Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco) se déroule à Ouagadougou du 23 février au 3 mars 2013. L’occasion pour le cinéma gabonais qui a fêté ses 50 ans d’existence d’être mis en lumière : le pays est l’invité d’honneur de cette 23ème édition.
Le cinéma gabonais est un jeune quinquagénaire qui ne fait pas son
âge. Depuis 1962, le 7ème Art a œuvré pour donner à voir et à entendre
l'imaginaire gabonais, son indépendance et ses richesses. Pour souffler
ses 50 bougies, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision
(Fespaco) qui se déroule au Burkina-Faso a eu la bonne idée de faire du
Gabon l’invité d’honneur de cette 23ème édition.
En plus d’être un hôte privilégié, le Gabon concourt également
dans différentes catégories du Fespaco. Parmi les 101 œuvres
cinématographiques sélectionnées pour la compétition officielle de cette
année, le Gabon est présente dans cinq catégories :
- « Le Collier du Makoko » d’Henri Joseph Koumba Bididi qui concourt dans la catégorie meilleur long métrage;
- « Terre et Fils » de Fernand Lepoko dans la catégorie fiction vidéo numérique;
- « Dialémi » (Elle s’amuse) de Nadine Otsobogo, dans la section meilleur court métrage;
- « Le Maréchalat du Roi-Dieu » d’Yveline Nathalie Pontalier, pour le meilleur film documentaire;
- « L'Œil de la Cité » de Samantha Biffot, dans la catégorie meilleure série télévisuelle.
Le cinéma gabonais promis à un bel avenir
Blaise Louembe, le ministre gabonais de l’économie numérique, de la
communication et de la poste, a profité d’un colloque sur le thème «
Cinéma africain et politiques publiques en Afrique », pour exprimer son
amour pour le cinéma. Il a aussi réitéré son souhait de donner une
nouvelle orientation au cinéma gabonais. « Nous sommes en train de
mettre en place un fonds d'aide à la production audiovisuelle, de mettre
en place des salles de cinéma pour augmenter les parcs de diffusion et
de prendre des contacts pour que notre cinéma soit vu à l'étranger et
soit réalisé aux normes internationales », a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que, depuis l’arrivée du Président Ali Bongo
Ondimba au pouvoir, l'Institut Gabonais de l'Image et du Son (IGIS) a vu
le jour en 2010. Ce dernier, qui a remplacé l'ancien Centre National du
Cinéma (Cenaci), a pour mission de développer la production
cinématographique et audiovisuelle gabonaise. Désormais, on souhaite que
le cinéma national devienne en 2063, un magnifique centenaire !
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