Le 12 novembre, l’Assemblée générale des Nations Unies a élu 18 nouveaux membres au Conseil des droits de l’homme. Parmi les heureux élus se trouvent le Gabon. Ce choix confirme la volonté farouche du Président Ali Bongo Ondimba d’inscrire durablement le pays sur la scène diplomatique internationale.
Une présence internationale qui s’effectue dans la continuité… Voilà comment on peut interpréter la récente élection du Gabon au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Le 12 novembre dernier, les membres de l’Assemblée ont élu pour trois ans les 18 nouveaux pays admis à siéger à compter du 1er janvier 2013. En plus du Gabon, l’ONU a choisi l'Allemagne, l'Argentine, le Brésil, la Côte d'Ivoire, les Émirats Arabes Unis, l'Estonie, les États-Unis, l'Éthiopie, l'Irlande, le Japon, le Kazakhstan, le Kenya, le Monténégro, le Pakistan, la République de Corée, la Sierra Leone et le Venezuela.
Un deuxième mandat de suite
Ce vote marqué d’un beau succès (le Gabon a récolté 187 voix, soit le meilleur résultat parmi les candidats du Groupe des États d’Afrique) n’est pas le fruit du hasard. En effet, le 23 septembre dernier, à l’occasion de la décoration des membres de la mission gabonaise au Conseil de sécurité, le Président Ali Bongo Ondimba avait déclaré : « Le Gabon est une voix africaine qui compte et doit compter beaucoup plus dans le futur. Nous sommes acteurs sur la scène diplomatique internationale. Notre mission doit continuer. »
Dès son élection à la fin de l’année 2009, le Président avait déjà conquis les membres permanents de l’ONU en intégrant le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies pour une durée de deux ans. En mars 2010, le Gabon a même présidé le Conseil de Sécurité durant un mois. Cet autre mandat qui débutera l’année prochaine aux droits de l’homme va permettre au pays de « poursuivre sa coopération avec les organes chargés d’appliquer la justice pénale internationale pour lutter contre l’impunité et la criminalité transnationale organisée, à travers le braconnage et la pêche illégale », comme l’avait précisé Ali Bongo Ondimba à l’ONU. Plus que jamais, le Gabon est une voix qui porte au niveau international.
Les autres pays qui siègeront au Conseil des droits de l’homme :
Le Gabon siègera aux côtés des pays suivants : l'Angola, l'Autriche, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Chili, le Congo, le Costa Rica, l'Equateur, l'Espagne, le Guatemala, l'Inde, l'Indonésie, l'Italie, le Koweït, la Libye, la Malaisie, les Maldives, Maurice, l'Ouganda, le Pérou, les Philippines, la Pologne, le Qatar, la République de Moldova, la République tchèque, la Roumanie, la Suisse et la Thaïlande.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire