‘’Aucun acte de violence et aucune exaction n’ont été commis sur les expulsés’’, indique le communiqué du ministère de la défense, portant ‘’un démenti formel aux allégations tendancieuses de certains médias qui ne reflètent nullement la réalité’’.
‘’Chaque individu a pu choisir ce qu’il emportait avec lui, avant de quitter sa case. En définitive, aucun incident, fut-il mineur, n’a été déploré’’, ajoute le communiqué.
Le texte justifie les expulsions par la ‘’recrudescence du braconnage à grande échelle des éléphants de l’ordre d’une vingtaine par jour et de l’intensification de l’exploitation anarchique de l’or’’ sur le site de Minkébé, désormais fermé pour tous depuis le jeudi 2 juin dernier.
‘’En plus de ces activités, Minkébé est devenu le lieu de tous les trafics, notamment du transport des clandestins, de la circulation de toutes sortes de drogues, de la prostitution, de la prolifération des armes à feu de petit calibre’’, poursuit le communiqué, soulignant que ‘’cette situation préoccupante a atteint son paroxysme avec la découverte récente de 30 carcasse fraîches d’éléphants abattus par des braconniers dans la réserve de Wanga Wongué.
Selon le communiqué du ministère de la défense, les premiers départs volontaires des clandestins ont eu lieu dans la journée du mercredi 1er juin 2011 par la rivière, en direction de Mayebout, étape intermédiaire avant Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo (nord-est), et par la piste de Djoum, en direction du Cameroun voisin, notamment à l’aide d’une quinzaine de pirogues.
Au cours de la conférence de presse clôturant le conseil des ministres délocalisé tenu à Koula-Moutou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Lolo (sud-est), le président Ali Bongo avait qualifié de ‘’scandaleux’’, la situation à Minkébé.
Le chef de l’Etat avait indiqué avoir été obligé d’envoyer les militaires pour veiller à la sécurité du site sur lequel ont été dénombrés 5100 individus, dont seulement 400 Gabonais constituant la population habituelle de Minkébé, un site qui fait partie des 13 parcs nationaux représentant 11% du territoire national, crées en 2002 par le gouvernement gabonais, dans le cadre de la protection de l’environnement et la préservation des écosystèmes.
Les 4700 autres personnes étant des immigrés clandestins en provenance de 14 pays africains, a précisé le ministère de la défense nationale dans son communiqué.
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