Pendant 4 jours, du lundi 2 décembre au jeudi 4 décembre
2013, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)a
rassemblé des représentants d'une trentaine de pays au Botswana, pour tenter de
trouver des solutions contre le braconnage et le trafic d'ivoire en Afrique.
104 éléphants par jour sont tués en Afrique. Ce
chiffre alarmant démontre que d’ici 15 ans, si le braconnage continue, il n’y
aura plus d’éléphants sur le continent africain. Les braconniers utilisent
désormais des armes de guerre, hélicoptères et fusils automatiques. Ils sont de
plus en plus féroces sachant que le prix de l'ivoire au marché noir a été
multiplié par 10 en dix ans pour dépasser les 2.000 dollars le kilo.
Le marché de l’ivoire concerne notamment la Chine et la
Thaïlande, un trafic qui brasse plus de 20 milliards d’euros par an. Il est le
3ème trafic le plus rentable après celui de la drogue et des armes.
En outre, le trafic finance le terrorisme, comme les shebab somaliens
responsables de l’attaque d'un centre commercial à Nairobi en septembre,
l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) ougandaise ou les Janjawids soudanais.
C'est pourquoi, au Gabon, la
protection du territoire et de son environnement naturel est un combat sans
relâche pour le Président Ali Bongo Ondimba comme pour tous les Gabonais.
Des
actions fortes ont d'ailleurs été prises, parmi lesquelles en :
- Juin 2012 : le Président
du Gabon a détruit un stock illégal d'ivoire et a annoncé que son gouvernement
allait appliquer la tolérance zéro pour les crimes contre la faune.
- Septembre 2013 : lors
d’une réunion tenue dans le cadre de l’Assemblée Générale de l’ONU, Ali Bongo
Ondimba a réclamé une mobilisation mondiale en faveur de la lutte contre le
braconnage.
- Décembre 2013 : la France
et le Gabon ont signé un accord de financement de 10 millions d’euros pour
renforcer la lutte contre le trafic d’ivoire au Gabon.
Et si l’éléphant disparaissait d’Afrique ? Ensemble, il
faut agir !