L’esprit
d’équipe ou encore la dynamique de groupe, ce sont des notions qui prennent de
plus en plus corps dans la société gabonaise, brisant progressivement les
barrières et réduisant de façon considérable les pesanteurs qui, pendant de
longues années, ont souvent mis à mal les efforts de progrès dans notre pays.
La
Première Dame, à l’instar de son époux lors de l’organisation de la Coupe
d’Afrique des Nations Orange 2012, a tenu à apporter une touche humanitaire à la
fête du football africain en s’investissant dans la lutte contre le VIH/sida.
La « CAN
sans sida » a ainsi permis une sensibilisation à grande échelle
des populations, surtout des jeunes. Cette campagne de sensibilisation, qui a vu la participation des grands
noms du sport tels que Samuel Eto’o et le roi Pelé en personne, est enfin
terminée.
Cependant,
il faut coûte que coûte éviter de baisser la garde. C’est pourquoi le souci de
développer à l’échelle nationale des relais communautaires efficaces a conduit l’épouse
du chef de l’Etat à relancer le processus de formation des acteurs de la
société civile. Ces derniers, engagés auprès des personnes les plus faibles et les
plus vulnérables, ont grandement besoin de maîtriser les approches, la
pédagogie et les outils indispensables à l’amélioration des conditions de vie
des populations. L’atelier organisé cette semaine par la Fondation Sylvia Bongo
Ondimba pour la famille s’inscrit dans cette optique : permettre aux
associations et aux ONG, qui sont des moteurs d’activités sur le terrain, de
mieux maîtriser la conception, la mise en œuvre et le suivi des projets. La lutte
contre le sida, le paludisme et la tuberculose, le combat pour la préservation
de la biodiversité et de l’écosystème, la gestion responsable des ordures en
milieu urbain, ce sont des activités qui nécessitent bien souvent de sérieuses
compétences, ainsi qu’une importante mobilisation des ressources techniques,
matérielles et financières. Or, les organisations de la société civile, dont
les membres sont, pour la plupart, issus des milieux pauvres, ne peuvent
réussir le défi d’inverser les tendances que si elles disposent de moyens
appropriés. L’acquisition de ces ressources passe par une bonne maîtrise des
mécanismes de gestion des projets et des connaissances sûres pour convaincre
les bailleurs de fonds.
Pour
ne pas faire les choses en amateur, la Première Dame, par sa
fondation, a fait appel à des spécialistes internationaux chevronnés, à
l’instar du Français Julien Gonnet, chargé de projet au sein du groupe Rongead.
L’expert s’est donc appliqué à fournir aux membres de la vingtaine d’associations
inscrites au programme les rudiments indispensables à la réalisation des
projets : les outils d’investigations, la rédaction du document de projet,
le suivi et l’évaluation…
Les
participants au séminaire atelier ont dit toute leur satisfaction d’acquérir
ces connaissances qui leur donnent l’opportunité de conduire leurs associations
vers une professionnalisation certaine. Ils espèrent ainsi devenir, grâce à cet
appui de Mme Sylvia Bongo Ondimba, des acteurs plus outillés. Cette série de
formations, qui a débuté il y a près de six mois, va se poursuivre pour aider
les mouvements associatifs, sur toute l’étendue du territoire, à être les
partenaires incontournables de l’Etat dans la lutte en faveur du bien-être des
communautés et des familles au Gabon.
Auteur : Willy NDONG ONDO
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