vendredi 29 avril 2011

SYNTHESE DE LA NOTE DE CONJONCTURE DU GABON A FIN DECEMBRE 2010

La croissance mondiale 

La croissance mondiale s’est établie en 2010 à 5%, contre -0,6% l’année précédente, matérialisant ainsi les efforts de la communauté internationale à consolider les acquis de l’année 2010, dans un contexte de fragilité des marchés, de ralentissement du volume du commerce international, de politiques budgétaires et monétaires relativement restrictives. Les tensions inflationnistes sont demeurées faibles.  

Les risques baissiers, bien que de nature variable dans les différentes zones économiques restent présents et sont dans les pays avancés consécutifs aux aléas sur la dette souveraine en zone Euro, au niveau de la demande dans ces pays, à l’évolution du marché du travail et à l’impact des mesures de consolidation budgétaires. 

La croissance économique africaine au sud du Sahara a fortement rebondi. De l’ordre de +5% en 2010, elle devrait rester forte se situant à (5,9%) en 2011. Pour les pays exportateurs de pétrole, la croissance est essentiellement tirée par le renforcement des prix du pétrole ; tandis que pour les autres, elle est induite par une forte demande de matières premières non pétrolières.  

La CEMAC

Dans les pays de la CEMAC, les projections macroéconomiques demeureraient globalement favorables en 2010, avec notamment : i) une croissance du PIB réel projetée autour de 4 % ;  ii) un redressement de l’excédent budgétaire, base engagements, hors dons qui ressortirait à   6,7 % du PIB (au lieu d’un déficit de 0,6 % du PIB l’année précédente); et iii) une réduction sensible du déficit du compte extérieur courant qui reviendrait à 2,1 % du PIB (au lieu de 7,7 % du PIB un an auparavant).  

Toutefois, les pays de la sous-région demeureraient confrontés à de nombreux défis identifiés et  liés essentiellement à : (i) l’étroitesse de la base productive et des exportations, (ii) la persistance des déficits énergétiques, (iii) ainsi qu’au faible développement et au manque de profondeur du système financier, (iv) à la faiblesse de la demande intérieure. Les tensions inflationnistes s’estomperaient quelque peu, se situant en fin d’année autour de 2,1 %, contre 4,3 % en 2009. 

I L’EVOLUTION DE L'ECONOMIE NATIONALE
 
Concernant  l’évolution de l’économie nationale, les cours des principales matières d’exportation se sont renforcés, notamment ceux du pétrole, du manganèse et du caoutchouc. Les ventes à l’extérieur de bois débité se sont accrues, à la faveur de la reprise de l’activité économique dans la plupart des pays importateurs (Chine et Pays-Bas), mais aussi du moratoire des autorités nationales, avant la mise en application du décret fixant les nouvelles conditions d’exploitation de cette filière.  

La progression du Produit Intérieur Brut  a été de 6,3% en 2010 selon le cadre macroéconomique de la programmation monétaire initiale de la BEAC, les indicateurs sectoriels de la plupart des branches d’activités se sont affermis et consolidés au cours de l’année 2010, en liaison avec le nouveau programme de développement de l’économie gabonaise, matérialisé entre autres par un accroissement significatif de l’investissement, et par la reprise, bien que timide de l’économie mondiale, dont le Gabon bénéficie par l’importance de son commerce extérieur.   

L’inflation annuelle en constante baisse, a été en 2010 de 1,5%. Cependant des pressions importantes de la demande interne sur l’offre disponible sont susceptibles de dégrader cet indice qui devra en tout état de cause être contenu dans la norme de 3%, en 2011. Dans le secteur primaire, la production pétrolière a enregistré une légère hausse + 9,9% à 12,431 millions de tonnes contre 11,310 millions en 2009. Cette performance tient en partie à la mise en production du champ Koula, dans la province de la Ngounié. Le prix moyen de cession officiel des bruts gabonais a terminé l’année 2010 à 77 dollars US.  

La production cumulée de minerai et d’agglomérés de manganèse a atteint 3,200 millions de tonnes, soit une progression de 60,7%, la  plus importante des produits d’exportation, eu égard au tonnage de l’année 2009 et des performances des autres secteurs.  Les exportations ont augmenté de 49,2% à 3,203 millions de tonnes contre 2,146 millions de tonnes à fin décembre 2009. Cette embellie est consécutive à la bonne conjoncture mondiale des cours des minéraux et au relèvement des prix du minerai et des alliages de manganèse. Le  chiffre d’affaires a plus que doublé, + 156,5% à 457,815 milliards de FCFA contre  178,433 milliards de FCFA à fin décembre 2009. 

L’évolution de l’activité du secteur forestier gabonais est le reflet de la nouvelle politique forestière du Gouvernement dont l’objectif  est la transformation locale du bois. La production des grumes est en baisse  à fin 2010 alors que celle de placage est en légère hausse.  

Pour ce qui est des filières  cacao, café, élevage, pêche,  cultures vivrières, ces secteurs sont en pleine restructuration avec le soutien du Japon dans l’élevage des silures ou encore le programme spécial pour la sécurité alimentaire portant sur les cultures vivrières, notamment le riz.    

Le  secteur secondaire s’est caractérisé par de bonnes performances réalisées dans le caoutchouc, l’agro-alimentaire, le raffinage, l’industrie du bois, l’énergie et l’eau ainsi que le bâtiment et les travaux publics. Les évolutions sectorielles significatives ont été : 

La production de  caoutchouc  humide a progressé de 15% à 38 967 tonnes. Celle de caoutchouc granulé s’est accrue de 9,6% à 19 559  tonnes, en raison de l’acquisition d’une deuxième ligne de transformation de fond de tasse. Soutenu par la bonne tenue des cours du caoutchouc sur le marché international (2,55 millions de FCFA la tonne actuellement), le chiffre d’affaires a fortement augmenté de 59,4% à 21,471 milliards de FCFA contre 13,466 milliards de FCFA réalisés à fin décembre 2009.

Pour la branche  raffinage, le tonnage de brut total traité de raffinage s’est amélioré de 44% à 838 166 unités métriques contre 580 846  l’an dernier. Parallèlement, la production a connu un rebond de 61% à 896 554 tonnes contre 556 730 à fin décembre 2009.  

Pour sa part, l’activité de placage  s’est bien portée. La production a connu une nette progression en 2010 de 39,5% à 76 621 m3, tandis que les exportations ont augmenté de 57,7 % à 48 360 m3. Avec le rachat  de l’usine des Bois tranchés du Gabon, la transformation en complexe industriel de certains site permet d’envisager en 2011 de servir une capacité de 250 000 m3 par an (tranchage, sciage, déroulage et fabrication de contreplaqués).  

Le Bâtiment et travaux publics, soutenu par le programme d’investissement national a enregistré des résultats positifs en 2010.  A contrario, la quantité de ciment fabriqué a progressé de 3,4% à 255 689 tonnes contre 247 276 tonnes en décembre 2009, en raison de l’ouverture de ce secteur à la concurrence.  

La production de la branche  des peintures et laques, s’est légèrement déprimé, -2,8%, s’établissant à 1 319 tonnes contre 1 357, tandis que le chiffre d’affaires s’est contracté de 1,8% à 2,132 milliards.   

La production d’Eau minérale s’est accrue de 25,6% à 284 104 hectolitres contre 226 184 hectolitres l’an dernier. Le chiffre  d’affaires, soutenu par la demande sans cesse croissante du marché domestique, a augmenté de 20,6% à 6,354 milliards de FCFA contre 5,269 milliards de FCFA à fin décembre 2009.
Dans le secteur tertiaire les indicateurs sectoriels du commerce structuré, de l’hôtellerie et de la vente des produits pétroliers se sont raffermis. La  progression des activités dans le commerce général, les télécommunications et les transports a aussi été significative. Le chiffre des ventes, tant de l’eau que de l’électricité, est passé de 128 milliards de FCFA en décembre 2009 à 149,134 milliards de FCFA au cours de la période sous-revue, soit un accroissement de 16,5%. Pour ce qui est du sucre, 16 219 tonnes  ont été transformé ce qui correspond à une hausse de 6,7%. Les transports ferroviaires ont connu un accroissement de 30,8%, le transport maritime de 8,6%, alors que les résultats du transport aérien sont restés mitigés.  Bien que saturées,  les télécommunications ont eu une contribution sensible, avec un chiffre d’affaire cumulé des quatre opérateurs d’environ 250 milliards de francs.  

II- FINANCES PUBLIQUES 

Les statistiques relatives aux opérations financières de l’Etat, à fin décembre 2010, n’étant pas encore disponibles, la situation  des finances publiques à fin novembre 2010 se présente ainsi qu’il suit : l’exécution du budget de l’Etat s’est soldée par un excédent primaire de 251,2 milliards de FCFA, un excédent base ordonnancements de 191,9 milliards de FCFA et un solde global «base caisse » de  101,7 milliards de FCFA. 

Les recettes totales ont été recouvrées à hauteur de 1 703,6 milliards de FCFA contre 1 441,5 milliards de FCFA à fin  novembre 2009, en hausse de  18,2%. Cette performance est tirée par le niveau d’encaissement des recettes pétrolières (+38,3% à 982,1 milliards de FCFA) par rapport aux recettes hors-pétrole qui se sont légèrement contractées de 1,3% à 721,5 milliards de FCFA. Les  dépenses totales exécutées se sont établies à 1 511,7 milliards de FCFA contre 1 186,2 milliards l’an dernier, soit un accroissement de 27,4%. 
Cette situation s’explique essentiellement par l’accélération du niveau d’exécution des dépenses relatives aux biens et services (16,5% à 230,3), aux transferts et subventions (2,5% à 210,8 milliards de FCFA) et aux dépenses d’investissement (158% à 522,8 milliards de FCFA). 

 III-  COMMERCE EXTERIEUR 

Pour l’année 2010, la valeur des exportations de marchandises s’est élevée à 4 641,2 milliards de FCFA contre 2 805,5 milliards en 2009, en nette progression de 65,4%. Cette performance est essentiellement impulsée par les exportations en valeur de produits agroalimentaires et pêche (+60% à 133 milliards de FCFA), pétrole (+80% à 3 918,6 milliards de FCFA), manganèse (+113,1% à +165,1 milliards de FCFA) et bois débités (+55,1% à +151,2 milliards de FCFA). En revanche, celles des bois en grumes se sont repliées de 51% environ à 137,1 milliards de FCFA, reflétant ainsi la mesure gouvernementale relative à l’interdiction d’exporter le bois en grumes.   
                                         
IV- PERSPECTIVES A COURT TERME DU SECTEUR REEL

Le cadre macroéconomique de la BEAC révisé en décembre 2010, indique que le taux de croissance prévisionnel en 2011  sera de 4,4%. Bien qu’en léger retrait par rapport à l’année 2010, la croissance restera élevée en République Gabonaise. Cette performance résulte de la conjonction de différents facteurs. Le secteur hors pétrole restera le principal contributeur du produit intérieur brut. La croissance sera  aussi  soutenue par la demande intérieure grâce principalement au niveau important des investissements  et à leurs effets induits. Parallèlement, la production pétrolière restera à son niveau actuel avec la  poursuite de l’exploitation des gisements Koula, Banio et Gwedidi. Cependant,  en raison de la situation internationale dans certains pays producteurs, le niveau actuel des cours pourrait significativement s’accroitre et impacté positivement la balance  commerciale du Gabon. Par ailleurs, les exportations de minerais (manganèse) qui avaient déjà profité d’une demande internationale très forte couplé à d’excellents rendements, pourraient en 2011 s’accroitre, en raison de la diminution des stocks mondiaux des principaux importateurs. Dans ce contexte, toute chose égale par ailleurs, le PIB nominal en 2011 s’établirait à 7316,7 milliards de francs CFA, dont 3686,1 milliards pour le secteur pétrolier. Le PIB par habitant afficherait une progression de 7%, alors que les tensions inflationnistes apparaîtraient, contrairement à  la tendance baissière de l’année précédente. L’indice des prix ne devrait pas cependant dépassé la norme de convergence de 3% en 2011. 

Evolution de la demande globale

 Le lancement par le Gouvernement en 2010 d’un vaste programme d’investissements conjugué aux nombreuses mesures de soutien au pouvoir d’achat des ménages, le dynamisme des investissements privés, le raffermissement du secteur extérieur continuera d’impacter positivement la demande globale bien que moins vigoureusement. En revanche, la contribution du  secteur extérieur au PIB redeviendra positive en 2011(+1,6). 

Au niveau de la demande intérieure, le taux de contribution global sera de 2,8% en 2011, en retrait par rapport à 2010 où il avait atteint  15%. La  consommation globale serait de -1,6% contre 2,6 points en 2010 du fait essentiellement de la composante privée  qui ressortirait à -2,1% du PIB contre 1,1% en 2010, tandis que la  consommation publique représenterait 0,5% du PIB contre une contribution de 1,5% en 2010.
Les  investissements bruts constitueraient le principal moteur de la croissance en 2011, avec une contribution de 4,4% points contre -12,5 points  en 2010. 

Les  investissements privés impacteraient positivement la croissance en (+4,6 points contre une contribution de 9,9% l’année précédente, probablement en raison de l’amélioration de la situation de trésorerie des entreprises et de la vigueur du secteur du BTP, qui tirerait profit des nouveaux programmes d’investissements publics et de ceux du secteur privé. Au total, le taux d’investissement s’élèverait à 34,4 % en 2011 contre 233,7 % en 2010. 

Evolution de l’offre globale 

Du côté de l’offre, outre les perspectives optimistes des industries pétrolière et minière en 2011, basées sur une conjoncture internationale qui marquera le pas certes mais s’inscrira dans une dynamique de consolidation des acquis de l’année précédente, l’offre globale, a prix constant, se présenterait ainsi qu’il suit : le secteur primaire aurait une contribution de (+2,9% contre 3,7% en 2010) soutenue par l’activité de l’industrie du bois (+10%), une légère hausse de la part des industrie extractives (2%) alors que l’agriculture, l’élevage et la pêche se maintiendrait au niveau de l’année précédente, à 4,2%. A prix courants, le poids de ce secteur reste prépondérant avec des industries extractives à +17,2% alors que la contribution de la forêt reculerait de -44,2%. Les secteurs secondaire et tertiaire connaitraient respectivement une stagnation à -0,1% et une contribution positive à 6%, dominé dans ce dernier cas par une offre des pouvoirs publics qui passerait de 6,6% en 2010 à 12,7% en 2011. 

jeudi 21 avril 2011

Le Gabon, huitième en indice de développement des Technologies de l'Information et de la Communication!

Dans le dernier rapport de l'Union internationale des télécommunications (UIT), intitulé "Mesurer la société de l'information 2010", le Gabon arrive à la huitième place, en matière d'indice de développement des technologies de l'information et de la communication.
Ce score, relativement correct pour ce pays en développement, a été annoncé, lundi 11 avril à Libreville, au cours d'un atelier, visant la révision d'avant-projets de lois-types de Télécommunications/ Technologies de l'information et de la communication (TIC), conformément aux décisions de la deuxième réunion des ministres des Etas membres de la CEEAC chargés des Télécommunications, tenue à Ndjamena (Tchad) le 22 avril 2010.Le  Magistère  de l'actuelle Secrétaire Général de la Présidence de la République, LAURE OLGA GONDJOUT, au Ministère de la Communication, est sans aucun doute pour beaucoup dans ce classement que l'on pourrait juger honorable en Afrique. 

A noter que le séminaire de cinq jours est organisé à l'initiative du Ministère gabonais de la communication, en partenariat avec la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et l'UIT.

Les avant-projets devant être validés portent sur le cadre juridique et institutionnel du développement des infrastructures, des réseaux et des services de communication électronique, les régimes des activités et l'exploitation des réseaux ainsi que les fournitures au public des services de communication électronique, souligne-t-on.

 La volonté exprimée par le Chef de l'Etat Gabonais ALI BONGO ONDIMBA de faire du Gabon un pays émergent, semble progressivement porter ses fruits. Le pilier du "Gabon des Services" est en bonne voie, et ce classement le démontre avec éloquence.

Le Collectif des Gabonais qui veulent avancer

Réponse à l’article « Le Plan d’Ali pour capter l’héritage d’Omar »

Vraiment il y en a qui n’ont rien d’autre à faire que de fouiller dans les affaires privées et familiales.
Les journalistes de certaines feuilles de choux délatrices et vieux restes de la France Afrique feraient mieux de s’intéresser à la réalité et de faire leur métier plutôt que de chercher du sensationnalisme pour essayer d’exister au-delà de toute vérité.
Quelle honte faites-vous à votre métier messieurs les journaleux et messieurs les relayeurs de tels écrits !
Pourquoi vous ne dites pas comment vous-mêmes avez réglé la succession de vos géniteurs ?
Au-delà de cette affaire familiale qui ne nous regarde pas, vous devriez plutôt noter que le Président fait ici la démonstration d’une bonne gouvernance en retenant d’abord à certains postes le critère de compétence et non le critère familial ou même ethnique comme vous semblez l’oublier trop souvent.
Messieurs les journaleux des poubelles de l’histoire il est temps d’évoluer avec votre époque et trouver d’autres sujets d’échange d’idées, de points de vue et de dialogues constructifs, cela ferait honneur à votre métier à moins que vos intérêts soient le fruit de profits autres et personnels….allez ne vous laissez pas manipuler par des intérêts dont vous ne maitrisez pas la perversion et redevenez des professionnels dignes d’intérêt et de progrès …


Le Collectif des Gabonais qui veulent avancer

Environnement : Le Gabon veut se doter d’une fondation pour le financement de ses treize parcs nationaux

Le Gabon veut mettre sur pied une fondation pour le financement des treize parcs nationaux représentant 11% du territoire national, érigés dans le pays 2002.

’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), avec l’aide des experts Camerounais et Péruviens, a entamé lundi à Libreville, une réflexion en vue de la création de la fondation.

‘’Les objectifs visés par ces rencontres sont multiples et consistent à inviter les différents acteurs (administration, secteur privé, etc.) à explorer les enjeux et les opportunités de la mise en place de la fondation, conformément à la législation nationale et aux opportunités actuelles de financements internationaux de la conservation’’, a expliqué M. Lee White, directeur général de l’ANPN.

Il s’agit également d’inviter les partenaires à améliorer leur connaissance du processus, de ses opportunités et risques, et des possibilités qui sont actuellement offertes en matière de financement durable, afin d’initier réellement le processus en leur donnant la possibilité de faire connaître leurs besoins en matière d’information et de ressources haumines.

Le directeur de la fondation Camerounaise de la tri-nationale de la Sanagha et de la fondation  Péruvienne ont exposé sur les missions, les objectifs, la structure légale, les organes de gestion, la constitution du capital, les critères d’éligibilité aux financements extérieurs et les financements générés par les placements dans le cadre d’une fondation appuyant les aires protégées.

Dans son exposé, le président du réseau des fonds pour l’environnement d’Amérique latine et des Caraïbes, Alberto Panagua, a indiqué que si les débuts de la mise en place d’un fonds de financement des aires protégées sont balbutiants, la suite débouche sur des retombées fructueuses.

L’atelier qui s’achève jeudi prochain doit fixer les contours de la future fondation devant servir de source de financement des parcs nationaux gabonais qui tardent véritablement à mettre en place une véritable politique de promotion de l’écotourisme.

Pour plus d'informations :
http://www.gabon-vert.com/

Le Collectif des Gabonais qui veulent avancer

mercredi 20 avril 2011

Création des PME par des jeunes gabonais

Le ministère gabonais des Petites et moyennes entreprises et petites et des Petites et moyennes industries (PME-PMI) a lancé, lundi à Libreville, un concours visant à encourager la création des PME par des jeunes gabonais. 

Selon le ministre des PME-PMI, Jean Félix Mouloungui, les lauréats bénéficieront d’une enveloppe de 20 millions de FCFA pour lancer leurs affaires et seront accompagnés dans le processus par l’Agence nationale de la promotion de la PME-PMI, PROMOGABON, organe technique de ce ministère.

Les jeunes entrepreneurs bénéficieront d’une formation avant et après la création de l’entreprise, d’une évaluation régulière des comptes d’exploitation et des résultats et d’un soutien psychologique au cours des trois premières années d’existence de la structure, a indiqué pour sa part, Georgette Ongala, directrice générale de PROMOGABON, chargé de piloter le projet.

Baptisé ‘’Mon projet’’, le concours initié par le ministère des PME-PMI est ouvert aux Gabonais de 20 à 40 ans.

‘’Tous les secteurs d’activités sont concernés. Seules la pertinence et l’originalité compte dans ce concours qui met en compétition les Gabonais de deux sexes’’, a affirmé Mme Ongala.

Les inscriptions au concours se font par SMS. 70% des porteurs des projets sont des personnes sans emploi, âgées de 25 à 45 ans et ayant un niveau d’études primaires ou secondaire, avec une expérience professionnelle avérée, selon des statistiques établies par PROMOGABON.

Le secteur des PME-PMI au Gabon est occupé par des expatriés, notamment Français, Libanais, et Ouest-africains. Les Gabonais sont quasiment inexistants dans ce secteur que les économistes qualifient de catalyseur pour le développement du pays.


Le Collectif des Gabonais qui veulent avancer

101 microprojets initiés au Gabon par des femmes seront financés par le gouvernement



Le gouvernement gabonais a débloqué 65 millions de FCFA pour financer 101 microprojets initiés par des femmes gabonaises, dans le cadre de la lutte contre la précarité et de l’autonomisation de la gent féminine.

L’enveloppe financière a été remise par le ministre de santé et de la Famille, Flavien Nzengui Nzoundou, dans le cadre des manifestations de la journée nationale de la femme, célébrée le 17 avril dernier, un évènement qui marque l’entrée de la première femme gabonaise dans un gouvernement de la République.

A l’époque âgée de 36 ans, Me Marylise Issembé, première avocate gabonaise inscrite au barreau de Libreville, a été nommée Secrétaire d’Etat à la présidence de la République, chargée de l’Education populaire.

Depuis lors, la femme gabonaise n’a plus jamais arrêté la marche vers l’émancipation. Quittant le carcan des trois C (Cuisine, coiffure, couture), elle a investi des métiers et des professions jusque-là considérés comme exclusivement réservés aux hommes.

Elle a même fait une entrée remarquée dans les cercles du pouvoir et les centres de décisions.

En 2006, le gouvernement gabonais comptait 13 femmes dont une au rang de vice-Premier ministre.



Le Collectif des Gabonais qui veulent avancer

mardi 19 avril 2011

Gabon-Sida : Lutte contre le VIH SIDA


En juin prochain, le Gabon préside le conseil de sécurité de l’ONU. Le directeur général de L’ONUSIDA, Michel Sidibé s’est rendu récemment à Libreville pour demander au Gabon de soutenir une future résolution de l’ONU obligeant tout soldat engagé dans une mission de paix à suivre une formation de prévention contre le SIDA.
Le Gabon s’est engagé à soutenir la résolution. En retour, Libreville demande à l’ONUSIDA de l’aider à booster la lutte contre cette pandémie. Une récente étude a démontré que 70% des gabonais ont eu leur dernier rapport sexuel à risque sans préservatif. Les préservatifs sont en quantité insuffisante dans plusieurs localités du Gabon.


Le Collectif des Gabonais qui veulent avancer

jeudi 14 avril 2011

Le Chef de l'Etat Ali BONGO ONDIMBA dit : Aucune famille vivant au Gabon ne sera déguerpie sans qu’au préalable, une solution de relogement digne lui soit proposée



Mme Clémence MEZUI ME MBOULOU, Porte-parole du Président de la République
 Le Président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a été informé de ce que de nombreuses familles gabonaises étaient menacées de déguerpissement intempestif suite au programme de réhabilitation de la Vallée Sainte-Marie et du Boulevard Triomphal.
 A ce sujet, je dis aux Gabonaises et aux Gabonais que le Chef de l'Etat, qui est avant tout le père de la Nation n'a jamais donné des instructions pour que ses compatriotes soient vidés de leurs habitations.
De quoi s’agit-il en réalité ?
Dans sa vision pour un Gabon Emergent, un des aspects de la politique du Chef de l’Etat consiste à faire de nos villes des cités attrayantes, attractives, propres et agréables à vivre. Nous convenons tous que ce n’est pas le cas aujourd’hui. C’est pourquoi, il est urgent que l’on s’attaque au phénomène des quartiers sous-intégrés qui sont de vrais ghettos où la norme est l’habitat spontané  avec son corolaire de désagréments.
Pour ce faire, le Gouvernement sur instruction du Chef de l’Etat a décidé de réaménager les périmètres urbains à commencer par Libreville notre capitale. Ce faisant, il n’a jamais été question pour le Président Ali BONGO ONDIMBA de créer de nouveaux ghettos. Au contraire, il s’agit pour lui, avant toute chose de mettre à la disposition des familles qui quitteront leurs habitations actuelles des zones de relogements viabilisées.
Or, mettre à la rue des familles à qui on ne propose pas des solutions de relogement dignes et confortables reviendrait à favoriser l’érection de nouveaux bidonvilles.
Ce n'est pas la vision du Chef de l'Etat, ce n'est pas son propos et ce n'est pas dans ses habitudes de mettre la charrue avant les bœufs. N’en déplaise aux oiseaux de mauvais augure.
C'est pourquoi, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA dit que ceux qui doivent être déguerpis ne le seront qu'à condition que des zones viabilisées avec eau, électricité et espaces de vie leur soient proposées.
A cet effet, le Chef de l'Etat a donné des instructions fermes au Gouvernement pour qu’aucun déguerpissement ne soit fait.
Cependant, il est important que nos concitoyens intègrent la vision du Chef de l’Etat pour faire du Gabon un pays Emergent. Cela passe également par l’amélioration de notre cadre de vie, de notre habitat. Cela signifie que nous allons devoir nous séparer de notre habitat spontané et accepter de quitter nos quartiers sous-intégrés, même si nous y avons nos habitudes. La mise en œuvre de la politique prônée par le Président nécessite l’appropriation de sa vision par chacun d’entre nous, parce que c’est notre affaire à tous.
 Pour terminer, je voudrais dire qu’il est important que nos compatriotes sachent que le Président de la République a pour principale préoccupation l’amélioration des conditions et du cadre de vie des Gabonais, et qu’Il se tient en toutes circonstances à leurs côtés.
En effet, lors de son discours d’investiture à la Magistrature Suprême, Ali BONGO ONDIMBA déclarait : « je ne serais heureux que si les Gabonais sont heureux,  je ne serais content que si les Gabonais sont contents » et aujourd'hui plus que jamais, Il se tient aux côtés de son peuple.
Je vous remercie.

vendredi 8 avril 2011

Le pseudo -président AMO est ruiné !!



Rien ne va plus. La tirelire du « pseudo président » AMO est vide. 


Le QG d'AMo à Libreville quand la "richesse"
est encore au rendez-vous... au frais de l'ONU
Avec les 379 millions de dôles qu’il doit á son imprimeur, André a besoin de liquidités. Et de beaucoup car la pression devient intenable. Il a un neveu en prison. 
Un autre, Firmin Nguema Obame, en fuite á Malabo ou le coût élevé de la vie commence a avoir raison de sa superbe. Sans oublier la bonamie Rita et la belle nièce Brigitte, les deux douanières quasiment aux portes de « Sans Famille ».Le personnel domestique n’est pas en reste. Certains comptent plus de sept mois d’arriérés de salaire. D’autres plus.


Pour y faire face, d’AMO a décidé, la mort dans l’âme, de vendre une de ses nombreuses villas. Celle des Hauts de Gué-Gué. Mais comme il ne tient pas a éveiller l’attention de tous ceux qui viennent lui soutirer de l’argent, il a confié á son « chef d’Etat major », le « général » Auguste Bibang, le soin de piloter l’opération de cette vente qui va quand même permettre à AMO d’engranger quelques 700 millions de doles. Un bien, bien acquis et bien vendu pour faire du bien á un homme bien.Et quand ce pognon sera terminé, il vendra ensuite son Range Rover…


Source LA GRIFFE 

vendredi 1 avril 2011

Dissolution de le Direction générale des bourses et stages : la clairvoyance du Président en action

Le Président a pris la décision courageuse, honnête et particulièrement clairvoyante de dissoudre la direction générale des bourses et stages dont la gestion calamiteuse mettait en péril l'avenir de nombreux étudiants. Cette nouvelle a été annoncée suite au 4è Conseil des Ministres délocalisé à Makokou, dans la province de l'Ogooué-Ivindo.


Cette décision inattendue et symbolique devra être suivie de mesures d'accompagnement, avec en prime, la mise en place d'un mécanisme d'astreinte et de suivi des étudiants en cours de formation, jusqu'à ce que la nouvelle agence nationale des bourses et stages prenne le relais.



Cette décision devrait être saluée inexorablement  par les milieux estudiantins, dont la majorité dénonçait jadis, les nombreuses injustices corroborées par la politique des "passe-droits". Place désormais à la "Politique des Sanctions".
 
La Nouvelle Agence Nationale des Bourses et Stages permettra désormais à tous les jeunes Gabonais sans distinction de catégorie sociale et dès lors qu'ils remplissent les conditions, d'accéder à une bourse dans des conditions de totale impartialité et d'équité. 

Il faut noter indéniablement la clairvoyance du Président dans cette affaire. Un audit avait été commandité sur cette structure qui dépendait du ministère de l'Economie. La gestion inqualifiable, partiale et plus que douteuse de cette direction a poussé une solution qui, à long terme, permettra aux étudiants de bénéficier d'aides pour leur avenir de manière honnête et juste sans passe-droits.
Pour l'heure, des mesures d'accompagnement vont être mises en place afin de soutenir les étudiants gabonais durant cette période de transition.

Prendre les problèmes à bras-le-corps et avancer ensemble telle est la ligne de conduite de notre Président !

Source : UJPDG-France