vendredi 29 juillet 2011

La dissolution de l'ex Union Nationale désormais confirmée par le Conseil d'Etat: Force reste à la Loi

Le Conseil d’Etat, plus haute juridicition administrative du Gabon, a  rejeté ce jeudi à Libreville, le recours en appel introduit par Zacharie Myboto, président de l’ ex Union Nationale, ancien parti de l’opposition, au sujet de la dissolution de cette formation prononcée quelques mois plutôt par le ministère de l’Intérieur, en présence du principal requérant et de tous les hiérarques de ce parti.



Ce verdict rendu par Le Conseil d’Etat entre dans le cadre de la procédure en déclaration d’inexistence juridique engagée par Zacharie Myboto contre l’arrêté du ministre de l’Intérieur portant dissolution de l’Union Nationale.

Dans son plaidoyer devant la Cour, monsieur Myboto n' a pas manqué d' insister sur le fait que, « Monsieur André Mba Obame, en prêtant serment ne l’a pas fait en tant que Secrétaire Exécutif de l’Union Nationale, car ce parti n’existait pas au moment de l’élection présidentielle à laquelle il était candidat indépendant ». « Et nous insistons beaucoup sur cet aspect », a appuyé M. Myboto.

Pour sa part, le Conseil d’Etat a précisé que l’UN s’est rendu complice des infractions de monsieur Mba Obame, Secrétaire Exécutif de ce parti politique pour avoir accepté que ce dernier s’auto proclame  président de la République tout en créant un gouvernement bis au siège de l’UN et en présence des responsables dudit parti et des militants.

Le Conseil d’Etat  a souligné que face au manque d’éléments nouveaux de la partie plaignante, la délibération reste inchangée. Par conséquent, le verdict du Conseil est simple : « le recours sur l’inexistence juridique de l’UN est rejeté».


C’est en ces termes que, le premier président a levé la séance. Le requérant est quant à lui, sorti de la salle accompagné de ses pairs sans mot dire, mais visiblement déçu par le verdict rendu.

L'UJPDG-FRANCE félicite le Conseil d'Etat non seulement pour son verdict rendu dans le strict respect de la LOI, mais aussi, de ne s'être pas laissé influencer par la ribambelle de mises en garde menaçantes des requérants, lesquels avaient pleinement connaissance de leurs erreurs et fautes commises intentionnellement par leur "ex" secrétaire exécutifqui, parodiant une prestation de serment, avait causé une atteinte grave conjointement à l'ordre public et à la sécurité publique.

Le peuple gabonais qui n'en avait eu cure de ces distractions, savait que le recours formé par Monsieur Myboto et les siens, visait essentiellement à retarder l'application des sanctions prévues par la Loi contre leurs infractions.

Trêve de comédies, que les responsables de cet ex parti politique acceptent et se conforment à la décision du Juge administratif. Ils n'en sortiront que grandis devant le peuple gabonais qui demeure le seul dépositaire du pouvoir constituant, à travers les Lois de la Républques auxquelles nul n'est astreint, ni sensé ignorer.

In fine, que les perfides trompeurs qui ont longtemps semé le poison et répandu la peur dans notre pays, sachent que depuis le 16 Octobre 2009, le temps heureux rêvé par nos ancêtres,est  enfin arrivé chez nous, afin qu'aux yeux du monde et des nations amies,le Gabon immortel reste digne d'envie.

C'est pourquoi, oublions nos querelles, et ensemble bâtissons,cet édifice nouveau auquel nous fait tous rêver ALI BONGO ONDIMBA:LE GABON EMERGENT.

Nous y reviendrons

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