Grâce à un audit lancé le 31
décembre 2013 par le Président Ali Bongo Ondimba, le Trésor public a pu
constater que « toutes les créances douteuses ont été
annulées après des négociations avec les opérateurs concernés. » ce
qui a permis à l’État d’économiser
654 milliards de FCFA. Mené
par la Direction générale du contrôle des ressources et des charges publiques
(DGCRCP), cet audit a pu permettre à cette dernière d’éplucher pendant près de 6
mois les livres de compte du Trésor public, remontant parfois jusqu’à 10 ou 15
ans en arrière.
Ils ont ainsi pu constater un
grand nombre de surfacturations, telles que le matériel informatique parfois
facturé trois à quatre fois le prix du marché aux administrations ou un marché
colossal de travaux public de 300 milliards FCFA.
Aussi, après des enquêtes
comptables, la DGCRCP a reçu 400 chefs d'entreprises ayant des marchés avec
l'Etat en demandant à certains de revoir à la baisse certaines factures.
Désormais, le Gabon aura une
autorité chargée de veiller sur les marchés publics et instaurera des règles de
contrôle budgétaire plus strictes en 2015, et ce, dans le but d’éviter de reproduire
ce genre de dysfonctionnements graves.
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