« Le Gouvernement de la République constate, pour le regretter, que malgré l'Arrêté N°001/MISPD du 27 janvier 2011 portant dissolution de l'Union Nationale, les responsables de cette ancienne formation politique continuent de se prévaloir de l'Union Nationale et d'en utiliser les symboles ; toutes choses qui apparaissent comme un défi à l'Autorité de l'Etat.
Le paroxysme de ces agissements a été atteint le samedi 16 juillet 2011 aux environs de 18 heures 30 lorsqu'un groupe de manifestants sortis du siège de l'ex-Union Nationale a investi la rue sans autorisation, à la hauteur du rond-point de la paix, entravant ainsi la liberté d'aller et de venir des autres citoyens.
A titre d'illustration, ce même samedi 16 juillet, ce groupe de manifestants à procédé à des destructions massives de biens privés, notamment 4 véhicules à usage de taxi au quartier Derrière la Prison. D'autres actes répréhensibles sont également signalés et vérifiés.
Le Gouvernement précise que les dispositions légales qui ont présidé à la reconnaissance en son temps du parti désormais dissous l'Union Nationale, sont aussi celles qui l'ont conduit à prononcer sa dissolution. En d'autres termes, c'est la même loi à laquelle sont assujettis tous les partis politiques. Condamnant fermement les agissements de ses compatriotes ainsi que les dommages que ces derniers ont causés aux autres citoyens sur leur passage, le Gouvernement rappelle aux uns et aux autres que la Démocratie voulue par tous, qui prône la liberté d'expression et le débat d'idées, appelle également au respect d'autrui.
Face à ces agissements sans cesse répétés, empreint de provocation, le Gouvernement prend à témoin, l'opinion nationale et internationale sur ce qui apparaît comme une volonté délibérée des responsables de l'ex-Union Nationale de continuer à fouler aux pieds les lois et règlements en vigueur en République Gabonaise et indique que cette situation ne saurait plus être tolérée ».
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