Libreville, 11 Juillet 2011 (Infos Gabon) – Avec le nouveau complexe industriel situé à Owendo financé en fonds propres, la Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG) est devenue un modèle à suivre. Un complexe qui s’étend sur 12 hectares et deux usines (tranchage et sciage). Il s’agit là d’un plan d’industrialisation de la filière convaincant élaboré par le Conseil d’administration après la mesure gouvernementale du 5 octobre dernier interdisant l’exportation des grumes. Ce plan d’investissement a été rendu possible dans un contexte économique particulièrement favorable des signaux forts de l’émergence et de la politique prônée par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.
En effet, la SNBG, dans sa nouvelle organisation, a non seulement décidé d’être dans la mesure du possible aux côtés des exploitants désireux de se conformer à la nouvelle vision du pouvoir en absorbant 1/3 de leur production, mais aussi en changeant selon la loi son activité par la mise en place d’un plan social basé sur le volontariat. La particularité de ce plan repose sur le sort des agents de la Société Nationale des Bois du Gabon à qui la direction générale donne la possibilité soit de quitter, de rester dans la nouvelle entreprise compte tenu de l’environnement qui connaît déjà d’importantes mutations. Il y a lieu d’indiquer, à ce niveau, que ce plan n’est pas nouveau car cela a existé en 2003, en 2007, voire même en 2009. Il a été suspendu pendant un moment étant donné que la trésorerie de la société était consacrée ces derniers temps à l’investissement, notamment la construction du complexe industriel. Notons que la SNBG a réalisé un chiffre d’affaires exceptionnel de 54.961 milliards de Fcfa en 2010 contre 37.406 milliards de Fcfa en 2009.
Concernant le nouveau défi de la SNBG, ses dirigeants se sont montrés optimistes. Mais les observateurs déplorent la mauvaise foi de ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre à travers une campagne de dénigrement. En de qualité de bons gestionnaires, faut-il souligner qu’ils sont parmi les rares de chef d’entreprise qui ont continué à payer régulièrement les salaires des agents durant toute la période de transition, soit 14 mois sans production. Tout en rassurant le personnel, la société est lancée dans un plan social, le recyclage des anciens pour s’adapter au nouvel environnement a fait l’objet des préoccupations du Directeur Général et tout son staff. En même temps, il faudra recruter un personnel compétent. Le nouveau complexe industriel va générer environ 400 empois. Contrairement aux effectifs actuels de 144 agents. Compte tenu du fait que la SNBG va évoluer dans un contexte concurrentiel, sur le plan économique, des emplois directs seront crées avec tous avantages sociaux et les droits légaux.
Pour la direction générale de la SNBG, toutes les conditions sont réunies pour la situation des agents. Avec le nouveau plan, ceux qui manifesteront la volonté de partir se verront récompenser de 15 mois de salaire au lieu de 12 mois comme c’était auparavant. A la différence de l’ancien plan, le nouveau offre trois mois de plus aux agents et il est basé sur le principe du volontariat. Ceux qui désirent quitter l’entreprise perçoivent leurs alaires avec tous les droits légaux garantis selon l’ancienneté et la fonction d’un chacun.
N’en déplaise à certains, le Conseil des ministres et le Chef de l’Etat ont reconnu les efforts de la direction de la SNBG qui va se lancer dans l’exploitation des permis par sous-traitance. Il va s’en dire que les dirigeants de cette société sont donc des modèles à suivre. Pendant 14 mois d’arrêt des activités suite à la mesure d’interdiction d’exportation des grumes par le gouvernement, ils ont payé les salaires des agents. Pour paraphraser un ministre de la république : « Il y a quand même dans ce pays des Gabonais qui savent gérer pour accompagner le chef de l’Etat dans son vaste programme de l’émergence».
Par ailleurs, il y a lieu de faire remarquer que la mise en place du plan social a été demandée par les agents eux-mêmes, qui l’ont d’ailleurs confié à un Cabinet d’expertise indépendante mandaté par la direction de l’entreprise enfin de comprendre le souci des employés. Signalons que pendant la période de suspension dudit plan, deux agents, ayant trouvé du boulot ailleurs (administration), ont démissionné librement et sans aucune contrainte. Aujourd’hui, l’entreprise laisse la liberté à tout personnel de choisir ce qui est bien de ce plan social mis en place par la SNBG et passer à la trésorerie pour retirer ce qui lui est de droit ou de continuer avec les nouvelles orientations.
Une semaine après la mise en place du plan social, cinq agents ont déjà manifesté leur volonté de partir et sont passés à la caisse. Cette offre leur permettra peut être de se lancer dans les affaires, sans compter la retraite pour certains.
Source: InfoGabon
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