) et le Schéma Directeur National d’Infrastructures (SDNI). Ces deux concepts s’appuient sur les grandes orientations du Président à faire du Gabon un pays émergent pour 2025.
Afin d’aboutir à cet ambitieux projet, le Président Ali Bongo Ondimba a mis en place de nombreuses réformes structurelles dans l’optique de diversifier l’économie gabonaise et attirer de nouveaux investisseurs ; le PSGE et le Schéma Directeur National d’Infrastructure en font partie.
Outre les projets du PSGE et du SNDI, il a également été question d’évoquer les grandes visées dans le domaine de l’eau et des énergies renouvelables. A cet effet, l’Espagne a proposé au Gabon son expertise pour leur réalisation, en apportant des financements innovants et attractifs.
Suite à cette rencontre, les deux parties ont convenu d’une visite d’affaires des représentants espagnols à Libreville fin janvier afin d’analyser les différents projets qui nécessitent l’appui du gouvernement espagnol.
Considéré comme l’un des pays leaders en matière d’énergies renouvelables dans le monde, l’Espagne se positionne donc comme un référent pour le Gabon. Par ailleurs, l’une de ses plus importantes sociétés, Acciona Energie est déjà implantée au Gabon depuis plusieurs années, ce qui peut faciliter l’élaboration de nouveaux investissements économiques.
mardi 22 janvier 2013
L’affaire des biens mal acquis ou la grande imposture
L’affaire dite des biens mal acquis ne manque pas depuis quelques années d’agiter une partie de la presse française et quelques ONG intéressées. Pour les premières, elle est l’occasion de procéder à la petite rubrique annuelle sur les « méchants dictateurs africains », qui oppriment leurs peuples. Pour les secondes, elle permet une brève médiatisation qui cache probablement quelques ambitions personnelles médiates ou velléités hégémoniques.
Nous avons donc suivi avec attention le dernier reportage de l’émission « Pièces à Conviction », n°6 du mercredi 16 janvier 2013 à 23h10, sur la chaîne 3 de la télévision française. Le reportage s’intitulait « Biens mal acquis profitent toujours, enquête sur un pillage d’États ».
Cette affaire semble vouloir enrober les contours d’un scandale politico-judiciaire. Aussi, c’est de ce double point de vue que nous l’analyserons. En somme, l’affaire qui concerne la question dite de « biens mal acquis » est non seulement, une tentative de déstabilisation des régimes africains qui revendiquent, au nom de la souveraineté internationale, l’égalité devant la France et nous en sommes tous conscients (A), mais d’un point de vue juridique, elle est simplement, une aberration juridico-judiciaire en vertu des dispositions constitutionnelles « des pays civilisés » (B).
Les méthodes utilisées par les médias français, pour déstabiliser des États en Afrique, sont connues de quelques analystes africains avertis. Après des années durant, à bénéficier de la naïve hospitalité que ces États offrent à la France, en vertu d’un « passé commun », qu’ils sont bien les seuls à chérir, la France ne manque jamais de faire preuve de réalisme politique, lorsque les circonstances l’imposent. Les « héritiers » de la noblesse d’État, parfaitement éduqués à la pensée du Léviathan, dans les grandes écoles, connaissent leurs leçons de politique internationale.
Entre les États, il n’y a que les intérêts. Pour le Gabon et la Guinée Équatoriale, ce sont les intérêts pétroliers, le bois et les ressources minières. Si ces chefs d’États peuvent aveuglément épuiser leurs ressources naturelles au profit de la France et au détriment de leurs peuples, c’est la France qui en est heureuse. Les exemples de Jean-Bedel Bokassa et de Léon Mba sont forts éloquents.
Inversement, dès qu’un Chef d’État africain gagne la présence d’esprit de faire appliquer le droit international et le respect de l’article 2 al.1 de la Charte des Nations Unies (L’Organisation est fondée sur le principe de l'égalité souveraine de tous ses Membres.), les « héritiers » de la Noblesse d’État ne manquent pas de multiplier les méthodes pour contribuer à la chute du régime et instaurer le chaos.
C’est donc dans cette logique que s’inscrivent les attaques ponctuelles sur l’affaire dite des « biens mal acquis ». La méthode elle-même ne manque pas de susciter quelques remarques.
Le but est de créer une confusion dans l’esprit du téléspectateur entre des images de fastes et d’arrogante opulence, et le nom du chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA. Or inversement, en dehors de l’achat immobilier d Pozzo Di Borgo, par la République gabonaise, aucun bien n’est attribué au Chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA. Il s’agit manifestement et de manière de plus en plus évidente, de tentatives de déstabilisation du Gabon Emergent.
Au Gabon, la capitale n’est pas filmée. Seules la ville et le CHU d’Oyem sont filmées, visiblement en saison des pluies (lorsque l’état des routes est le plus désastreux). Ici, encore, rien n’est laissé au hasard. L’objectif est de laisser dans l’esprit des téléspectateurs, le contraste entre d’un côté, l’apparente opulence dans laquelle vit Teodorin Obiang et de l’autre, la gestion désastreuse du Gabon (d’Oyem en réalité).
Naturellement, nous ne tentons pas ici de nier la réalité de l’état des infrastructures au Gabon, ni de la présence de la corruption. Nous dénonçons des raccourcis dans le raisonnement de ces ONG, dans lesquelles, des agents infiltrés, tentent de plonger le Gabon dans le chaos, afin d’orchestrer une main basse sur nos ressources naturelles. Par ailleurs, la corruption est un fléau qui touche toutes les sociétés. Chacune, à sa manière tente de minimiser le phénomène et le Gabon n’est pas en reste.
En définitive sur ces aspects sociopolitiques de l’affaire dite des « biens mal acquis », nous souhaitons formuler quelques remarques et des vœux.
D’abord, tous les gabonais ne sont pas dupes. Le reportage « pièces à conviction » de France 3 a eu le succès réservé à un reportage de ce type : Un pschitt, selon l’onomatopée attribuée à Jacques Chirac lors de son allocution télévisée du 14 juillet 2001. Un échec total et beaucoup de déceptions. Une très grande partie des téléspectateurs gabonais a dénoncé l’amateurisme, le manque de pertinence et le caractère intéressé du reportage. Nous avons entendu çà et là : « Tout ça pour ça ?! » ; « On nous a fait veiller cadeau pour ça ?! » ; « Indigne d’intérêt…». Certains ont même indexé un des acteurs de la société civile gabonaise sur les réseaux sociaux, pour déplorer le faible niveau du reportage.
Ensuite, le témoignage de quelques hommes d’affaires véreux français et suisses, mis sur la touche, par leur manque de compétences et leur sens quasi-inexistant de la déontologie, est une démarche médiocre de la part d’une chaîne télévisée publique. Il s’agit, il ne faut pas l’oublier, de l’argent du contribuable français.
Enfin, puisqu’il s’agit de « biens mal acquis » et autres formes d’enrichissement sans cause, nous souhaitons que la télévision française fasse un focus sur le train de vie des hommes politiques français (salaires, frais de missions, retraites etc.). Plusieurs d’entre eux, n’ont jamais travaillé de leur vie. Entrés très tôt en politique, ils se sont enrichis sur les deniers publics. Nous souhaitons qu’un focus soit fait sur les affaires Charles Pasqua et la corruption de plusieurs hommes d’État français.
Nous souhaitons un documentaire sur les passations de marché dans les Hauts de Seine. Nous revendiquons la lumière sur les politiques d’acquisition des biens culturels africains exposés dans les musées français. Nous souhaitons savoir quand la France a prévu de retourner en Afrique, ses nombreux biens exposés au Quai Branly.
En définitive à une heure de très faible audimat pour une chaîne publique, France 3 aura réussi le pari d’attirer les quelques mille gabonais qui attendaient des révélations sensationnelles et certains acteurs d’ONG gabonaises, celui de passer à la télévision française.
Cette affaire des biens mal acquis est donc une vaste fumisterie que la France et ses medias tentent d’infliger au Gabon et aux gabonais. Ses contours juridiques témoignent de tout le mépris que le France peut nourrir à l’égard des souverainetés africaines.
En France, la Constitution, aux articles 67 et 68, prévoit que : « Le président « n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité » (art. 67). Cette irresponsabilité est absolue et permanente : elle est valable à la fois dans les domaines politique, pénal, civil et administratif, et aucune action ne peut être engagée contre le chef de l’État pour des actes accomplis en qualité de président, même après la fin de son mandat.
Cette irresponsabilité a cependant deux exceptions : le Chef de l’État peut être poursuivi devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité, ou soumis à une procédure de destitution « en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat » (art. 68).
Autrement dit, en France, un Chef de l’État ne peut être poursuivi dans les mêmes conditions qu’un particulier. Sauf, à considérer que, pour la France, le chef de l’État gabonais n’est qu’un simple particulier…
Si une procédure devait être engagée, c’est au Gabon que celle-ci devrait l’être, dans les conditions prévues par la Constitution de la République gabonaise.
L’idée de vouloir « poursuivre » et « punir », des ressortissants étrangers résidants à l’étranger en vertu de ses propres lois, est une entorse au principe de la « territorialité des lois. ». Un système juridique n’est valable qu’à l’intérieur de ses frontières nationales. C’est l’application du principe Ubi societa, ibi jus (Là où il y a société, il y a droit).
Cette dernière attitude est caractéristique des États aveuglés par leur puissance sur la scène internationale et sourds aux prescriptions du droit. Une telle tentative avait déjà été envisagée contre plusieurs États européens par les États-Unis, dans les lois « Helms-Burton » et «Amato-Kennedy ». L’une visait à sanctionner les États qui commercialisaient avec des États dits voyous, comme l’Iran ou la Lybie. Les sanctions essentiellement économiques, ont poussé l’Union Européenne à saisir l’OMC d’une plainte juridique, contre la loi Helms – Burton en disant que cette loi était incompatible avec plusieurs dispositions du GATT (General Agreement for Tarif and Trade) 94 notamment l’article XI relatif à l’élimination générale des restrictions quantitatives.
Cet exemple historique nous interpelle sur un point. Les rapports de puissance entre États. C’est ce que draine en filigrane le dossier dit de « biens mal acquis ». Il s’agit d’une occasion que la presse et les ONG françaises saisissent pour se hisser en donneurs de leçons de gouvernance, là où l’histoire montre que de ce point de vue, la France est très mal placée, pour en donner (voir revue de presse en fin de document). Comme le dit si bien maître Dupont-Moretti, il s’agit d’un « colonialisme à rebours ». « Les africains n’ont pas le droit d’acheter un Pozzo Di Borgo, ni d’acquérir des collections chez Christie’s ».
Ils ne sont pas assez fins, ni assez riches pour ça. Lorsque c’est le cas, c’est nécessairement de l’argent volé. Cela me fait penser à une époque où, jeune étudiant, je vivais dans une belle résidence de style Haussmannien. Une fois, alors que je me dirigeais vers l’ascenseur, la femme de ménage m’interpellais pour me demander comment j’étais entré dans l’immeuble et à qui j’allais rendre visite.
J’étais jeune, noir, je ne pouvais donc pas vivre dans cet immeuble du « triangle doré », réservé aux avocats et autres officiers de l’armée française. Voilà en quoi se résume l’affaire des biens mal acquis, rien que cela. Ni plus, ni moins.
La France ne pose aucune question sur l’argent des émirats arabes, qui investissent à grands coups de pétro-dollars sur le territoire français et ne sont pas connus pour l’organisation d’élections démocratiques chez eux. Elle ne pose pas non plus des questions lorsqu’elle reçoit avec béatement les nombreux dollars apportés par les hiérarques chinois, férus de châteaux et de vins français.
Le jour où le Gabon, à l’instar de l’Inde, fera une commande de 189 avions Rafale à la France, pour près de 40 milliards d’euros, la polémique s’éteindra, comme elle est arrivée. Nous ne sommes pas dupes.
En attendons, regardons Zlatan relever le niveau du championnat français, grâce à l’argent des oligarchies émiraties. C. Ronaldo, voire Messi, pourraient le rejoindre au Paris Saint Germain.
Nous, nous avons, le Gabon, Aubameyang P.E, Cousin D et S.E Ali BONGO ONDIMBA et nous en sommes très fiers.
Revue de presse thématique :
1- « La France mal classée en matière de corruption », source : le figaro.fr du 5 Déc. 2012
2- « La corruption au cœur de la France », source : http://www.ifrap.org
3- « Ziad Takieddine, la France et la corruption : qui arrêtera les crimes français ? », source : http://www.legrandsoir.info
4- « Une députée de Seine et Marne citée dans une affaire de corruption » source : http://www.anticor.org/
Le Comité de rédaction de l’UJPDG France
Nous avons donc suivi avec attention le dernier reportage de l’émission « Pièces à Conviction », n°6 du mercredi 16 janvier 2013 à 23h10, sur la chaîne 3 de la télévision française. Le reportage s’intitulait « Biens mal acquis profitent toujours, enquête sur un pillage d’États ».
Cette affaire semble vouloir enrober les contours d’un scandale politico-judiciaire. Aussi, c’est de ce double point de vue que nous l’analyserons. En somme, l’affaire qui concerne la question dite de « biens mal acquis » est non seulement, une tentative de déstabilisation des régimes africains qui revendiquent, au nom de la souveraineté internationale, l’égalité devant la France et nous en sommes tous conscients (A), mais d’un point de vue juridique, elle est simplement, une aberration juridico-judiciaire en vertu des dispositions constitutionnelles « des pays civilisés » (B).
A- Complexes d’État et tentatives de déstabilisation
1- Un mobile opaque
Lorsque ce dossier a éclaté pour la première fois, la plupart des africains découvraient sur internet et dans les médias français, ce qu’ils savaient déjà. Leurs chefs d’États, comme la plupart des citoyens, disposaient de biens, de propriétés. Nul n’est besoin de rappeler ici que le droit à la propriété est une des dispositions cardinales de la Déclaration de 1789, article 2 : « Le but de toute association politique doit être « la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme », parmi lesquels, le droit à la propriété ». Or, seulement, voilà, les médias français sont en train d’essayer de nous faire comprendre qu’en vertu d’une naissance, d’un patronyme, certains citoyens devraient renoncer à ce droit. Si seulement, il ne s’agissait que de propriétés…
Les méthodes utilisées par les médias français, pour déstabiliser des États en Afrique, sont connues de quelques analystes africains avertis. Après des années durant, à bénéficier de la naïve hospitalité que ces États offrent à la France, en vertu d’un « passé commun », qu’ils sont bien les seuls à chérir, la France ne manque jamais de faire preuve de réalisme politique, lorsque les circonstances l’imposent. Les « héritiers » de la noblesse d’État, parfaitement éduqués à la pensée du Léviathan, dans les grandes écoles, connaissent leurs leçons de politique internationale.
Entre les États, il n’y a que les intérêts. Pour le Gabon et la Guinée Équatoriale, ce sont les intérêts pétroliers, le bois et les ressources minières. Si ces chefs d’États peuvent aveuglément épuiser leurs ressources naturelles au profit de la France et au détriment de leurs peuples, c’est la France qui en est heureuse. Les exemples de Jean-Bedel Bokassa et de Léon Mba sont forts éloquents.
Inversement, dès qu’un Chef d’État africain gagne la présence d’esprit de faire appliquer le droit international et le respect de l’article 2 al.1 de la Charte des Nations Unies (L’Organisation est fondée sur le principe de l'égalité souveraine de tous ses Membres.), les « héritiers » de la Noblesse d’État ne manquent pas de multiplier les méthodes pour contribuer à la chute du régime et instaurer le chaos.
C’est donc dans cette logique que s’inscrivent les attaques ponctuelles sur l’affaire dite des « biens mal acquis ». La méthode elle-même ne manque pas de susciter quelques remarques.
2- Un tour de prestidigitation journalistique : les amalgames pour créer la confusion
La méthode utilisée au cours de ces reportages relève de manière étrangement surprenante, d’un amateurisme fondamental. D’abord, un très grand amalgame entre les affaires de deux Chefs d’États différents, au point, pour le téléspectateur non averti de confondre, dans une espèce de grande monarchie africaine, les familles Bongo et Obiang. Au cours du reportage, l’image de nombreux biens attribués à monsieur Teodorin Obiang (Achats de véhicules de collection, vente aux enchères des objets de la collection Fabergé…), est souvent accompagnée d’une évocation du nom de S.E Ali BONGO ONDIMBA.
Le but est de créer une confusion dans l’esprit du téléspectateur entre des images de fastes et d’arrogante opulence, et le nom du chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA. Or inversement, en dehors de l’achat immobilier d Pozzo Di Borgo, par la République gabonaise, aucun bien n’est attribué au Chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA. Il s’agit manifestement et de manière de plus en plus évidente, de tentatives de déstabilisation du Gabon Emergent.
Au Gabon, la capitale n’est pas filmée. Seules la ville et le CHU d’Oyem sont filmées, visiblement en saison des pluies (lorsque l’état des routes est le plus désastreux). Ici, encore, rien n’est laissé au hasard. L’objectif est de laisser dans l’esprit des téléspectateurs, le contraste entre d’un côté, l’apparente opulence dans laquelle vit Teodorin Obiang et de l’autre, la gestion désastreuse du Gabon (d’Oyem en réalité).
Naturellement, nous ne tentons pas ici de nier la réalité de l’état des infrastructures au Gabon, ni de la présence de la corruption. Nous dénonçons des raccourcis dans le raisonnement de ces ONG, dans lesquelles, des agents infiltrés, tentent de plonger le Gabon dans le chaos, afin d’orchestrer une main basse sur nos ressources naturelles. Par ailleurs, la corruption est un fléau qui touche toutes les sociétés. Chacune, à sa manière tente de minimiser le phénomène et le Gabon n’est pas en reste.
En définitive sur ces aspects sociopolitiques de l’affaire dite des « biens mal acquis », nous souhaitons formuler quelques remarques et des vœux.
D’abord, tous les gabonais ne sont pas dupes. Le reportage « pièces à conviction » de France 3 a eu le succès réservé à un reportage de ce type : Un pschitt, selon l’onomatopée attribuée à Jacques Chirac lors de son allocution télévisée du 14 juillet 2001. Un échec total et beaucoup de déceptions. Une très grande partie des téléspectateurs gabonais a dénoncé l’amateurisme, le manque de pertinence et le caractère intéressé du reportage. Nous avons entendu çà et là : « Tout ça pour ça ?! » ; « On nous a fait veiller cadeau pour ça ?! » ; « Indigne d’intérêt…». Certains ont même indexé un des acteurs de la société civile gabonaise sur les réseaux sociaux, pour déplorer le faible niveau du reportage.
Ensuite, le témoignage de quelques hommes d’affaires véreux français et suisses, mis sur la touche, par leur manque de compétences et leur sens quasi-inexistant de la déontologie, est une démarche médiocre de la part d’une chaîne télévisée publique. Il s’agit, il ne faut pas l’oublier, de l’argent du contribuable français.
Enfin, puisqu’il s’agit de « biens mal acquis » et autres formes d’enrichissement sans cause, nous souhaitons que la télévision française fasse un focus sur le train de vie des hommes politiques français (salaires, frais de missions, retraites etc.). Plusieurs d’entre eux, n’ont jamais travaillé de leur vie. Entrés très tôt en politique, ils se sont enrichis sur les deniers publics. Nous souhaitons qu’un focus soit fait sur les affaires Charles Pasqua et la corruption de plusieurs hommes d’État français.
Nous souhaitons un documentaire sur les passations de marché dans les Hauts de Seine. Nous revendiquons la lumière sur les politiques d’acquisition des biens culturels africains exposés dans les musées français. Nous souhaitons savoir quand la France a prévu de retourner en Afrique, ses nombreux biens exposés au Quai Branly.
En définitive à une heure de très faible audimat pour une chaîne publique, France 3 aura réussi le pari d’attirer les quelques mille gabonais qui attendaient des révélations sensationnelles et certains acteurs d’ONG gabonaises, celui de passer à la télévision française.
Cette affaire des biens mal acquis est donc une vaste fumisterie que la France et ses medias tentent d’infliger au Gabon et aux gabonais. Ses contours juridiques témoignent de tout le mépris que le France peut nourrir à l’égard des souverainetés africaines.
B- Une aberration juridico-judiciaire
Les États sont souverains et égaux en droit. Cela signifie qu’en dehors des hypothèses envisagées par la Cour Pénale Internationale - crimes de guerre, génocides, crimes contre l’humanité- aucun Chef d’État ou de Gouvernement ne peut être déféré devant une juridiction étrangère. Cela ne peut pas être plus clair. Il existe par ailleurs un autre principe juridique, en latin, il s’agit du principe « Nullum crimen, nulla pœna sine lege ». Cela signifie que l’on ne peut pas traduire un individu devant une juridiction pour des crimes que les textes ne prévoient pas. En dehors des cas envisagés par la CPI, un Chef d’État ne peut être poursuivi, ni cité à comparaître, ni même cité à témoigner, pour les infractions pénales, autres que celle de la haute trahison ou celles prévues expressément par sa Constitution.
En France, la Constitution, aux articles 67 et 68, prévoit que : « Le président « n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité » (art. 67). Cette irresponsabilité est absolue et permanente : elle est valable à la fois dans les domaines politique, pénal, civil et administratif, et aucune action ne peut être engagée contre le chef de l’État pour des actes accomplis en qualité de président, même après la fin de son mandat.
Cette irresponsabilité a cependant deux exceptions : le Chef de l’État peut être poursuivi devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité, ou soumis à une procédure de destitution « en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat » (art. 68).
Autrement dit, en France, un Chef de l’État ne peut être poursuivi dans les mêmes conditions qu’un particulier. Sauf, à considérer que, pour la France, le chef de l’État gabonais n’est qu’un simple particulier…
Si une procédure devait être engagée, c’est au Gabon que celle-ci devrait l’être, dans les conditions prévues par la Constitution de la République gabonaise.
L’idée de vouloir « poursuivre » et « punir », des ressortissants étrangers résidants à l’étranger en vertu de ses propres lois, est une entorse au principe de la « territorialité des lois. ». Un système juridique n’est valable qu’à l’intérieur de ses frontières nationales. C’est l’application du principe Ubi societa, ibi jus (Là où il y a société, il y a droit).
Cette dernière attitude est caractéristique des États aveuglés par leur puissance sur la scène internationale et sourds aux prescriptions du droit. Une telle tentative avait déjà été envisagée contre plusieurs États européens par les États-Unis, dans les lois « Helms-Burton » et «Amato-Kennedy ». L’une visait à sanctionner les États qui commercialisaient avec des États dits voyous, comme l’Iran ou la Lybie. Les sanctions essentiellement économiques, ont poussé l’Union Européenne à saisir l’OMC d’une plainte juridique, contre la loi Helms – Burton en disant que cette loi était incompatible avec plusieurs dispositions du GATT (General Agreement for Tarif and Trade) 94 notamment l’article XI relatif à l’élimination générale des restrictions quantitatives.
Cet exemple historique nous interpelle sur un point. Les rapports de puissance entre États. C’est ce que draine en filigrane le dossier dit de « biens mal acquis ». Il s’agit d’une occasion que la presse et les ONG françaises saisissent pour se hisser en donneurs de leçons de gouvernance, là où l’histoire montre que de ce point de vue, la France est très mal placée, pour en donner (voir revue de presse en fin de document). Comme le dit si bien maître Dupont-Moretti, il s’agit d’un « colonialisme à rebours ». « Les africains n’ont pas le droit d’acheter un Pozzo Di Borgo, ni d’acquérir des collections chez Christie’s ».
Ils ne sont pas assez fins, ni assez riches pour ça. Lorsque c’est le cas, c’est nécessairement de l’argent volé. Cela me fait penser à une époque où, jeune étudiant, je vivais dans une belle résidence de style Haussmannien. Une fois, alors que je me dirigeais vers l’ascenseur, la femme de ménage m’interpellais pour me demander comment j’étais entré dans l’immeuble et à qui j’allais rendre visite.
J’étais jeune, noir, je ne pouvais donc pas vivre dans cet immeuble du « triangle doré », réservé aux avocats et autres officiers de l’armée française. Voilà en quoi se résume l’affaire des biens mal acquis, rien que cela. Ni plus, ni moins.
La France ne pose aucune question sur l’argent des émirats arabes, qui investissent à grands coups de pétro-dollars sur le territoire français et ne sont pas connus pour l’organisation d’élections démocratiques chez eux. Elle ne pose pas non plus des questions lorsqu’elle reçoit avec béatement les nombreux dollars apportés par les hiérarques chinois, férus de châteaux et de vins français.
Le jour où le Gabon, à l’instar de l’Inde, fera une commande de 189 avions Rafale à la France, pour près de 40 milliards d’euros, la polémique s’éteindra, comme elle est arrivée. Nous ne sommes pas dupes.
En attendons, regardons Zlatan relever le niveau du championnat français, grâce à l’argent des oligarchies émiraties. C. Ronaldo, voire Messi, pourraient le rejoindre au Paris Saint Germain.
Nous, nous avons, le Gabon, Aubameyang P.E, Cousin D et S.E Ali BONGO ONDIMBA et nous en sommes très fiers.
Revue de presse thématique :
1- « La France mal classée en matière de corruption », source : le figaro.fr du 5 Déc. 2012
2- « La corruption au cœur de la France », source : http://www.ifrap.org
3- « Ziad Takieddine, la France et la corruption : qui arrêtera les crimes français ? », source : http://www.legrandsoir.info
4- « Une députée de Seine et Marne citée dans une affaire de corruption » source : http://www.anticor.org/
Le Comité de rédaction de l’UJPDG France
dimanche 20 janvier 2013
Fin de la 8e édition de la course cycliste « Tropicale Amissa Bongo »
Libreville le 20 janvier 2013 – Ali Bongo Ondimba, chef de l’État, a présidé ce dimanche après-midi la cérémonie de remise des prix de la « Tropicale », le Tour du Gabon remporté par le Guadeloupéen Yohann Gène (France), de l’équipe Europcar. La Tropicale Amissa Bongo, lancée le 14 janvier à Bitam dans l’extrême-nord du Gabon, s’est achevée dans la capitale Libreville le 20 janvier 2013, au terme d’une étape de 126 km. Les 946 km du parcours ont conduit les coureurs à travers les villes d’Ebolowa, Yaoundé, Oyem, Mitzic, Lambaréné, Mouila et Kango.
Créée en 2006 en mémoire de la défunte fille de l’ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba, cette compétition parrainée par Bernard Hinault, est devenue un rendez-vous incontournable du cyclisme sur le continent africain. Inscrite au calendrier de l’Union cycliste internationale (Africa Tour), la Tropicale Amissa Bongo attire en majorité des coureurs africains mais également de plus en plus de coureurs de renommée internationale qui voit là l’occasion de parfaire leur entrainement avant les compétitions européennes.
La Tropicale Amissa Bongo a considérablement évolué au fil des années. Lors de sa création en 2006, elle se déroulait sur 3 jours et ne comportait que quatre étapes. Plus complète aujourd’hui, la course a programmé une septième étape avec un parcours allongé de 293 km, créé le Prix du « meilleur cycliste africain » qui récompense le développement du cyclisme au niveau continental et osé deux incursions chez le voisin camerounais, à Ebolowa et Yaoundé. Ces deux jours au Cameroun confirment l’ambition du développement régional.
Six équipes professionnelles, dont quatre issues du Tour de France (Lampre-Merida, Lotto-Belisol, Europcar et Cofidis) et deux africaines (MTN-Qhubeka d'Afrique du Sud et Groupement sportif pétrolier d'Algérie) ont pris part à cette course. Neuf équipes amateurs africaines (Erythrée, Éthiopie, Rwanda, Kenya, Cameroun, Burkina Faso, Maroc, Côte d’Ivoire et le pays organisateur, le Gabon), étaient également au rendez-vous.
Stagiaire au Centre Mondial du Cyclisme, l'Erythréen Natnael Berhane a été élu meilleur cycliste africain pour l'année 2012, par un jury international placé sous la présidence de Bernard Hinault, devant le Sud-africain Reinardt Janse Van Rensburg (Team MTN-Qhubeka). Berhane, 21 ans, conclut donc la saison en beauté avant de faire ses débuts chez les professionnels, avec le Team Europcar. Cette saison, il a brillé en Afrique (Champion continental dans la course en ligne et le contre-la-montre par équipes, victoire au Tour d'Algérie) et sur la Coupe des Nations moins de 23 ans UCI
(3e d'étape à Toscana-Terra di Cyclismo, 7e et 8e d'étape à Ville de Saguenay, au Canada, 16e du Tour des Flandres moins 23 ans et 18e du Tour de l'Avenir).
Le sport au service du développement économique et social
Le sport participe du projet que nourrit le Président Ali Bongo Ondimba de bâtir une nation prospère, solidaire et unie autour d’un certain nombre de projets fédérateurs. « En Afrique, il aura permis, soulignait-il en décembre 2012 à la tribune des Doha Goals, de dépasser certains complexes d’infériorité et reste un moyen de valorisation sociale, de reconnaissance et de respect au niveau international ».
De fait, la co-organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2012 Gabon-Guinée Équatoriale a permis d’implanter des infrastructures transversales telles que des routes, les télécommunications, les travaux d’adduction d’eau et l’électricité ou aménagements urbains, qui demain, pourront bénéficier au plus grand nombre. Au total, une douzaine d’hôtels ont été construits à l’instar de l’hôtel Nzeng Ayong, qui accueille désormais la Fondation Samuel Eto’o.
L’autre point positif, c’est la capacité du sport à constituer une vitrine pour le Gabon : « Il n’y a pas de grande nation économique et politique qui ne soit une grande nation de sport et de culture », déclarait le président Bongo Ondimba au forum de Doha. La Tropicale Amissa Bongo renforce depuis sa création le positionnement du Gabon comme pays d’accueil des grands rendez-vous sportifs.
Pendant toute la durée de la course, les entreprises partenaires promeuvent leur image, lancent de nouveaux produits et se positionnent comme société citoyenne. Au-delà, la « petite reine » reste un facteur d’insertion à l’échelle nationale, décloisonnant les populations, facilitant leur rencontre par le biais de routes bitumées. Le désenclavement peut effectivement amener les populations à se muer en acteurs socio-politiques pour le développement du pays.
À travers le sport s’exprime la perspective d’offrir des politiques d’aménagement d’infrastructures de haut niveau, fort de la conviction que les nations qui réussissent dans les sphères sportives et culturelles connaissent le succès économique et social.
vendredi 11 janvier 2013
Rencontre entre le Président et le Représentant Résident du PNUD au Gabon
Le représentant résident du Programme des Nations unies
pour le développement (PNUD) était l’hôte du chef de l’Etat Ali Bongo
Ondimba. Arrivée au palais de la présidence de la République dans la
matinée, Mme Ulrika Richarson Golinski a eu un entretien en tête-à-tête
avec le numéro un gabonais. Le sujet le plus important portait sur la
ratification du texte sur la stratégie de lutte contre la corruption.
Ce fléau mondial, qui freine de façon considérable les progrès économiques et sociaux des communautés, génère à ceux qui s’y adonnent des chiffres que les spécialistes affirment dix fois plus élevés que l’aide au développement. La corruption ralentit l’intégration des pays africains dans l’économie mondiale. C’est un phénomène qui menace l’Etat, les institutions et les populations, causant un retard qui porte préjudice à l’économie du continent.
C’est pourquoi le chef de l’Etat et Mme Ulrika Richarson Golinski entendaient accorder leurs violons pour mettre le Gabon à l’abri de ce problème.
Il faut retenir que le PNUD, l’une des agences spécialisées du système des Nations unies les plus influentes dans le monde, travaille en Afrique et particulièrement au Gabon sur une grande variété de questions touchant au développement. La lutte contre la pauvreté est au centre de son combat qui vise à donner un sens à la vie des personnes les plus vulnérables, notamment les femmes et les jeunes.
Le partenariat entre le PNUD et l’Etat gabonais, avec la participation régulière des réseaux associatifs, est très dynamique dans le cadre des projets sur l’éducation et la santé ; l’aide aux jeunes déscolarisés et aux filles mères, la lutte contre le VIH/sida et le paludisme. Il a par exemple permis au Programme des Nations unies pour le développement au Gabon de former des milliers de personnes ressources et de doter les réseaux associatifs des moyens qui les ont rendus plus opérationnels. La lutte contre la corruption apporte une valeur ajoutée à ce partenariat fructueux.
lundi 7 janvier 2013
Le Gabon et la Turquie renforcent leurs relations économiques
Lundi 7 janvier 2012, Libreville - Libreville et Ankara
ont convenu de renforcer leur coopération à l'occasion d'une visite du
Premier Ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, aux autorités gabonaises.
Plusieurs accords ont été signés au niveau ministériel lors de cette
visite, notamment dans les domaines de la santé, de l'agriculture et au
niveau diplomatique.
« C'est une nouvelle période qui s'ouvre désormais
» dans les relations bilatérales entre le Gabon et la Turquie. C'est
ainsi que le Premier Ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, décrit la
visite qu'il effectue à Libreville.
Le Chef de l'Etat gabonais Ali Bongo Ondimba et le Premier Ministre turc qui ont eu, en fin de matinée, un long tête-à-tête au palais présidentiel ont affiché leurs ambitions de diversifier les champs de coopération entre les deux pays.
Outre la signature d'accords touchant la santé, l’agriculture et la suppression des visas pour les détenteurs des passeports diplomatiques , la Turquie a marqué sa volonté de coopérer avec le Gabon dans d'autres secteurs tels : l'industrie du bois, le tourisme, les mines, les hydrocarbures, l'énergie, les NTIC, l'habitat, les infrastructures et la finance.
« Nous considérons le Gabon comme une étape importante pour une série d'initiatives et de relations que nous comptons développer en Afrique » a indiqué Recep Tayyip Erdogan.
La forte délégation qui accompagnait le Chef du gouvernement turc comprenait 300 hommes d'affaires dont 175 présentant un chiffre d'affaires total de 65 milliards de dollars ce qui, de l'avis de plusieurs observateurs, illustre l'intérêt que le Premier Ministre turc attache à ce déplacement dans la capitale gabonaise.
Si pour
l'heure le volume des échanges commerciaux se chiffre à 50 millions de
dollars, les dirigeants des deux pays ambitionnent de le porter à plus
de 100 millions en 2015.
Une coopération en constante évolution
La Turquie et le Gabon entretiennent des relations diplomatiques depuis 1998. Ces relations ont été renforcées par la signature le 21 septembre 2000 de l'Accord Général de coopération commerciale, économique, culturelle et technique.
Depuis cette date, les deux pays ont accéléré leurs échanges, en témoignent les visites respectives à Libreville et Ankara des Présidents turc et gabonais, Abdullah Gül et Ali Bongo Ondimba, et celle ce lundi 7 janvier du Chef du gouvernement turc.
L'autre temps fort de cette visite a été marqué par l'ouverture d'une Ambassade turque à Libreville. Par ailleurs la compagnie aérienne Turkish Airlines desservira la capitale gabonaise dans le courant du mois de janvier, a confirmé la partie turque.
Mais
au-delà des potentialités économiques qu'offre le Gabon, l'intérêt
d'Ankara pour Libreville trouve aussi son explication par un cadre
rendu plus attractif pour les investisseurs depuis 2009 par le
Président gabonais.
En effet, le climat des affaires a été significativement amélioré grâce aux réformes institutionnelles et juridiques. Il s'agit, entre autres, de la création des entreprises avec le Centre de développement des entreprises ou de la restructuration de la Chambre de commerce. A ces exemples, il faut ajouter la réforme de la fiscalité en cours, axée sur une baisse de l'impôt sur les sociétés, la création des Zones économiques spéciales et la mise en oeuvre d'un cadre propice à un partenariat public-privé.
Autant d'éléments qui contribuent à une meilleure perception du Gabon auprès des partenaires extérieurs y compris les Turcs.
En effet, le climat des affaires a été significativement amélioré grâce aux réformes institutionnelles et juridiques. Il s'agit, entre autres, de la création des entreprises avec le Centre de développement des entreprises ou de la restructuration de la Chambre de commerce. A ces exemples, il faut ajouter la réforme de la fiscalité en cours, axée sur une baisse de l'impôt sur les sociétés, la création des Zones économiques spéciales et la mise en oeuvre d'un cadre propice à un partenariat public-privé.
Autant d'éléments qui contribuent à une meilleure perception du Gabon auprès des partenaires extérieurs y compris les Turcs.
« Nous souhaitons avec tous les entrepreneurs présents commencer une période de transformation et de changement au Gabon », a réaffirmé, en guise de conclusion, le Premier Ministre turc Recep Tayyip Erdogan devant la presse rassemblée dans les bureaux du Chef du gouvernement gabonais.
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