Le représentant résident du Programme des Nations unies
pour le développement (PNUD) était l’hôte du chef de l’Etat Ali Bongo
Ondimba. Arrivée au palais de la présidence de la République dans la
matinée, Mme Ulrika Richarson Golinski a eu un entretien en tête-à-tête
avec le numéro un gabonais. Le sujet le plus important portait sur la
ratification du texte sur la stratégie de lutte contre la corruption.
Ce fléau mondial, qui freine de façon considérable les progrès économiques et sociaux des communautés, génère à ceux qui s’y adonnent des chiffres que les spécialistes affirment dix fois plus élevés que l’aide au développement. La corruption ralentit l’intégration des pays africains dans l’économie mondiale. C’est un phénomène qui menace l’Etat, les institutions et les populations, causant un retard qui porte préjudice à l’économie du continent.
C’est pourquoi le chef de l’Etat et Mme Ulrika Richarson Golinski entendaient accorder leurs violons pour mettre le Gabon à l’abri de ce problème.
Il faut retenir que le PNUD, l’une des agences spécialisées du système des Nations unies les plus influentes dans le monde, travaille en Afrique et particulièrement au Gabon sur une grande variété de questions touchant au développement. La lutte contre la pauvreté est au centre de son combat qui vise à donner un sens à la vie des personnes les plus vulnérables, notamment les femmes et les jeunes.
Le partenariat entre le PNUD et l’Etat gabonais, avec la participation régulière des réseaux associatifs, est très dynamique dans le cadre des projets sur l’éducation et la santé ; l’aide aux jeunes déscolarisés et aux filles mères, la lutte contre le VIH/sida et le paludisme. Il a par exemple permis au Programme des Nations unies pour le développement au Gabon de former des milliers de personnes ressources et de doter les réseaux associatifs des moyens qui les ont rendus plus opérationnels. La lutte contre la corruption apporte une valeur ajoutée à ce partenariat fructueux.
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